Bac 2012 ES SES spe Corrige
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Bac ES 2012 – Sujet corrigé de SES Spécialité Proposition de correction SPÉCIALITÉ : SUJET A THÈME DU PROGRAMME : Échange international et croissance, David Ricardo David Ricardo : Economiste anglais (1772-1823) 1/ La théorie des avantages comparatifs de Ricardo prolonge celle des avantages absolus de Smith (tout pays a intérêt à l’échange et se spécialise dans la production où il est le plus productif). Ricardo montre que, même si l’un des pays ne dispose d’aucun avantage absolu, chacun des pays gagnera au commerce avec autrui. Il suffira à chacun des pays de se spécialiser dans la production du bien pour lequel il dispose du plus grand avantage ou du moins grand désavantage en termes de productivité ou de coût unitaire de production. Sa théorie vient donc compléter la théorie de Smith, en permettant à chaque pays de trouver une spécialisation et d’utiliser au mieux ses facteurs de production. A l’échelle mondiale productivité, production et richesse augmentent. Les bienfaits de la division internationale du travail se font ressentir.

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Publié le 05 décembre 2013
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Langue Français

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Bac ES 2012 – Sujet corrigé de SES
Spécialité
Proposition de correction
SPÉCIALITÉ : SUJET A
THÈME DU PROGRAMME : Échange international et croissance, David Ricardo
David Ricardo : Economiste anglais (1772-1823)
1/ La théorie des avantages comparatifs de Ricardo prolonge celle des avantages absolus de Smith (tout
pays a intérêt à l’échange et se spécialise dans la production où il est le plus productif). Ricardo montre
que, même si l’un des pays ne dispose d’aucun avantage absolu, chacun des pays gagnera au commerce
avec autrui. Il suffira à chacun des pays de se spécialiser dans la production du bien pour lequel il dispose
du plus grand avantage ou du moins grand désavantage en termes de productivité ou de coût unitaire de
production. Sa théorie vient donc compléter la théorie de Smith, en permettant à chaque pays de trouver
une spécialisation et d’utiliser au mieux ses facteurs de production. A l’échelle mondiale productivité,
production et richesse augmentent. Les bienfaits de la division internationale du travail se font ressentir.
La théorie de Ricardo repose sur un certain nombre d’hypothèses : 1/ les facteurs de production (hommes et
capitaux) sont mobiles à l’intérieur de chaque pays (c’est ce qui permet d’employer le mieux possible le
capital et le travail et aux pays de se spécialiser) mais immobiles entre les pays (s’ils étaient mobiles, les
pays désavantagés risqueraient de perdre leurs capacités productives au profit des autres pays) 2/
l’accroissement du volume de production n’entraîne pas une hausse (ni une baisse) des coûts de
production : on parle de rendements d’échelle constants (si l’augmentation de la production due à la
spécialisation provoquait une hausse des coûts de production, la productivité baisserait et le pays perdrait
donc son avantage) 3/ Ricardo raisonne dans le cadre d’un échange entre deux nations et dans le cadre d’un
commerce interbranche.
2/ Cette phrase évoque le principe de la main invisible de Smith appliquée au commerce international.
Chaque pays recherche son propre intérêt en se spécialisant : il utilise au mieux ses facteurs de production
en se concentrant dans l’activité où il est le plus productif et obtient plus de marchandises en échange de
son surplus de production qu’il n’en aurait obtenu en les produisant lui-même. Ceci est valable pour chacun
des pays impliqué dans la DIT et permet d’augmenter la production et la richesse globales. De plus l’intérêt
bien compris des nations à coopérer entre elles est un facteur de paix dans le monde.
3/ La nature de l’échange international évolue et remet en partie en cause la théorie de Ricardo :
Ricardo raisonnait sur du commerce interbranche alors qu’aujourd’hui le commerce intrabranche domine
(ces 2 types de commerce sont à définir et illustrer). Cf. doc2
Ricardo expliquait la DIT et non le DIPP (division internationale des processus de production), dont les
FMN sont principalement à l’origine (expliquer et illustrer la DIPP)Les hypothèses posées par Ricardo deviennent caduques :
 - les capitaux sont aujourd’hui mobiles entre les pays.
 _ Ricardo raisonnait à rendements d’échelles constants, or les économies d’échelle existent et sont
même une des raisons de la spécialisation.
 _ les techniques de production ne sont pas fixes cf. les innovations et transferts de technologie
(notamment permis par les FMN).
SPECIALITE SUJET B
THÈME DU PROGRAMME :
Lien social et intégration, Émile Durkheim
Emile Durkheim, sociologue français (1858-1917)
1/ Durkheim explique la cohésion sociale et distingue 2 grands types de solidarité. La solidarité mécanique
est caractéristique des sociétés traditionnelles et des populations peu nombreuses. Le lien social repose sur
la ressemblance des individus entre eux du point de vue des normes, pratiques et valeurs. La conscience
collective est forte et se confond avec les consciences individuelles. Le contrôle social y est fort, les
sanctions dures. Le développement des sociétés industrielles va contribuer à l’évolution de la nature du lien
social. L’exode rural et l’urbanisation vont mener à une plus forte concentration de la population. Les
infrastructures et autres moyens de communication se développent, les échanges et contacts entre groupes
auparavant séparés également, s’organise et s’approfondit une division du travail. Les individus se
spécialisent dans des activités et deviennent complémentaires. C’est le développement de la solidarité
organique, caractéristique des sociétés modernes, basée sur la complémentarité et la coopération des
individus. Le contrôle social est moins fort, conscience collective et consciences individuelles se
différencient. Ce qui permet également plus de changement social.
2/ Dans cette phrase Durkheim met avant ce qui est au cœur de chacune des formes de solidarité. Dans la
solidarité mécanique, l’homogénéité du groupe fait sa force, la conscience collective prime sur les
consciences individuelles et fédère les individus. Dans les sociétés modernes où domine la solidarité
organique, ce n’est plus la conscience collective (beaucoup moins marquée) qui intègre mais la division du
travail, c’est-à-dire la complémentarité et donc la dépendance des individus entre eux.
3/ Le document 2 pourrait nous faire penser à une crise du lien social par le travail (fondement de la
solidarité organique), il ne serait plus intégrateur puisqu’une partie de la population en est exclue par le
chômage, ou intègrerait inégalement puisque certains individus sont sur des emplois précaires (contrats
courts ou temps partiels subis) alors que d’autres bénéficient de la sécurité du CDI. Mais ces situations de
chômage ou de précarité peuvent nous montrer au contraire à quel point le travail reste une composante
essentielle de notre vie sociale et de notre intégration à un groupe professionnel, à la société de
consommation,…

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