Corrigé Bac SES 2017 - SES obligatoire
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Description

Première partie : Mobilisation des connaissances
1- En quoi l’analyse des classes sociales de Max Weber se distingue-t-elle de celle de
Karl Marx
Rappelez déjà ce qu’on entend par classe sociale et par analyse en termes de classe sociale:
Qu’est-ce qu’une classe sociale ?
- dans une conception réaliste (analyse de K. Marx), elles existent objectivement et le concept de
classe se définit à partir des rapports de production et d’échange, et de la lutte des classes qui en
découle.
et l’analyse de la stratification sociale peut prendre deux forme : ne approche réaliste
vs une approche nominaliste
- dans une conception nominaliste (M. Weber), les classes sociales sont des collections
d’individus, des outils de classement. Elles se distinguent car K. Marx a une approche réaliste en
termes de classes alors que M. Weber a une approche nominaliste en termes de strates.

- définition de la classe repose sur la seule place dans les rapports de production chez Marx /
plusieurs critères économiques chez Weber (revenus, patrimoine,... pas seulement liés à la place
dans le processus de production)

- une analyse unidimensionnelle chez Marx : un seul critère de classement chez Marx
(classe) / analyse pluridimensionnelle chez Weber (classe : un élément de classement
parmi d'autres, les classes ne se superposent pas nécessairement avec les groupes de
statut)
- 
conception nominaliste versus conception réaliste : selon la conception réaliste
développée notamment par Karl Marx, les classes sociales sont des groupes sociaux qui existent
objectivement, elles ont une réalité propre indépendamment du regard du sociologue, cad elles
existent avant même que le sociologue ne les observe / selon la conception nominaliste
développée notamment par Max Weber, les classes sociales sont des collections d'individus, des
outils de classement, c'est le sociologue qui rend effectif l'existence de la classe en regroupant
des individus selon leur situation économique. Les classes n'existent donc pas objectivement
mais sont des constructions du sociologue, les individus qui les composent n’ont pas de
conscience de classe.

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Publié le 20 juin 2017
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Langue Français

Extrait

BaccalauréatES
Session 2017
Épreuve :SES obligatoire
Durée de l’épreuve : 4 heures
Coefficient : 7
PROPOSITION DE CORRIGÉ
Propriété exclusivedeStudyrama.Toutereproductionoudiffusioninterditesans autorisation.
1
Première partie : Mobilisation des connaissances
1-En quoi l’analyse des classes sociales de Max Weber se distingue-t-elle de celle de Karl Marx Rappelez déjà ce qu’on entend par classe sociale et par analyse en termes de classe sociale: Qu’est-ce qu’une classe sociale ?
- dans une conception réaliste (analyse de K. Marx), elles existent objectivement et le concept de classe se définit à partir des rapports de production et d’échange, et de la lutte des classes qui en découle.
et l’analyse de la stratification sociale peut prendre deux forme : ne approche réaliste vs une approche nominaliste
- dans une conception nominaliste (M. Weber), les classes sociales sont des collections d’individus, des outils de classement. Elles se distinguent car K. Marx a une approche réaliste en termes de classes alors que M. Weber a une approche nominaliste en termes de strates.

- définition de la classe repose sur la seule place dans les rapports de production chez Marx / plusieurs critères économiques chez Weber (revenus, patrimoine,... pas seulement liés à la place dans le processus de production)

uneanalyse unidimensionnelle chez Marx: un seul critère de classement chez Marx -(classe) /analyse pluridimensionnelle chez Weber(classe : un élément de classement parmi d'autres, les classes ne se superposent pas nécessairement avec les groupes de statut) conception nominaliste versus conception réalisteselon la conception réaliste : -développée notamment par Karl Marx, les classes sociales sont des groupes sociaux qui existent objectivement, elles ont une réalité propre indépendamment du regard du sociologue, cad elles existent avant même que le sociologue ne les observe / selon la conception nominaliste développée notamment par Max Weber, les classes sociales sont des collections d'individus, des outils de classement, c'est le sociologue qui rend effectif l'existence de la classe en regroupant des individus selon leur situation économique. Les classes n'existent donc pas objectivement mais sont des constructions du sociologue, les individus qui les composent n’ont pas de conscience de classe.
- Une approche conflictuelle chez K. Marx (antagonismes de classe et lutte des classes) :mais Une approche fondée sur l’idée de domination, mais celle-ci ne conduit pas nécessairement au conflit (pas de conscience de classe, juste des « actions de masse ») chez Max Weber.
- Pour Weber, les trois dimensions sont connectées : les membres de l’élite économique sont
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souvent au sommet de l’échelle politique et statutaire. Mais les personnes en haut de la hiérarchie économique ne sont pas forcément les mêmes que celles en haut de la hiérarchie sociale ou politique.
Alors que pour Marx, le pouvoir politique appartient à ceux qui dominent dans la sphère économique.
2-Présentez deux limites écologiques auxquelles se heurte la croissance
Réponse synthétique : Synthèse : La croissance économique se heurte à des limites écologiques

- La croissance est limitée par labiocapacité de la Terre(ressources renouvelables)
-La croissance est limitée parl’épuisement du stock de ressources non renouvelables
-La croissance est limitée par lerisque climatique
réponse développée
L’augmentation de la production de biens et services (donc la croissance) suppose l’utilisation toujours croissante de ressources naturelles (matières premières, énergie…) et comporte donc un risque d’épuisement des ressources non renouvelables telles que les énergies fossiles (pétrole, gaz), les minerais (or, argent, uranium...). Or, notre modèle économique actuel repose sur la consommation d’énergies fossiles. Dans certains cas, on entre dans la « tragédie des biens communs » lorsque la ressource est commune à l’humanité mais elle ne peut faire l’objet d’un droit de propriété. La concurrence entre producteurs conduit à une surexploitation et à la disparition de la ressource comme dans le cas des poissons ou de l’eau. Cette surexploitation est évaluée par l’empreinte écologique qui mesure la surface de terre nécessaire pour que le développement soit durable. Elle devrait être de 1,8 ha par habitant. Or, elle est actuellement de 2,7 ha par habitant et en France de 5 ha par habitant. Les seuls pays qui ont une empreinte écologique soutenable sont les pays en développement, mais s’ils connaissent une forte croissance à l’avenir (exemple de la Chine), cette situation ne sera que provisoire.
De plus, la croissance va se heurter aux coûts des dégâts environnementaux. En effet, la pollution et les émissions de gaz à effet de serre qu'elle engendre dégradent l’environnement et provoquent un réchauffement climatique que l’on doit combattre. Les effets positifs de la réduction de l’intensité énergétique de la croissance semblent largement compensés par les productions et consommations supplémentaires engendrées par la croissance elle-même. Les
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émissions de gaz à effet de serre sont en effet largement corrélées au niveau de vie moyen dans un pays.
La croissance se heurte donc à d’importantes limites et, selon l’approche de la soutenabilité forte, rien n’est susceptible de réparer ces dégâts irréversibles.
Autres conséquences que vous pouviez choisir de développer :
·: problème deDéforestation. Ne pas oublier le lien avec réchauffement climatique l’absorption par les forêts des rejets de CO2. ·Biodiversité. Mots clés : externalités, épuisement des ressources naturelles
Deuxième partie : Exploitation d’une documentation économique Présentation du document : Il s’agit d’un tableau publié par l’INSEE en 2016 qui présente les revenus salariaux selon le décile (pointé) et selon le genre et la catégorie socio professionnelle de la population étudiée (France métropolitaine). Ce tableau nous permet de mettre en évidence les inégalités salariales entre les différentes catégories socio professionnelles et les différences d traitements salariaux entre les hommes et les femmes. Analyse : en premier lieu on observe que le revenu salarial annule en France métropolitaine toute catégorie confondue est de 19 710 euros nets de cotisations sociales. Deux catégories socio-professionnelles se distinguent par de revenus salariaux annuels supérieurs la moyenne : les cadres et les professions intermédiaires qui perçoivent respectivement 39 190 euros de revenus salariaux et 22 310 Euros. En revanche les employés et les ouvriers perçoivent seulement 13 290 et 14 820 euros soit 1.5 fois et 1.3 fois moins que le moyenne. Ensuite on remarque également des inégalités de traitements salariaux entre les hommes et les femmes pour un même décile. La plus riche des 10% les plus mal rémunérés percevaient un revenu salarial annuel de 1890 euros alors que le plus des 10% des hommes les moins bien rémunérés percevait 2970 euros soit 1.5 fois plus qu’une femme. En haut de la distribution des revenus salariaux, on observe également des inégalités entre les revenus salariaux des femmes les mieux rémunérés (30 540 pour la moins bien rémunérés des 10 % les mieux rémunérées) et 40 110 eros pour l’homme le moins bien rémunéré des 10 % les mieux rémunérés soit 1.3 fois plus pour un homme que pour une femme. Globalement ce tableau nous permet de mettre en évidence les inégalités salariales entre les hommes te les femmes d’une part et entre les différentes CSP. On observe également que les états sont beaucoup plus prononcés entre les employés qu’entre cadres. En effet, le rapport interdécile entre les 10% les mieux rémunérés et les 10 % le moins rémunérés est de 16.2 pour les employés contre seulement 5.9 pour les cadres. On peut en déduire que les disparités internes à certaines catégories fragilisent les plus vulnérables. L’employé le moins bien rémunéré des 10 % des employés les mieux 4 Propriété exclusivedeStudyrama.Toutereproductionoudiffusioninterditesans autorisation.
rémunérés perçoit deux fois plus que le cadre les moins bien rémunérés (11 180 euros), ce qui tend également à montrer que els disparités de traitement peuvent être importantes à l’intérieur d’une même CSP. Ce qui peut nous amener à nous poser la question de l’hétérogénéité de certains GSP (les revenus ne faisant pas partie des critères de classification) et de l’éventail des revenus que l’on peut observer. Troisième partie – Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire Notions clefs : compétitivité prix vs compétitivité hors prix, IDE, FMN L’internationalisation de processus de production que l’on peut définir comme une décomposition horizontale des processus de production a amené les entreprises à rechercher les meilleures conditions de production. La mise en concurrence des territoires a aussi été un élément déterminant des choix d localisation des firmes multinationales. Certaines recherchent les conditions de production les plus avantageuses en termes de coût «Cost seeking strategy», d’autres recherchent les meilleures conditions de marché (Market seeking strategy)que alors d’autres recherche les meilleurs conditions de production en termes de connaissances, de recherche et de captal humain (Efficiency seeking strategy) 1- La recherche des meilleures conditions d’efficacité répond à une logique et une stratégie de compétitivité hors prix (efficiency seeking stratgy)
à partir du doc 2 montrez que certaines entreprises en recherchant à se différencier (innovation) ou en recherchant les avantages d’une main d’œuvre qualifiée et plus efficace (en termes de productivité, s’appuyer sur le doc 2), préfèrent payer un main d’œuvre plus chère amis disposer d’un capital humain pus important. Les entreprises décident ne fonction du CUT (Coût unitaire de production) qui dépend de la productivité et du coût du travail.
2-LA recherche de conditions de production plus avantageuses. Les pays où le coût du travail (salaire+ charges sociales) est plus élevée peuvent inciter les entreprises à délocaliser leurs production. 3-: le rapprochement d’un marché (Enfin troisième stratégie possible Market seeking strategy). Comme le montre le doc n°3 les IDE entrants sont encore majoritairement dirigés vers les pays développés (54 %) même si cela est moins vrai aujourd’hui qu’en 2000 où il représentaient 82.5 % des IDE entrants. Ce qi signifient que les iDE qui appartiennent aux mouvements de capitaux enregistrés dans le compte financier de la BP se dirigeaient très majoritairement vers des pays développés. En 2015 les pays en développement reçoivent 43.4 % des IDE entrants. Cependant beaucoup d’entreprises type FMN investissement d’abord dans des pays où elles ont un marché proche du marché domestique (même type d revenus, mêmes types de besoins).
Conclusion : on a constaté ces dernières années des flux de relocalisation vers les pays d’origine d ela part de certaines firmes américaines ou européennes en raison de l’augmentation du coût du travail dans les pays en développement. Cette tendance est elle en train de s’imposer et la création d’un pôle stratégique de compétitivité au tour de Paris Saclay incitera t-il davantage les 5 Propriété exclusivedeStudyrama.Toutereproductionoudiffusioninterditesans autorisation.
firmes à venir s’installer en France, c.à.d., à rechercher les atouts de la main d’œuvre qualifiée et d’infrastructures d qualité plutôt que des abs coûts de production ?
Dissertation Les instances d’intégration sont-elles toujours source de cohésion sociale ? Les notions : Les instances d’intégration: famille, école, travail, Etat Cohésion sociale: situation dans laquelle un groupe est solidaire et intégré. La cohésion sociale suppose l’existence de valeurs communes et l’attachement de individus à ces valeurs et aussi une forme d e solidarité entre les membres du groupe. La cohésion social favorise l’intégration des individus. La cohésion sociale est synonyme d’une société apaisée et cohérente, cimentée par des valeurs et des liens de solidarités forts entre ses membres. Chapitre concerné : Quel liens social dans les sociétés où s’affirme le primat de ’individu ? Introduction Comme l’ont montré Emile Durkheim puis Serge Paugam, le travail est une des instances d’intégration les plus importantes pour que le individus parviennent à « faire société ». Depuis un certains nombre d’année on a observé un certain délitement du lien social dans les pays où l’individualisme (en tant que valeur et synonyme d’émancipation des individus) s’est imposé. Certains sociologues sur la capacité des instances d’intégration traditionnelles (Famille, école, Travail) Nous verrons que les instances traditionnels d’intégration sont en crise et connaissent des difficultés à assurer l’intégration des individus en s’appuyant sur l’exemple de l’école et du travail) Mais nous verrons dans un second temps que les liens traditionnels n’en demeurent pas moins existant et toujours plus fondamentaux pour assurer cohésions sociale. Nous verrons notamment que l’école, la famille et le travail demeurent des instances incontournables pour assurer la paix sociale. I- La crise des instances d’intégration fragilise la cohésion sociale
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I-1) Le travail (augmentation du chômage, des FPE, ont fragilisé l’intégration social par le travail. Comme l’écrit Serge Paugam, le travail permet à l’individu de se réaliser (Homo Fabr), de consommer (Homo Oeconmicus) et d’être un être social qui peut avoir de relations avec les autres (Homo sociologicus). Or depuis une trentaine d’années le développement de formes particulières d’emploi ont entrainés un processus de désaffiliation chez certains individus exclus du marché du travail ou relégués dans des emplois précaires.
I- 2) L’école agit comme une agence de sélection et ne parvient plus intègre une partie de la jeunesse (180 0000 jeunes sortent du système scolaire chaque année sans diplôme or comme nous pouvons le constater avec le document n° 4) il existe une corrélation négative entre le niveau de diplôme te le taux de chômage. Le diplôme est un passeport pour l’emploi qui permet de s’intégrer sur le marche du travail donc dans la société. L’école républicaine échoue à intégrer une partie des jeunes et contribue à créer un sentiment d’exclusion (inverse de la cohésion).
I- 3) la famille avec l’augmentation du nombre de famille monoparentales, l’augmentation des divorces contribuent à fragiliser le lien social. S’appuyer sur le doc 3 pour montrer que la famille a connu une fragilisation et que celle ci est parfois source d’isolement et comme l’a montré Robert Castel de désaffiliation. En cas de cumul (perte d’emploi et aussi d’isolement familial), l’individu peu s retrouver dans unprocessus de désaffiliation et de rupture du lien social. II- La cohésion sociale est encore assurée par les instances traditionnelles (Travail, famille, école et pouvoirs publics)
II- 1 Néanmoins, le travail continue d’être le principal facteur d’intégration sociale et le CDI reste une norme. Comme o peut le voir dans le doc 1 le CDI représente plus des trois quarts des types de contrats et des formes d’emploi en France en 2016 selon l’INSEE. II 2- L’école entant qu’instance d’intégration contribue à la cohésions sociale (elle joue malgré tout le rôle d’ascenseur social). L’école permet grâce aux diplômes délivrés à participer à la cohésion sociale en facilitant les liens économiques et politiques II- 3 l’Etat en assurant une protection social et une solidarité collective permet aussi la cohésion sociale
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