Revue de presse « Défense » Date : 13 janvier 2011 Sommaire des ...

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Revue de presse « Défense » Date : 13 janvier 2011 Sommaire des ...

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• Publié par: upycixyq
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Revue de presse «Défense »

contact : [e-mail] Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la Revue de resse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir sur les forums de discussion de laCommunauté deDéfense. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt our son travail, toutes vos su estions sont les bienvenues.  

  Le titre de l’Aurore, du 13 janvier 1898   Date : 13 janvier 2011 Sommaire des articles ro osés 1   Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions :    Les deux Corées rétablissent une li ne de communication       insertion érationdeuxième chance : o      Internet . Le succès phénoménal du réseau social créé par Mark Zuckerber      Les émeutes de la mondialisation   2 Relations internationales - Europe de la défense - OTAN :     ensemble ler : Irak et Koweït veulent ré uerre de laSé uelles leurs contentieux      Terrorisme : l’axe Paris-Madrid      Mazar, îlot de paix au cœur de la tourmente afghane      Roumanie : la pécheresse et le club des égoïstes   3 Armements - Industries - Économie :       Patrouille maritime : Airbus modernise les P3 Orion Brésiliens   4 Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie :    L’école de guerre renaît le 20 janvier      Mission européenne de formation pour la Somalie : premier bilan   5 Zones de conflits :    Mort des deux otages au Sahel : une diversion nommée Mokhtar Bien Mokhtar      Tunisie : la révolte aux portes du palais de Carthage   6) Renseignements et menaces :

 

 Référendum au Sud Soudan : le uorum dé à atteint selon les sudistes    Situation en Côte d’Ivoire : les avis de Koudougoulais    Crise au liban : « Ce n’est rien comparé à ce qu’il va se passer. »    Côte d’Ivoire : l’honnêteté des médias fran mise en cause ais 7 Sécurité intérieure :    des centaines de Lois tou ours en attente de décrets d’application, selon un rapport du Sénat   8 Énergie environnement climat :    Au Brésil, les pluies ont fait plus de 335 morts en deux jours   9 Géopolitique de la culture :    Petite leçon de francophobie   10 Géopolitique de l’information :    Lafarge et La Poste traquent leurs vulnérabilités informatiques    Hadopi : les récidivistes vont recevoir les seconds mails d’avertissement     débit mobile : une plateforme de tests LTE / 4G bientôtTrès haut dis onible en Breta ne    L’hébergeur OVH lance un accès ADSL grand public à prix cassé    le téléchargement direct sous surveillance et resteLa SPPF place mobilisée sur le P2P    Evolution 2010 du marché mondial de la télévision    Bull et l’INRIA relèvent les défis des supercalculateurs de demain    Une sensation, et un palier technique franchi, au CES 2011 : le ‘dual core’ tegra 2 de LG avec Nvidia   Opération Tunisia » : la cyberattaque d’Anonymus aux côtés des « manifestants tunisiens, face à « Ammar » . 11  Jour :Jour a rès le 13 janvier    12 presse internationale en langue étrangère :Revue de     IK Warshi sBrazil turns awa   Oman, Pakistan Navy seek Partnerships       Commander of NATO Task Force 508 Visits Chinese naval Frigate     ossible based in Severomorsrk and VladivostokMistrals to be    Mistral construction in Russia, but not b ach ov Pu 13 Titres d’articles publiés sur le site de la revue Défense de l’IHEDN : http://www.cybel.fr/html/Communaute/defense/forums/index.php    

 ***** Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous ouvez contacter directement le res onsable de thème ou réagir sur les orums de discussion de la Communauté deDéfense.      1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS - MISSIONS  

   THEME 1 - 1: Les deux Corées rétablissent une ligne de communication   Source, journal ou site Internet : Midi Libre   Date : 13 anvier 2011 Auteur : Adressé par : Jean6François Mazaleyrat

Les deux Corées ont rétabli mercredi une ligne de communication au village frontalier du Panmunjom, après huit mois de sus ension suite à une uerelle entre les deux arties née du naufra e en mars dernier d’une corvette sud-coréenne, a-t-on annoncé mercredi de source officielle à Séoul. Selon une source au ministère sud-coréen de l’Unification, citée ar des médias, les autorités nord-coréennes ont ro osé de rétablir la communication au niveau de cette ligne dans la journée et ont sollicité leurs homologues sud-coréens pou effectuer des tests techniques. Après le rétablissement de la liaison, les deux parties ont communiqué pendant une dizaine de minutes, a précisé le ministère. Cette ligne de communication de la Croix Rouge au village de Panmunjom a été coupée par la Corée du Nord après que la Corée du Sud l’eut accusée d’avoir causé le naufra e d’une corvette sud-coréenne en mars dernier. Ces nouveaux dévelo ements interviennent au lendemain de l’annonce par Pyongyang de sa volonté de reprendre le dialogue avec Séoul afin d’aplanir les divergences entre les deux parties.

   THEME 1 - 2:  insertion érationdeuxième chance : o   Source, ournal ou site Internet : Valeurs actuelles   Date : 13 janvier 2011 Auteur : Vladimir de Gmeline Adressé ar : Jean6François Mazale rat

Photo © Patrick Iafrate

Comment “re êcher” des eunes sans di lôme ni ualification ? C’est la mission de l’E ide, l’Établissemen public d’insertion de la Défense. Un mélange de rigueur militaire et de pédagogie adaptée à un objecti essentiel : l’autonomie. Reportage dans deux centres, à Doullens et à Marseille.

Sa ement assis sur des fauteuils en salle de conférences, les cin arçons semblent un peu dubitatifs : « C’est plus pareil. De notre temps, on étai mieux tenus… » Dehors, les champs sont figés par le froid et la neige. Florent, Adrien, Francis, Ali et Guillaume ont les cheveux courts, des tenues bleues et de grosses chaussures aux pieds. « Les nouveaux, ils se permetten des choses. C’est as normal… », continue Florent. Il est arrivé ici il a huit mois et, décidément, il trouve que les choses ont changé : il n’y a plus de valeurs, le respect se perd… C’est un “chti” blond aux yeux bleus, la peau fouettée par le rude climat de cet hiver picard. Avant, il ne faisait pas grand-chose. En fait, rien. Si, du foot. Un peu de fumette, des bières. C’est tout. Aujourd’hui, il s’apprête à signer un contrat dans une entreprise de bâtiment de la ré ion. Il se lève tôt, a a ris à vivre en collectivité, à être constant dans l’effort, à être à l’heure aux rendez-vous avec de futurs employeurs. Et regarde les nouveaux arrivants avec l’assurance du vieux briscard qui en a vu d’autres, et qui aimerait un peu de silence dans les rangs ! Nous sommes au centre Epide (Établissement public d’insertion de la Défense, placé sous la triple tutelle des ministères de l Défense, de l’Emploi et de la Ville) de Doullens, dans la Somme. Une ancienne base de l’armée de l’air, reconvertie en 2006. De uis notre remier re orta e ici, en uin de cette année-là (Valeurs actuelles no 3630), les bâtiments se sont modernisés et des installations sportives ont poussé un peu partout. Il existe

vingt centres, répartis sur tout le territoire. Les trois premiers ont ouvert en 2005, à Montry (Seine-et-Marne), Velet (Saône-et-Loire) et Montlhér (Essonne). Doullens était le uatrième : un établissement ionnier. Ici, on accueille des jeunes en difficulté de 18 à 25 ans, sans diplôme ni qualification professionnelle. Pas des délin uants, mais as loin our certains… Des ar ons et des filles sortis du circuit, ui, à force d’échecs, se sont repliés sur eux-mêmes et tournés vers leurs amis pas mieux lotis qu’eux, masquant leur absence de confiance en eux derrière l’agressivité et le refus des contraintes. Objectif, les aider à se remettre sur les rails en s’a u ant sur trois iliers : la remise à niveau scolaire, l’éducation civi ue et com ortementale et l préparation à l’insertion professionnelle. Une dernière chance pour éviter de basculer. Plus de quatre ans après le début de l’expérience, les résultats sont là (lire notre entretien page 14).

À les entendre, il faudrait beaucoup plus de discipline

Le directeur du centre, Didier Hirsch, colonel de l’armée de l’air à la retraite, était là en 2006. Rien ne l’amuse lus ue les réserves des anciens sur le com ortement des nouveaux : « a fait lus de uatre ans qu’on entend ça. Tous les six mois, c’est la même chanson ! Ils ont oublié qu’ils étaient exactement pareils en arrivant, sinon pire. » Florent et ses amis le reconnaissent aisément, même s’ils ont leur opinion sur l’organisation “de leur temps” et maintenant… À les entendre, il faudrait beaucoup plus de discipline. Ces jeunes en mal de repères sont demandeurs. Mais contrairement à ce qu’on a pu imaginer en raison d’un encadrement d’ori ine militaire au dé art, la éda o ie des E ide n’est as une éda o ie du bâton. Les Epide ne sont pas des centres de redressement pour caïds irrécupérables. Il s’agit d’emporter l’adhésion, et ce n’est pas pour rien que les élèves ont ici le titre de “volontaires à l’insertion” (VI). On vient ici de son plein gré, on peut choisir d’en repartir, et aussi en être renvoyé. Certains se rendent vite compte que le système n’est pas pour eux. « On ne peut pas pénaliser tout un groupe à cause de fauteurs de troubles, explique Didier Hirsch. À cha ue incor oration, il en a ui sont exclus dans les uinze remiers ours, cela se fait naturellement. » Depuis deux jours, une vingtaine de candidats sont arrivés au centre de Doullens. Pour eux, c’est un choc. Habitués à n’en faire qu’à leur tête, les voilà levés à 6 heures, testés en français et en maths, obligés de maintenir leur attention durant les présentations. Le matin même, dans une salle de conférences, un cadre explique “l’accompagnement social” : droits et devoirs, situations administratives, prestations. Un ensemble de notions dont la plupart n’avaient même pas idée. Un garçon au crâne rasé semble particulièrement intéressé par tout ce qui a trait à d’éventuels ennuis judiciaires : « Monsieur, si on est ici, c’est arce u’on veut se calmer… Mais si on est en attente de u ement, comment a se asse ? » « Si vous avez un petit passé judiciaire, nous étudierons votre situation ensemble, et nous trouverons la solution appropriée. » Le garçon ne semble qu’à moitié rassuré : « Oui, mais ça restera entre nous, hein ! La » réponse est polie, mais sans faux-fuyants : « Dans la mesure du possible, cela restera entre nous. Mais celui qui a une peine à purger la purgera, et il reviendra à l’Epide ensuite. » Certains viennent à l’Epide comme d’autres à la Lé ion étran ère, en ensant trouver une rotection contre une condamnation. « L’idée est de les mettre en situation de réussite, explique Didier Hirsch. Il serait contre-productif qu’ils attendent leur sortie de chez nous pour être incarcérés ! Au tout début, nous avons eu ce genre d’échec, des jeunes rattrapés par leurs déboires judiciaires alors qu’ils avaient fait un bond en avant grâce à l’Epide. Nous ne voulons pas que cela se reproduise. » Au premier rang, une jeune fille pouffe de rire. Derrière elle, un grand gaillard à ca uche s’ima ine u’elle se mo ue de lui. Ils s’a ostro hent, mouvement dans la salle, le cadre intervient : « Monsieur, vous avez un langage bien cavalier… » Une minute plus tard, le « sale pute ! » est lâché. «    Monsieur, vous sortez ! » La situation est tendue, mais le cadre ne se départit jamais de son calme : « Nous dispensons des cours pour apprendre à gérer ce genre de situation, continue Didier Hirsch. Toute cette agressivité vient du fait qu’ils n’ont pas confiance en eux. Nous les respectons, les vouvoyons, ils n’on amais connu a. De la chose militaire, nous avons conservé le cadre, les valeurs, la cohésion, mais ce n’est pas du militaire “bêta”. La première chose à savoir pour un cadre : “Si l’on veut être respecté, il faut être respectable”. Ensuite, il faut accepter, au départ, de ne pas avoir le dernier mot, encaisser les insultes. Ça, ce n’est pas dans la culture militaire, c’est difficile mais ce qui compte, ce sont les progrès, petit à petit emporter l’adhésion du jeune, et le résultat final. » Pour deux d’entre eux ce jour-là, il n’y aura