The Pier 21 Story
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Description

  • cours - matière potentielle : route
  • redaction - matière potentielle : originale
  • cours - matière potentielle : du mouvement de résistance de son pays natal
  • cours - matière potentielle : des vingt années
  • cours - matière potentielle : la guerre
  • mémoire - matière potentielle : des nombreuses personnes
  • exposé
L'histoire du Quai 21 Halifax, de 1924 à 1971 Préparé par Affaires publiques Région de la Nouvelle-Écosse Commission de l'emploi et de l'immigration du Canada
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Langue Français

Extrait

L’histoire du Quai 21
Halifax, de 1924 à 1971

Préparé par
Affaires publiques
Région de la Nouvelle-Écosse
Commission de l'emploi et
de l'immigration du Canada
Préface

Pendant cinquante ans, les gens travaillant au Quai 21 jouèrent un rôle essentiel dans l'histoire de
l'immigration du Canada. Durant cette période, plus de 1,5 million de nouveaux Canadiens ont rejoint notre
pays par les portes du Quai 21 dans le but d’entamer une nouvelle vie.

Pendant de longues heures, à travers la douleur et la frustration, un groupe d’individus a représenté le
Canada. Grâce à leur dévouement, ils ont représenté les idéaux de la fonction publique.

Ce groupe était composé de bénévoles en provenance d’églises et d’autres organismes de services
sociaux, ainsi que d’employés de divers organismes fédéraux incluant, bien entendu, nos agents
d'immigration.

Ils ont accueilli des étrangers d’autres pays lors de plusieurs événements annuels – à Noël, par exemple. Ils
ont communiqué avec des centaines de milliers de personnes, souvent dans une langue qu’ils ne
comprenaient même pas.

Ils ont dû s’occuper de milliers de cas particuliers en se faisant rassurants, en les encourageant et en leur
fournissant l’information nécessaire.

Une époque est révolue. Aujourd’hui, le nombre de nouveaux Canadiens arrivant sur nos côtes a diminué.
Les grands paquebots qui avaient l’habitude de transporter des centaines de milliers de personnes parlant
des langues étrangères font maintenant partie de notre passé.

Les nouveaux immigrants arrivent maintenant le plus souvent par avion, directement à l’un des 31 Centres
d’Immigration Canada.

Cette brève histoire du Quai 21 est dédiée aux bénévoles et aux employés qui accueillirent les nouveaux
arrivants au Quai 21.

J.P. LeBlanc
Directeur général
Région de la Nouvelle-Écosse
Commission de l'emploi et de l'immigration du Canada Remerciements

Les Affaires publiques de la région de la Nouvelle-Écosse sont fières de restituer l’histoire du Quai 21,
honorant ainsi les personnes qui ont agi en vrais humanitaires lorsqu’ils accueillirent des milliers de
nouveaux Canadiens par le port d’entrée d’Halifax. Il y a sans doute plusieurs récits de l'histoire du Quai 21
qui ne nous seront jamais dévoilés.

Nous aimerions tout d’abord remercier Mollie Gallagher, qui fit les recherches et la rédaction originale.

Nous souhaitons également témoigner notre reconnaissance au Père J.R. Brown ainsi qu’au révérend
J.P.C. Fraser, qui nous ont rapporté les histoires des leurs au sujet du Quai 21, tout comme le firent
d’ailleurs les employés à l'immigration John Hood, Gordon Low, Frank Wright, Gordon Thomas et Bill
Marks.

Les photographies présentées sont issues de nos propres dossiers ainsi que de la collection du révérend
J.P.C. Fraser et de celle du Conseil des ports nationaux.

Nous aimerions finalement remercier Les Gallagher, notre agent du service d’information, pour les
retouches finales apportées au document.

W.C. Boyle
Directeur régional des Affaires publiques
Région de la Nouvelle-Écosse
Commission de l'emploi et de l'immigration du Canada
Halifax était, en 1924, une ville résolument tournée vers l'avenir. Quelques années auparavant, elle avait
souffert de la guerre avec l’explosion dévastatrice de 1917 et les émeutes de 1918. En 1924, bien qu’elle ne
fût pas encore remise sur pied, les signes de la relance se faisaient déjà sentir.

Le recensement de 1921 nous montre que, effectivement, la population de la ville fit un bond de 25 % de 1911
à 1921, pour atteindre plus de 58 000 habitants. Dartmouth avait, alors, permis l’ajout de près de 8 000
individus à la région métropolitaine. La construction d’une gare terminale temporaire, en bois, venait d’être
achevée dans l'extrémité sud de la ville afin de remplacer l’ancienne Gare du Nord, considérablement
endommagée par l'explosion de 1917. Une station de radiodiffusion expérimentale située dans le Marble
Building depuis quatre ans allait bientôt être remplacée par la première station radio permanente de la ville,
CHNS. Fait étonnant, à la même époque, Alcock et Brown allaient réussir le premier vol transatlantique
jusqu’au Old Country (Vieux Pays), tel que de nombreux Haligoniens de l'île de Terre-Neuve l’appellent
encore.

Mais plus importante encore que ces innovations dernier cri pour l’essor de la ville et du pays, il y avait cette
recrudescence de la vague d'immigrants entrant au Canada par le port d’Halifax. Le nombre d’immigrants,
qui était passé de plus de 400 000 individus en 1913 à seulement 42 000 lors de la dernière année de la
guerre, était de nouveau à la hausse. Il grimpa à près de 134 000 en 1923 et restera sensiblement le même
pour le reste de la décennie.

L'immigration fut une composante essentielle de la croissance du Canada, celle-ci étant responsable de la
plus grande partie de l'augmentation de la population totale entre 1901 et 1931. Puisque la grande majorité
des immigrants provenait d'Europe, la plupart d’entre eux étaient tenus de passer par Halifax dans leur
poursuite d'un avenir meilleur. Halifax était donc, déjà, pourvue d’une longue histoire colorée, caractérisée
par l’accueil d'immigrants et qui commença en 1869 avec la première Loi canadienne sur l'immigration.
Celle-ci favorisa l’établissement d’un bureau d’immigration à Halifax, ainsi que d'autres à Saint John,
Québec, Montréal, Ottawa, Kingston, Toronto et Hamilton.

Bien que les dossiers d’immigration canadiens aient été conservés depuis l'arrivée du SS PERUVIAN au
erQuébec le 1 mai 1865, les dossiers de la ville d’Halifax ne furent officiellement reconnus et conservés à
Ottawa qu’une fois Halifax déclarée port d'entrée, au mois de janvier 1881. Au début de la Première Guerre
mondiale, la ville s’était déjà occupée de centaines de milliers d'immigrants dans le nouveau pays de leurs
espoirs.

Avant les années 1920, l’arrivée des immigrants se faisait au Quai 21 situé dans le nord de la ville, près de
la Gare du Nord – ou de la station de North Street. Les employés du Quai 2 travaillaient en étroite
collaboration avec le poste de quarantaine de l'île Lawlors à Eastern Passage et avec l'hôpital de
quarantaine Rockhead du secteur nord d’Halifax. L’hôpital Rockhead a maintenu ses activités jusque dans
les années 1960 et, en 1957, son personnel avait atteint les trente-huit employés au moment où il fut
transformé, temporairement, en foyer pour réfugiés hongrois.

Malheureusement, les installations du Quai 2 furent en grande partie détruites lors de l'explosion de 1917
et, pendant les sept années qui allaient suivre, l’accueil des immigrants se ferait de manière plutôt
rudimentaire. Le début des années 1920, caractérisé par la vague d’Européens fuyant les conséquences de
la guerre, s’avéra particulièrement difficile. Halifax était à cette époque le principal port d'entrée pour les
immigrants et la première impression de leur pays d'adoption allait les décevoir, alors qu’ils passaient par le
processus officiel de débarquement. Le paysage désolé et dévasté du secteur Nord ne peut leur avoir laissé
la meilleure des impressions.

En 1924, cependant, la situation allait finalement être corrigée : les installations furent ouvertes en joignant
la station de chemin de fer temporaire du secteur sud à un grand bâtiment bien aéré lequel, pour plus de
quarante ans, portera le nom de « Quai 21 », terme si familier à des centaines de milliers d'immigrants.

« Le Quai 21 » était réellement un complexe composé de bâtiments reliés par une rampe à la gare et comportant des installations telles que le Service d'immigration, la Douane, la Santé et le Bien-
être, l'Agriculture, la Croix-Rouge, une salle d'attente, un restaurant avec une salle à manger, une
cantine où l'on pouvait acheter le nécessaire pour le voyage de train, une pouponnière, un hôpital
avec un bloc opératoire, un centre de détention, une cuisine, des dortoirs, ainsi qu’une promenade
surplombant le port. Les descriptions du Quai 21 changèrent au fil des ans, devenant
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