IntégratIon urbaIne InteractIons socIales un centre d accueil pour demandeurs d asile au centre ville de colmar
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Description

Niveau: Supérieures
IntégratIon urbaIne, InteractIons socIales un centre d'accueil pour demandeurs d'asile au centre ville de colmar INSA STRASBOURG DEPARTMENT ARCHITECTURE Rapport de soutenance PFE Directeur de diplôme: Michel Spitz Juin 2011 Anne Wolff 1

  • architecture politique

  • cœur d'îlot

  • choix des sujets

  • centre d'accueil pour demandeurs d'asile au centre ville de colmar

  • paysage social


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Informations

Publié par
Publié le 01 juin 2011
Nombre de lectures 62
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Extrait

INSA STRASBOURG
DEPARTMENT ARCHITECTURE
Anne Wolff
IntégratIon urbaIne, InteractIons socIales
un centre d’accueil pour demandeurs d’asile au centre ville de colmar
Rapport de soutenance PFE
Directeur de diplôme: Michel Spitz
Juin 2011 1PLAN
III. Autre parte : site d’implantaton.Introducton.
III. 1. Choix de la ville.
III.1.1. Situaton.
III.1.2. Histoire urbaine.I. Choix du sujet.
III.1.3. Chifres et paysage social.
I. 1. L’architecture, outl politque du vivre ensemble.
I. 2. Sujets abandonnés : diférents prétextes de partage. III. 2. Choix du terrain.
1.3. Radicalisaton du prétexte.
III.2.1. Revendicaton d’une place dans le cœur de ville.
S’implanter à la limite Est.
Profter d’une situaton unique en centre-ville.II. Contexte = Terrain social : pour qui ?
III.2.2. Ilot déstructuré.II. 1. La demande d’asile en France.
Cœur d’îlot mité par le statonnement.II.1.1. Histoire.
Front bât incomplet et inégal.II.1.2. Lois et procédures.
Limites déséquilibrées de l’îlot.Les lois.
Les démarches. PLU.
Fonctons : actvités tertaires.L’atente.
II.1.3. Chifres.
III. 3. Connaître les besoins de la ville.
Projets en cours.II. 2. Rencontres et visites.
PLH.
PDU.II.2.1. Connaître les propositons de logement actuelles.
Défcit dans les liaisons douces.II.2.1.1. Système théorique : défniton et quantfcaton.
Défniton.
Quantfcaton.
II.2.1.2. Système concret en Alsace : visites de centres. IV. Projet = histoire de rapports.
Centres déplorés.
IV.1. Rapport Public/privé.Centres visités.
IV. 1.1. Caractère traversant de la parcelle.Lieu de vie, mais aussi de travail pour les travailleurs sociaux.
IV. 1.2. Rapport aux rues.
II.2.2. Connaître la dynamique des demandeurs d’asile. IV. 1.3. Rapports avec les voisins.
II.2.2.1. Rencontre Laurence.
IV.2. Typologie.II.2.2.2. Expériences personnelles.
IV. 2.1. CADA: adopton du principe des « Unités de Vie ».
IV. 2.1. Logements en général.II.3. Ebauche de programme : objectf interactons et interactons sociales.
IV. 3.3. Rencontre entre les logements : utlisaton de la
coursive. 2V. Diférentes étapes.
IV.3.1. Esquisse.
IV.3.2. Avant-projet.
IV.3.3. Projet.
Conclusion.
Remerciements.
Annexes.
Défnitons.
Entretens.
34INTRODUCTION
Dans la mesure où l’homme est un animal politque, l’architecture est un outl
politque. Elle est révélatrice du rapport que l’on a à l’autre. Elle est aussi génératrice
de rencontres.
Dans mon PFE, j’ai donc cherché à metre en œuvre cete architecture
politque.
Le choix du sujet n’a pas été évident. Finalement, il s’agit d’un centre d’accueil
pour demandeurs d’asile (CADA). Cela relève moins de condescendance envers les
demandeurs d’asile sans abris que d’une réacton face à la défaillance du système
d’hébergement ofert et de son décalage par rapport au public concerné. En efet, non
seulement le nombre de places existantes est largement insufsant par rapport à la
demande mais en plus les conditons d’hygiène y sont souvent plus que limites et la
confguraton des chambres inadaptées à l’accueil de familles. Le thème du diplôme
tent néanmoins à une volonté de dépassement des dysfonctonnement et des
préjugés pour accorder plus d’intérêt aux personnes elles-même et pour la vie que l’on
peut construire autour de l’échange.
La ville choisie comme cadre est Colmar. Cete ville moyenne et provinciale
est porteuse d’une identté forte. Située au coeur des vignobles d’Alsace, encadrée
par les Vosges et la Forêt Noire, elle a été bien préservée au fl du temps. Elle
présente les enjeux urbains qui en découlent. Elle bénéfcie d’une richesse historique
impressionnante mais semble éprouver des difcultés à se tourner efcacement vers
l’avenir.
Finalement, l’ambiton d’implanter un CADA à Colmar est de dépasser les
préjugés. Il s’agit de ménager une place pour l’autre, celui que l’on accueille en vertu
de l’hospitalité de base, chez soi, et donc en plein cœur de sa ville. Un système devra
donc être mis en place pour rendre cela possible et naturel.
Le travail que j’ai efectué n’aura pas été linéaire. Il aura supposé de nombreux
aller-retours entre programme et contexte mais aussi entre intuitons et réalité.
5laissée découragée. J’avais aussi peur de foncer tête baissée dans ma première idée I . Choix du sujet.
puisque, dit-on, en architecture, il faut toujours se remetre en queston. Du coup,
voulant bien faire les choses, j’ai opté pour d’autres projets.
I. 1. L’architecture, outl politque du vivre ensemble.
afche d’un spectacle du groupe A partr du moment où l’homme est un animal politque, l’architecture devient
un outl politque. Elle est en efet le cadre mais aussi un élément générateur d’actvité
sociale et d’échanges.
L’architecture est alors porteuse d’émotons. On s’y sent en sécurité et par
conséquent, libre de s’arrêter, d’écouter et de s’exprimer. Parallèlement, des choses
aussi simples que la lumière du soleil ou le bruit de la pluie peuvent y être sublimées,
révélant alors un espace qui vit, et donc un espace où l’on se sent vivre.
C’est ce que j’atends de l’architecture : qu’elle ofre des espaces qui
permetent d’apprécier chacun des moments de l’existence, où un rayon de soleil y
prenne autant de force qu’un sourire. Le bien-être peut se retrouver partout, que cela
soit dans des lieux de repos, de contemplaton ou encore de rencontre à l’autre.
Pour mon projet de diplôme, j’ai donc cherché des prétextes pour créer des
lieux qui resttueraient le temps, l’échange, et la qualité de vie.
I. 2. Sujets abandonnés : diférents prétextes de partage.
Le seul pré-requis pour le choix du sujet de diplôme était donc ses
potentalités pour créer des espaces de partage, avec un traitement qui pourrait
être assez fn. Le choix du support d’étude restait donc partculièrement large.
Paradoxalement, celui-ci n’a pas été immédiat.
Il a supposé plusieurs faux départs, avec visites sur le terrain et collecte de bon
nombre d’informatons à chaque fois. côte vue depuis Beuzec-cap-Sizun
J’ai d’abord pensé à une salle pour le groupe celtque de Beuzec-cap-Sizun
(Finistère) dont le Bagad et les danseurs sont en première catégorie, selon les normes
des diférents concours interceltques. L’équipement requis répondait à un besoin
exprimé par le groupe et les collectvités locales. Le rapport aux racines culturelles,
à la fête et aux grands paysages de la côte bretonne étaient des points qui me
paraissaient prometeurs. J’aurais aimé associer cete salle à d’autres éléments de
programme tels que des ateliers et de l’hébergement afn d’accueillir temporairement
d’autres artstes (peintres, écrivains, photographes, sculpteurs…). J’ai débuté mes
recherches dans un réel souci de réalisme. Puis, j’ai appris que si la salle n’existait pas
encore, c’est que les autres collectvités de la communauté de communes étaient déjà
équipées bien que cela soit avec des salles de taille insufsante. Par ailleurs, du fait
des jalousies locales, la constructon d’un vrai centre était plus qu’invraisemblable. En
ajoutant à cela, la distance à parcourir et l’absence d’idée précise de terrain, je me suis
6 Ensuite, la réhabilitaton d’un bâtment de l’architecte Javier Ferrero sur la J’ai aussi imaginé que je pourrais concevoir un parcours sur les toits parisiens.
Ribera de Curtdores, à Madrid, a retenu mon atenton. Ayant découvert Madrid lors Cela aurait pu permetre de densifer tout en proposant une séquence de promenade/
de mes diférents séjours en Espagne (ERASMUS puis stage), j’ai été séduite par la espaces de rencontre/points de vue qui aurait été une alternatve au cheminement
qualité de vie dans cete capitale européenne dynamique . dans des rues devenues impersonnelles. J’aimais le côté hors du commun et ludique
Le bâtment en queston a accueilli de multples actvités au cours de son d’un tel projet. Cete fois, en plus de l’absence de programme fondé et de réelles
histoire entre lesquelles on peut citer le ballet classique de Madrid. Il est situé dans difcultés techniques, je devais faire face à une connaissance insufsante du terrain de
une des rues envahies par le rastro, marché aux puces, le dimanche matn. Le quarter, jeux.
la Latna, proche de Lavapiés, est riche d’une grande mixité ethnique. C’est un univers
vivant mais qui a tendance à

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