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Niveau: Supérieur, Master
Université de Rouen Master 1 EFCS - Mathématiques 2011–2012 Algorithmique et logiciels mathématiques 2 TP 7 : Intégration numérique Il est en général impossible de calculer l'intégrale d'une fonction sur un intervalle (dès qu'on ne connait pas d'intégrale de la fonction et que les mé- thodes classiques, intégration par parties ou changement de variables, ne s'appliquent pas). Par exemple, on ne peut pas calculer de manière exacte ∫ 1 0 exp(?x 2)dx. C'est pour cela qu'on met en œuvre des méthodes numériques. Plus généra- lement, d'ailleurs, les outils de calcul numérique (calculatrices, ordinateurs) auront forcément recours à ces méthodes numériques. Étant donné une fonction f : [a, b] f : [a,b] ??R assez régulière (au moins continue, voire C 1 ou plus au besoin), on notera I( f )= ∫ b a f (x)dx son intégrale, et on cherche des méthodes permettant d'approcher la valeur de I( f ) à l'aide des valeurs de f en un nombre fini de points a≤ x0 < x1 < ·· · < xn ≤ b. On appelle ces méthodes des méthodes de quadrature, ou d'intégration numérique. La qualité d'une méthode de quadrature se mesure à son degré de précision (ou degré d'exactitude) qui est le degré maximal d'un polynôme pour lequel la méthode de quadrature donne la valeur exacte de l'intégrale.

  • méthode

  • outils de calcul numérique

  • degré de précision

  • intégration numérique

  • développement de taylor-lagrange au point x0

  • πn


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55

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Français

PCSI A 20092010
Informatique
TP 7 : suites récurrentes.
1 Méthodesd’étude d’une suite récurrente.
1.1Positionduproblème
On considère une fonctionf:IRet une suite (un)nNdéfinie par la relation de récurrence : u0I nN, un+1=f(un)
Lycée Brizeux
La première chose à faire est de s’assurer quela suite est bien définie. Par exemple, on peut chercher une partieDItelle quef(D)D. La suite (un)nNest alors uniquement déterminée paru0D. Intéressonsnous à la convergence de la suite.
1.2 Pointfixe
Nous avons le résultat suivant : Proposition. Sif:IIest continue et si (un)nNconverge vers un réellIalorslest un point fixe def, i.e. f(l) =l.
Démonstration.Supposons que limun=l. Commefest continue enl, on a limf(un) =f(l). Or limun+1= limun. Ainsi la suite (un+1) = (f(un)) converge aussi versldonc par unicité de la limitef(l) =l.
Lorsque la suite est convergente, la limite est è chercher parmi les points fixes de la fonction. Il s’agit de maintenant de trouver des critères de convergence
1.3Fonctionsmonotones
1.3.1 Lafonctionfest croissante
Proposition. Soitf:IIune fonction croissante. Alors toute suite récurrente (un) associée àfest monotone. Ainsi, 1. siu1u0alors (un;) est croissante 2. siu1u0alors (un) est décroissante.
Démonstration.On supposeu0u1. Si pour un entiern, on aunun+1alors commefest croissante f(un)f(un+1) soitun+1un+2. On a montré par récurrence surnque (un) est croissante. La preuve est identique siu1u0.
Remarques : 1. Sila fonctionfest croissante et l’intervalleIest borné alors (un) est une suite monotone bornée, ce qui garantit sa convergence .
1
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