L’énigme d Akhénaton
52 pages
Français

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L’énigme d'Akhénaton

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Description

Guerric, sa cousine Gladys et Jules, leur ami de Saint-Malo se retrouvent à toutes les vacances sous le chapiteau du cirque Gloria ! Ils sont à l’affût des tracas et des petites injustices de la vie. Leur goût de la vérité et de l’aventure les pousse à élucider tous les mystères !

Un matin, Guerric, Gladys et Jules sont réveillés par un hennissement. Abandonné dans le champ voisin du cirque, un cheval est gravement blessé. Les enfants recherchent son propriétaire et découvrent une curieuse demeure qui semble abandonnée.

Une belle histoire d'amitié, une aventure passionnante, les héros de Magnificat Junior nous offrent un très beau roman ancré dans les valeurs chrétiennes.


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 05 octobre 2012
Nombre de lectures 42
EAN13 9782728917617
Langue Français

Extrait

Image couverture
Page de titre

À mes enfants

« J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;

j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;

j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;

j’étais nu, et vous m’avez habillé ;

j’étais malade, et vous m’avez visité ;

j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »

Matthieu 25, 35-36

GuerricGuerric a 9 ans et demi. Il est jongleur comme son père, Guimer. Guerric a perdu sa maman alors qu’il était bébé mais cela n’entame en rien sa joie de vivre. C’est un fonceur qui se lance avec passion dans chaque nouvelle aventure… un peu trop vite parfois !
GladysGladys, la cousine de Guerric, a 10 ans et demi. Plus réfléchie que les deux garçons, elle est aussi plus attentive aux autres. Trapéziste comme ses parents, Gaétan et Guénolé, Gladys n’a rien d’une peureuse. L’aventure et le risque ne l’effraient pas.
JulesJules, 10 ans, a rencontré Guerric et Gladys lors d’un passage du cirque Gloria à Saint-Malo, où il vit avec sa famille. Il profite des vacances pour rejoindre le cirque Gloria dans sa tournée, mais il a le chic pour se mettre dans des situations embarrassantes !
Chapitre premier
Rencontre au petit matin
Un bruyant hennissement déchira l’air et réveilla Gladys en sursaut. Dehors, le soleil venait à peine de se lever. Guerric et Jules dormaient encore profondément dans la petite chambre de la caravane où les trois amis s’étaient installés le temps des vacances.
– Vous avez entendu ? lança Gladys aux garçons.
Guerric se retourna dans son lit en bougonnant. Jules ne broncha même pas. Gladys crut avoir rêvé quand un deuxième hennissement perça le silence. Cette fois-ci, elle se redressa dans son lit et tendit l’oreille. Elle en était sûre maintenant : il y avait un cheval dehors.
Au cirque Gloria, il y avait toujours des chevaux dehors et cela n’aurait pas dû surprendre Gladys. Seulement, les animaux n’étaient pas installés près des caravanes d’habitation. Ils étaient regroupés à l’écart, dans un endroit où leurs grognements et leurs cris ne risquaient pas de troubler le sommeil des artistes du cirque. Hippo, l’hippopotame nain de son cousin Guerric, était même encore plus à l’écart que les autres car il ronflait si fort qu’il aurait réveillé tout le camp. Mais le cheval que Gladys entendait piétiner et s’ébrouer semblait être tout proche. Ce n’était pas normal. S’il s’était échappé, elle devait absolument prévenir Gwendoline, l’écuyère, pour qu’elle le ramène à son écurie. Un bon cheval coûtait cher, sans compter le temps passé à le dresser. En perdre un serait très ennuyeux pour le cirque tout entier.
Gladys repoussa sa couette et sortit de son lit en prenant garde à ne pas marcher sur Jules qui dormait par terre sur un matelas. Elle se glissa hors de la chambre, puis ouvrit la porte de la caravane de ses parents sans faire de bruit. Dehors, l’air était très doux malgré l’heure matinale. Comme souvent au mois de juillet, c’était à ce moment de la journée que la température était la plus agréable.
Gladys regarda autour d’elle. Le cirque Gloria était arrivé à Figeac la veille, en fin d’après-midi. Gontran et toute son équipe de monteurs s’étaient alors dépêchés de dresser le chapiteau avant que la nuit tombe. Pour aller plus vite, tous les hommes du cirque leur avaient prêté main-forte. Pendant ce temps, Gaston le vétérinaire et Gildas le dompteur s’étaient chargés d’installer les animaux. Dans les caravanes, les femmes et les enfants remettaient tout en place pour la semaine à venir. Elles réinstallaient les lampes, les chaises, les coussins… tout ce qu’elles rangeaient soigneusement avant chaque voyage car cela risquait de valdinguer dans la caravane pendant les longs trajets d’une ville à l’autre. Certes le convoi du cirque n’avançait jamais très vite, mais les virages et les routes cabossées secouaient les caravanes comme des paniers à salade parfois.
L’installation du cirque avait pris du temps. Tout le monde s’était couché très tard. À cette heure matinale, le campement était encore endormi.
Gladys observa le camp avec attention sans rien apercevoir d’anormal. Elle allait rentrer dans la caravane lorsqu’elle entendit un cheval souffler bruyamment. Le bruit venait de derrière elle.
La jeune trapéziste contourna la caravane. Elle marchait lentement en restant sur ses gardes. Gwendoline lui avait souvent répété qu’il fallait toujours se montrer prudent avec les chevaux.
– Ils peuvent être imprévisibles, lui avait-elle expliqué. Approche-les toujours calmement et évite les gestes brusques. Ce sont des animaux très puissants. S’ils te bousculent, ruent ou te piétinent, ils peuvent te blesser gravement.
À l’arrière du campement, Gladys découvrit un vaste champ entouré de barbelés qu’elle n’avait pas remarqué en arrivant. Il était couvert d’herbes hautes dont on aurait pu faire du foin. C’est alors qu’elle l’aperçut : un immense cheval noir qui allait et venait au milieu du pré.
Parfois, l’animal s’arrêtait, frappait le sol de ses sabots et secouait son encolure en soufflant bruyamment par les naseaux. Gladys n’avait jamais vu un cheval se comporter ainsi. On l’aurait dit comme fou. Elle n’avait jamais vu non plus un aussi bel animal. Sa robe noire luisait. Ses muscles puissants saillaient sous la peau et frémissaient. Sa crinière volait à chacune de ses volte-face. Elle était longue et soyeuse.
Gladys ne pouvait détacher ses yeux de l’animal. Soudain, il tourna la tête vers elle comme s’il avait senti sa présence. Gladys poussa un petit cri. Une large plaie s’ouvrait sur son poitrail et saignait abondamment.
***
Chapitre 2
Sauvetage
– Pas étonnant qu’il soit comme fou !
Gwendoline, l’écuyère, contemplait l’animal avec compassion. Lorsque Gladys était venue la réveiller en courant, elle n’avait pas hésité une seconde. Elle n’avait même pas pris le temps de s’habiller. Elle avait simplement passé des bottes d’équitation et attrapé une longe, cette longue corde dont elle se servait pour entraîner ses chevaux.
Debout en chemise de nuit au bord du champ, Gwendoline s’interrogeait sur la manière de procéder pour récupérer l’animal et le faire soigner. Gaston, le vétérinaire du cirque, saurait certainement panser sa plaie, encore fallait-il le lui amener.
– Il n’a même pas de licol autour de la tête, constata l’écuyère. Personne ne doit jamais le monter.
– C’est un cheval sauvage alors ? demanda Gladys.
– Oui et non. Les vrais chevaux sauvages n’existent plus en France. En revanche, c’est un animal laissé à l’abandon. Je suis étonnée d’ailleurs car il paraît en pleine santé si on exclut sa blessure.
– Son propriétaire s’en occupe peut-être, suggéra Gladys.
– J’en doute, grommela Gwendoline. Regarde !
Elle saisit le fil barbelé qui entourait tout le champ.
– N’importe qui sait qu’il ne faut jamais mettre des chevaux dans un champ entouré de barbelés. Il pourrait se blesser. C’est ce qu’il a fait d’ailleurs.
Après quelques minutes, Gwendoline saisit la longe et se glissa sous le fil barbelé.
– J’y vais ! dit-elle.
Elle s’avança très lentement vers le cheval en lui parlant d’une voix douce. L’animal la fixait, les naseaux frémissants. Il agitait les oreilles dans tous les sens comme s’il était inquiet. Lorsque Gwendoline fut à cinq mètres de lui, elle étendit la main pour le rassurer. L’écuyère avait une grande habitude des chevaux et elle avait agi avec un calme immense, mais l’animal fut surpris. Il fit un écart sur le côté et s’éloigna en poussant plusieurs longs hennissements. Il galopait à toute allure, martelant le sol de ses sabots avec fracas. Gwendoline se retourna vers Gladys en haussant les épaules. Cela risquait de prendre du temps.
– Que se passe-t-il ?
Les bruits du cheval avaient finalement réveillé Guerric et Jules. Voyant que Gladys n’était plus dans son lit, ils avaient couru dehors en espérant qu’il ne lui soit rien arrivé. Les cheveux roux de Jules étaient en pagaille. Il avait une longue balafre sur la joue, marque de son oreiller après une bonne nuit. Guerric avait de tout petits yeux encore lourds de sommeil.
– Que se passe-t-il ? répéta-t-il d’une voix pâteuse.
– J’ai découvert un cheval sauvage ce matin en me réveillant, expliqua Gladys. Il s’est gravement blessé avec le fil barbelé du champ et Gwendoline n’arrive pas à l’attraper pour le faire soigner.
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