Project Gutenberg's L'art de la mise en sc ne, by L. Becq de Fouqui res � �This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and withalmost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away orre-use it under the terms of the Project Gutenberg License includedwith this eBook or online at www.gutenberg.netTitle: L'art de la mise en sc ne � Essai d'esth tique th �trale ��Author: L. Becq de Fouqui res �Release Date: June 2, 2004 [EBook #12489]Language: FrenchCharacter set encoding: ISO-8859-1*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK L'ART DE LA MISE EN SC NE *** �Produced by Robert Connal, Renald Levesque and the Online DistributedProofreading Team from images generously made available by gallica(Biblioth que nationale de France) at http://gallica.bnf.fr.�L. BECQ DE FOUQUI R�ESL'ART DE LA MISE EN SC NE�ESSAI D'ESTH TIQUE� TH ATRALE�PARISG. CHARPENTIER ET Cie, DITE�URS1884PR�FACEIl n'existe pas d'ouvrage d'ensemble sur la mise en sc ne; c'est donc �sans fausse modestie que j'ai donn le titre d'_Essai_ cette tude. � � �Ceux qui, apr s moi, s'int re�sseront ce sujet et voudront le traiter � �de nouveau auront sans doute combler quelques lacunes, compl ter ou � � �� rectifier quelques-unes des th ories expos es et peut- tre pousser � � � �plus loin et en diff rents sens leurs investigations. �Au premier abord, le sujet para t simple et tr s limit ; mais plus on y � � �r�fl�chit, plus il appara t tel qu'il est en r alit�, ...
Project Gutenberg's L'art de la mise en sc ne, by L. Becq de Fouqui res � �
This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with
almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or
re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included
with this eBook or online at www.gutenberg.net
Title: L'art de la mise en sc ne �
Essai d'esth tique th �trale ��
Author: L. Becq de Fouqui res �
Release Date: June 2, 2004 [EBook #12489]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK L'ART DE LA MISE EN SC NE *** �
Produced by Robert Connal, Renald Levesque and the Online Distributed
Proofreading Team from images generously made available by gallica
(Biblioth que nationale de France) at http://gallica.bnf.fr.�
L. BECQ DE FOUQUI R�ES
L'ART DE LA MISE EN SC NE�
ESSAI D'ESTH TIQUE� TH ATRALE�
PARIS
G. CHARPENTIER ET Cie, DITE�URS
1884
PR�FACE
Il n'existe pas d'ouvrage d'ensemble sur la mise en sc ne; c'est donc �
sans fausse modestie que j'ai donn le titre d'_Essai_ cette tude. � � �
Ceux qui, apr s moi, s'int re�sseront ce sujet et voudront le traiter � �
de nouveau auront sans doute combler quelques lacunes, compl ter ou � � �
� rectifier quelques-unes des th ories expos es et peut- tre pousser � � � �
plus loin et en diff rents sens leurs investigations. �
Au premier abord, le sujet para t simple et tr s limit ; mais plus on y � � �
r�fl�chit, plus il appara t tel qu'il est en r alit�, complexe et d'une � �
�tendue infinie. Pour beaucoup de personnes il se r sume dans une �
question toute mat rielle; et la mise en sc ne� se r duit au plus ou � �
moins de splendeur apport e la repr sentation d'un ouvrage dramatique,� � �
au plus ou moins de richesse des costumes et une plus ou moins �nombreuse figuration. Ce ne sont l cependant que les dehors les plus �
apparents du sujet, car, en y regardant bien, la mise en sc ne se �
confond presque avec l'art dramatique, et c'est dans le cerveau m me du �
po�te qu'il faudrait en commencer l' tude. �
Toutefois, il y a l une ligne de partage assez nettement trac e: d'un � �
c�t�, l'art dramatique, c'est- -dire tout ce qui est l'oeuvre propre du �
po�te; de l'autre, la mise en sc ne, c'est- -dire ce qui est l'oeuvre � �
commune de tous ceux qui, un degr quelconque, concourent la � � �
repr�sentation. Sans doute ces deux arts se p n trent r ciproquement. � � �
Quand le po te se pr o�ccupe de dispositions sc �niques, qui ne se �
d�duisent pas n ces�sairement des caract res et des passions, il fait �
de l'art th tral; quand un com�� dien met en relief certains sentiments �
auxquels l'auteur n'avait pas tout d'abord accord une importance �
suffisante, il fait de l'art dramatique. Cependant, comme il est
n�cessaire que tout sujet soit d limit , je maintiendrai la distinction � �
au moins apparente qui s pare l'art dramatique de l'art th tral. Cette� ��
�tude commence donc au moment o le po te a termin son oeuvre. � � �
Ainsi limit e, elle est encore fort complexe; elle comprend la �
recherche de l'effet g n ral que doit produire la repr sentation� � et la �
d�termination des effets particuliers des actes et des tableaux, dans
lesquels se d composent la pi� ce. Il faut donc arr ter le caract� re � �
pittoresque de la d coration, son plus ou moins de relief et de �
profondeur, etc. L'artiste charg d'ex cuter une d coration en trace � � �
d'abord une vue d'ensemble sur un plan vertical, qu'il suppose place
dans l'encadrement de la sc ne la place du rideau. Ensuite il ex cute � � �
la maquette, c'est- -dire une r duction du d�cor tel qu'il doit tre� � �
dispos� sur le plan g om tral. Le public a pu voir dans plusieurs� �
expositions quelques maquettes c l bres, conserv es la biblioth que de � � � � �
l'Op ra.� Pendant que les peintres pr parent et brossent les d cors, on � �
monte la pi ce. L'op ra�tion pr limi�naire, qui est la distribution des �
r�les, est peut- tre la plus importante, car le succ� s d finitif en � �
d�pend. Une fois les r les distribu s, chaque acteur apprend le sien. La� �
conception et la composition d'un r le imposent l'acteur qui en est � �
charg� un labeur consid rable et un grand effort subjectif. Quand tous �
les r les� sont sus, on les assemble; alors commence le travail long et
minutieux des r p titions, car on se propose d'arriver � � une harmonie �
g�n�rale et un ensemble, qui souvent, � d faut d'acteurs de premier � �
ordre, suffisent assurer le succ s. Tel r le doit � tre teint, tel � � � �
autre doit tre au contraire plus accentu�. En m me temps, on tudie � � �
les mouvements sc niques; on d termine� les places successives que les �
personnages doivent occuper les uns par rapport aux autres ou par
rapport la d cor�ation; on r g�le les entr es et les sorties, ce qui � �
exige parfois des remaniements dans le texte de la pi ce. Puis vient la �
composition de la figuration, et son instruction orchestrique, s'il y a
lieu. Pendant le temps des r p titions, on confectionne les costumes, � �
dont les dessins exigent beaucoup de go t et demandent souvent de �
longues recherches. Bient t, aux r p titions partielles succ d�ent les � � �
r�p�titions d'ensemble, o tous les accessoires jouent le r le� qui �
leur est assign . La r p titio�n g n �ral�e a lieu en costume: c'est une � �
premi�re anticip e. Enfin arrive le jour de la premi� re repr sentation, � �
qui d liv�re tout le personnel du th tre de l'anxi t finale et lib re �� � � �
auteur, directeur et acteurs d'un labeur o commen aient s'user les � � �
meilleures volont s. �
Telle est l'esquisse sommaire du sujet complexe dont j'ai entrepris
l'�tude. Si celle-ci devait tre pouss e fond, elle exigerait � � �
plusieurs volumes, car elle comprendrait: l'architecture th trale, la ��
peinture d corative, la science tr�s compliqu e de la perspective, la � �
m�canique particuli re des machines, les applications de l' � lectricit , � �
la description des dessous, du cintre et des coulisses, le r le de �
ces diff rentes� parties, la plantation des d cors, la composition et �
l'examen des magasins d'accessoires, puis les sciences de l'optique etde l'acoustique, et enfin l'art sans limites pr cises du com