Jeux de mots ! Vos maux me pèsent, Et si mes mots opèrent. Pour vous suivre,j’obtempère. Un peu pervers, je soliloque ou bien je vitupère. Certes, je vous prends en exergue. Bien que j’attende de vous comme un nouveau concept.Le juste sens, où ce stupide prétexte Je vous tiens comme en laisse, Et me joue, de vos stupides complexes. J’attends calmementqu’ilss’écoulent,Mais pour ne pas être en reste Je donnel’illusion du devoiraccompli, Parfois, simple savoir faire. L’homme comme l’escargot, prétend laisser sa trace. Laquelle révèle, comme un lourd passé. L’expérience conduit, comme au bout de ses pagesÀ mener lecteurau profond de l’écrit. Tyrannie du dico, à moins quel’imposteur correcteur Nous offres, une pénible agonie, cherchant à semer le trouble. Et le conditionnel, illustre tellement mieux, Ce que l’avenir attend, même si le réel affiche l’incertitude. Obsédante histoire qui nous oblige sans cesse À toujours nous reprendre, voir ressasser son texte ; De revisiter les anciens pour retrouver un sens. Pourtant les suivre comme douce astreinte. Car c’est bien la contrainte quinourrit le sujet. Et de savoir en finir, cruel, point final. G.B.