Mondialisation et interdépendances
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MONDIALISATION ET INTERDEPENDANCES
Définition : La mondialisation est un processus multiséculaire d’internationalisation des échanges – qu’ils soient économiques, financiers, politiques, culturels ou d’informations - qui engendre une mise en relation des différentes composantes territoriales du monde, d’acteurs différents - Etats, FMN, institutions internationales, ONG - d’ensembles géographiques divers - villes et régions puissantes - qui s’organisent en réseau ou en archipel interdépendant à la surface du globe tout en s’articulant en un système très hiérarchisé reposant sur des logiques d’intégration ou de marginalisation à différents niveaux –spatial, social – et à différentes échelles. Un processus historique, ancien, progressif, en voie d’accélération. Les Débuts et la première phase : On pourrait certes remonter à l’Antiquité, au monde grec ou à l’empire romain ou encore au Moyen-Âge (Occident chrétien ou monde musulman) mais les aires restent à l’époque régionales ou continentales En fait le processus s’entame véritablement avec les grandes découvertes de la fin du XVèmeet surtout au XVIèmesiècle avec l’essor du capitalisme marchand. Seconde Phase : la révolution industrielle et des transports entre 1840 et 1914, avec l’essor du colonialisme au XIXème Troisième phase à partir de 1950 : on passe progressivement d’une économie internationale reposant sur les échanges entre états-nations à une économie transnationale privilégiant les investissements directs à l’étranger et la mobilité croissante des activités productives mais aussi des hommes dans les années 80 des années 90, l’accélération est brutaleA partir bénéfice du libéralisme suite à l’effondrement duUnification du marché mondial au communisme et à la disparition de l’économie planifiée et autarcique qui lui est associée : transition de l’URSS et des PECO vers l’économie de marché et conversion de la Chine à une économie plus ouverte, plus concurrentielle, de plus en plus capitaliste. Révolution de la communication grâce aux NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication) avec transmission instantanée et universelle des informations par le téléphone, la télévision et le satellite, l’Internet surtout y compris politique ou idéologique, du fait de laExtension au domaine culturel, facilité nouvelle de communication des sons et des images : la mondialisation prend alors une dimension Trois axes d’étude à envisager Les flux et les réseaux de la mondialisation Les acteurs de la mondialisation Les territoires de la mondialisation
[Mondialisation Interdépendance]
I. LES FLUX ET LES RESEAUX DE LA MONDIALISATION
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A. LES FLUX HUMAINS : LES MIGRATIONS INTERNATIONALES. Près de 175 millions de personnes résident actuellement dans un pays différent de celui où elles sont nées. Le nombre de migrants a plus que doublé entre 1975 et 2002. en Europe (56 millions), en Asie (50 millions) et en AmériqueLa plupart d’entre eux vivant du Nord (41 millions). Carte : http://www.sciences-po.fr/cartographie/cartotheque/cartotheques/cartes_diagrammes/monde/migrations/migrat97.gif 1° Les t es de flux mi ratoires internationaux sont multi les et com lexes
a Les mi rations économi ues Environ 120 millions de migrants économiques 1. Cause : le différentiel Nord / Sud de croissance démo ra hi ue et de richesse économi ue Pays développés : accroissement démographique naturel lent, populations vieillissantes, parfois pénurie de main d'oeuvre. Pays pauvres ou très pauvres : accroissement naturel encore rapide, population jeune ou très jeune importante face à un chômage ou un sous-emploi chroniques, information accrue des populations pauvres sur les modes de vie dans les pays du Nord et part du rêve qui incitent à émigrer. 2. Effets 2.1. Pour le a s d’ori ine : Perte de forces vives de jeunes, Mais en même temps des effets positifs moindre chômage sur place capitaux considérables maintenant leur économie sous perfusionapport de (transferts vers la famille restée sur place) Les transferts de salaires contribuent de manière substantielle aux recettes en devises et sont un complément majeur au produit intérieur brut d’un certain nombre de pays. Ainsi, en 2000, ces transferts ont fait s’accroître de plus de 10 % le PIB d’El Salvador, de l’Érythrée, de la Jamaïque, de la Jordanie, du Nicaragua et du Yémen, entre autres. 2.2. Pour le a s d’accueil marché, surtout si elle est clandestineMain d’œuvre bon Pb d’intégration de ces populations soit du fait de leur particularisme, de leur sentiment identitaire ou du décalage socioculturel trop brutal, soit du fait des réactions hostiles des autochtones 3. Cas articulier : la mi ration des élites Phénomène N/N ou S/N 3.1. L’im ortance du hénomène ne retournent pas dans leur pays d’origine,1.7 million d’étudiants originaires de PED une fois leurs études terminées
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[Mondialisation Interdépendance] indiens installés aux USA ont un master ou un doctorat38 % des 1/3 des africains diplômés du supérieurs vivent hors d’Afrique  diplômés25 % des Iraniens vivent dans un pays de l’OCDE 3.2. Perte our le a s d ori ine Déficit de main d’œuvre qualifiée Coût de formation initiale non récupéré 3.3. Avanta e our a s d’accueil Economie pour la formation initiale des élites,  exigeante en général et moins bien rémunérée que la population moinsMain d’œuvre autochtone à travail égal b Les mi rations d’ori ine oliti ue : les ré u iés. Cartes : « Le flot montant des réfugiés dans le monde » http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/refugiesmdv49 « En Afrique des millions de réfugiés » http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/afriquerefugiesmdv51 « Les réfugiés en 1995 : pays d’origine, pays d’asile » http://www.sciences-po.fr/cartographie/cartographie_html/4_page4dossiers/immigr_europe/03asile_c.html À la fin 2000, on dénombrait 16 millions de réfugiés dans le monde, victimes des guerres civiles ou internationales, des génocides ou de la répression politique. L’Asie et l’Afrique comptent le plus grand nombre de réfugiés (9 millions et 4 millions respectivement) ; les Afghans constituent le groupe de réfugiés le plus important au monde avec 4 millions de personnes et en Afrique, le Soudan vit un drame depuis une vingtaine d’années. 3 millions de réfugiés se trouvent dans des pays développés (Europe comprise suite au conflit yougoslave) Réfugiés et demandeurs d'asile s'enfuient généralement vers les pays voisins, espérant revenir chez eux un jour de telle sorte que les camps de réfugiés fleurissent généralement le long des frontières (Cambodgiens en Thaïlande par exemple, Tutsis du Rwanda au Congo) Populations démunies souvent mal acceptées par les États d'accueil. De plus en plus de réticence des pays d’accueil, les pays riches soupçonnant une immigration économique, les pays pauvres ne pouvant assumer cette contrainte supplémentaire. c Les lux touristi ues internationaux Carte http://www.sciences-po.fr/cartographie/cartotheque/cartotheques/cartes_diagrammes/monde/transport_communication/tourisme99.jpg 1. L’ère du tourisme de masse 1.1. Croissance des e ecti s concernés 69 millions d’arrivées internationales en 1960 697 millions en 2000 715 millions en 2002 Mais seulement 8% de la population mondiale est concernée… 1.2. Les es aces concernés : L’Europe et l’Amérique du N 80 % des mouvements internationale et plus des 2/3 desl’essentiel de la clientèle du tourisme destinations aussi
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