Les administrations publiques et para-publiques dans l agglomération lyonnaise - article ; n°1 ; vol.51, pg 35-48
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Revue de géographie de Lyon - Année 1976 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 35-48
Public and para-public administrations group one third of the tertiary jobs in Lyon urban area. Their inclusion in the urban texture is undergoing quick changes : the district equipments are being integrated within multivalent service units. The logic of the land market tends to specialize the town centre into office units {following the same trend as the concentrating pattern of governement centres) and to reject to the outskirts the occupants of large spaces (hospitals, universities...). The creations of jobs, mostly in the fields of education and postal communications, which were very numerous in the late sixties and early seventies are slowly decreasing under the combined evolution of the demand and of the noticeable improvements in productivity. It becomes clear, as a conclusion, that public administration policy, as regards both equipment and employment, follows more and more closely the market laws.
Les administrations publiques et para-publiques rassemblent près du tiers des emplois tertiaires de l'agglomération de Lyon. Leur inscription dans l'espace urbain est en voie de mutation rapide : les équipements de quartier sont intégrés au sein d'unités de service polyvalentes. La logique du marché foncier spécialise le centre-ville en équipements de bureaux (appuyant la tendance à la concentration du modèle administratif) et rejette à la périphérie les occupants d'espaces importants (hôpitaux, universités..,). Les créations d'emplois, situés essentiellement dans les secteurs de l'éducation et des P. T. T., très importantes dans les années 1968-1970, sont en diminution lente sous l'effet conjugué de l'évolution de la demande et de fortes améliorations de productivité. Il apparaît en conclusion que, les administrations publiques, dans leurs politiques d'aménagement et d'emploi, obéissent de plus en plus étroitement aux lois du marché.
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 74
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Michel AUVOLAT
Joël BONAMY
Les administrations publiques et para-publiques dans
l'agglomération lyonnaise
In: Revue de géographie de Lyon. Vol. 51 n°1, 1976. pp. 35-48.
Abstract
Public and para-public administrations group one third of the tertiary jobs in Lyon urban area. Their inclusion in the urban texture
is undergoing quick changes : the district equipments are being integrated within multivalent service units. The logic of the land
market tends to specialize the town centre into office units {following the same trend as the concentrating pattern of governement
centres) and to reject to the outskirts the occupants of large spaces (hospitals, universities...). The creations of jobs, mostly in the
fields of education and postal communications, which were very numerous in the late sixties and early seventies are slowly
decreasing under the combined evolution of the demand and of the noticeable improvements in productivity. It becomes clear, as
a conclusion, that public administration policy, as regards both equipment and employment, follows more and more closely the
market laws.
Résumé
Les administrations publiques et para-publiques rassemblent près du tiers des emplois tertiaires de l'agglomération de Lyon. Leur
inscription dans l'espace urbain est en voie de mutation rapide : les équipements de quartier sont intégrés au sein d'unités de
service polyvalentes. La logique du marché foncier spécialise le centre-ville en équipements de bureaux (appuyant la tendance
à la concentration du modèle administratif) et rejette à la périphérie les occupants d'espaces importants (hôpitaux, universités..,).
Les créations d'emplois, situés essentiellement dans les secteurs de l'éducation et des P. T. T., très importantes dans les années
1968-1970, sont en diminution lente sous l'effet conjugué de l'évolution de la demande et de fortes améliorations de productivité.
Il apparaît en conclusion que, les administrations publiques, dans leurs politiques d'aménagement et d'emploi, obéissent de plus
en plus étroitement aux lois du marché.
Citer ce document / Cite this document :
AUVOLAT Michel, BONAMY Joël. Les administrations publiques et para-publiques dans l'agglomération lyonnaise. In: Revue
de géographie de Lyon. Vol. 51 n°1, 1976. pp. 35-48.
doi : 10.3406/geoca.1976.1174
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geoca_0035-113X_1976_num_51_1_1174ADMINISTRATIONS PUBLIQUES LES
ET PARA-PUBLIQUES
DANS L'AGGLOMERATION LYONNAISE
par Michel Auvolat et Joël Bonamy
II apparaît qu'au niveau des grandes agglomérations l'industrie est de
moins en moins le moteur de l'emploi. Comment le tertiaire assure-t-il le relais
de la croissance ? C'est à cette question que, selon des méthodes différentes,
les études d'agglomération tentent de répondre.
1) S'appuyer sur le secteur des administrations publiques et para-
publiques POUR ORGANISER LE DÉVELOPPEMENT DE L'AGGLOMÉRATION LYON
NAISE : UNE HYPOTHÈSE DE TRAVAIL
Répondant aux besoins des aménageurs, l'objectif de l'étude est de
donner une photographie de la situation actuelle de l'emploi dans les administ
rations et d'apprécier la dynamique des localisations et de l'emploi.
La situation actuelle est en effet la plus mal connue de toutes les activités
du secteur tertiaire, les administrations publiques n'étant pas appréhendées
par les instruments habituels de connaissance de l'emploi : ASSEDIC, décla
rations annuelles de salaire, fichiers des établissements de l'INSEE et des
Chambres de Commerce. Paradoxalement, l'Etat connaît mal ses propres
services car il ne dispose d'aucun instrument de suivi systématique de l'emploi.
Les services du Trésor qui pourtant rémunèrent tous les agents de l'Etat
et des Collectivités locales ne constituent pas cet instrument idéal, et il a
fallu passer par l'enquête systématique auprès des administrations pour
constituer une base documentaire fiable. Notons ici que les études localisées
portant sur ces activités sont jusqu'ici peu fréquentes ; les plus notables sont
celles de l'Atelier Parisien d'Urbanisme sur le tertiaire public de l'agglomé
ration parisienne et celles de l'Institut d'Etudes de l'Emploi de l'Université
de Toulouse sur l'emploi public dans l'agglomération toulousaine.
La justification d'une telle étude n'est pas seulement de combler un vide
dans la documentation statistique ; elle constitue l'objet d'une hypothèse
1. «Economie et Humanisme» a été chargé en 1975, par l'OREAM Rhône- Alpes,
d'une étude dont cet article reprend certains résultats. Cf Bibliographie. 36 M. AUVOLAT ET J. BONAMY
d'évolution spécifique d'activités où la maîtrise de l'Etat devrait lui assurer
un instrument privilégié de ses politiques d'emploi et d'aménagement urbain.
Considérant l'évolution des localisations d'établissements administratifs dans
l'agglomération et des emplois qui y sont affectés, on peut espérer en dégager
la logique et la cohérence ou la non cohérence avec ces politiques.
La première difficulté tient à la définition du champ de l'enquête. Si l'on
prétend en effet analyser le mode de développement des administrations
publiques, il faut élargir le champ au-delà de la définition juridique des agents
de l'Etat et des Collectivités locales, et prendre en considération les organismes
de droit privé qui, à la périphérie des administrations publiques bénéficient
de délégations de pouvoir plus ou moins explicites. Ceci concerne les orga
nismes de Sécurité Sociale, mais aussi de nombreuses associations de la loi
de 1901 qui prolongent l'action de l'Etat et des Collectivités locales avec leur
appui financier, notamment dans le domaine socio-culturel. En particulier,
l'appréhension de l'emploi créé par les communes serait faussée si l'on ne
prenait pas en compte les différents modes de gestion des services publics.
Même si l'enquête n'a pu être exhaustive sur ce point, elle a au moins permis
de marquer l'importance de ce mode externe de développement de l'emploi
dans les services publics.
Répartition des emplois selon le mode de gestion des services communaux
dans l'agglomération de Lyon en 1975
1 . Services en gestion directe (personnels des communes ) 8 229
2. Communauté urbaine de Lyon 5 625
3. Etablissements publics (BAS, caisses des écoles, syndicats) 300 à 400
4. Sociétés d'économie mixte 375
5. Associations plusieurs
centaines
6. Sociétés concessionnaires ou fermières :
— T.C.L. 2 400
— autres (eau, nettoyage...) plusieurs
milliers
Au total, 87 000 emplois ont été recensés dans l'agglomération de Lyon.
Ils représentent un peu moins du tiers des emplois tertiaires estimés à 300 000
en 1975. Par type d'administration, ils se répartissent de la manière suivante :
Administrations publiques
Agents des services et établissements à caractère administratif de l'Etat 51 186 des collectivités locales :
— départementaux 780
— communaux 13 854 LES ADMINISTRATIONS DANS L'AGGLOMÉRATION LYONNAISE 37
Agents des établissements publics des collectivités locales :
— hôpitaux et hospices 1 5 792
— offices d'HLM 319
Organismes consulaires 545
Sociétés d'économie mixte 619
Administrations para-publiques
Organismes de Sécurité Sociale :
— régime général 4 356
— régimes particuliers 1 075
Associations chargées d'un service public :
— enseignement sous contrat 3 689
— établissements à caractère social 4 597
Les analyses suivantes ne portent que sur les administrations publiques
et les organismes du régime général de la Sécurité Sociale sur lesquels des
données exhaustives ont pu être recueillies.
2) La localisation actuelle des emplois privilégie Lyon et Villeurbanne
Si l'on distingue trois zones, Lyon - Villeurbanne - reste de l'agglo
mération, on constate une répartition de l'emploi inversement proportionnelle
à la population : Lyon qui compte 39 % de la population de l'agglomération
regroupe 61 % des emplois ; l'agglomération hors Lyon et Villeurbanne a
21 % des emplois pour 51 % de la population ; Villeurbanne se trouve dans
une situation comparable à celle de Lyon. Le faible niveau d'emploi
les autres communes tradu

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