Rapport sur l industrie pétrolière et gazière en 2010
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Comme chaque année, le rapport « industrie pétrolière et gazière » actualise les informations sur le secteur, en France, depuis la prospection jusqu'à la distribution des produits au consommateur final, concernant ainsi l'ensemble des enjeux français liés au pétrole, au gaz et aux biocarburants.

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Publié le 01 octobre 2011
Nombre de lectures 34
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

SOMMAIRE
1 Les marchés pétroliers et gaziers mondiaux
2 L’exploration et la production pétrolières et gazières dans le monde
3 Les enjeux des approvisionnements européens en pétrole et en gaz
4 L’exploration et la production pétrolières en France
5 L’industrie parapétrolière
6 Les importations en hydrocarbures
7 Le raffinage en France
8 La qualité des carburants
9 Les carburants de substitution
10 Les transports intérieurs de produits pétroliers
11 Le stockage stratégique
12 Le stockage des produits pétroliers
13 Les infrastructures gazières
14 La consommation de produits pétroliers et gaziers
15 La fiscalité des produits pétroliers et gaziers
16 La distribution des produits pétroliers
17 Les prix des produits pétroliers
18 Les prix du gaz au consommateur final
Direction Générale de l'Energie et du Climat – Direction de l'Energie L'industrie pétrolière et gazière en 2010J11
D
N
O
S
A
Jt
J
M
A
M
F
J10
10
09
08
07
06
00
1 – Les marchés pétroliers et gaziers mondiaux
Dans un contexte de reprise de la croissance économique, les cours du pétrole et du gaz ont été
en nette hausse par rapport à 2009
L'année 2010 a vu le retour de la croissance (cotant au plus bas à 69,6 $/b) dans un contexte
d’inquiétudes sur la situation économiqueéconomique, qui a contribué au
mondiale. renchérissement de nombreuses matières
premières au niveau mondial. Les cours ont fini l'année en forte progression,
s'installant au-dessus de 90 $/b en décembre, etLes cours du pétrole ont évolué une grande
atteignant même 94,7 $/b fin décembre. partie de l’année entre 75 et 85 $ par baril
Exprimé en euros, le prix moyen du Brent s’établit($/b). Ils ont toutefois fortement augmenté
à 61 €/b cette année, en hausse de 38 % par rapportdepuis le dernier trimestre 2010, s’installant
à 2009. La baisse du cours de l’euro par rapport auau-dessus de 90 $/b en décembre, et
dollar a contribué au renchérissement des prix,dépassant 120 $/b en avril 2011.
particulièrement en fin d’année. Le prix du baril en
Les prix européens du gaz ont eux aussi euro a atteint son plus bas niveau début février
connu une nette hausse en 2010, à la fois sur 2010 (50,8 €/b), et son plus haut en décembre, à
72,1 €/b. Entre temps, la valeur de l’euro est passéeles marchés spot et dans le cadre des
de 1,37 $ à 1,32 $. contrats long terme. Ils restent caractérisés
par un découplage entre prix spot et long
Evolution du cours du pétrole brut et de l'euro
100 1,6terme, qui se réduit néanmoins.
90 1,4
80
1,2
70
1,0Pétrole 60
50 0,8
40Après un début d'année 2010 marqué par une 0,6
30relative stabilité (fourchette 75-85 $/b), les cours 0,4
20èmesont orientés à la hausse depuis le 4 trimestre, 0,210
le Brent s'installant au-dessus de 90 $/b.
0 0,0
00 06 07 08 09 10 J10 F M A M J Jt A S O N D J11
brent en $/b brent en €/b euro/dollarAvec une moyenne de 80 $/b en 2010 pour le Brent
ICE, les cours du brut sont en nette hausse (+28 %) Source : DGEC
par rapport à ceux de 2009 (62 $/b), dépassant le
L’année a été marquée par la repriseniveau de 2007 (72,5 $/b) sans toutefois retrouver
économique et un net redressement de lacelui particulièrement élevé de 2008 (97 $/b).
èmedemande, à l'origine d'un déficit d'offre au 2
semestre 2010.Evolution du cours du brent ICE en $/bl
100
90
La reprise économique, avec une croissance80
70 mondiale estimée à 5 % en 2010, après un recul de
60
-0,6 % en 2009, a entraîné une forte augmentation50
de la demande mondiale de pétrole (+2,9 millions40
30 de barils par jour - Mb/j) estimée à 87,9 Mb/j en
20
2010 (contre 85 Mb/j en 2009 et 86,1 Mb/j en
10
2008). 0
Cette moyenne annuelle masque des tendances
Source : DGEC sensiblement différentes entre la première et la
deuxième moitié de l’année.
Après les importants écarts de prix constatés entre
Ainsi, la hausse de la demande a étéle début et la fin de l’année 2009, les prix ont été
particulièrement prononcée à partir du deuxièmemoins volatils en 2010, évoluant une grande partie
semestre (+3,3 Mb/j, contre +2,35 Mb/j au premierde l’année entre 75 et 85 $/b. Après un premier
semestre, par rapport aux mêmes périodes dedépassement du seuil de 85 $/b fin avril-début mai,
l’année 2009). les cours ont connu une baisse marquée en mai
Direction Générale de l'Energie et du Climat – Direction de l'Energie L'industrie pétrolière et gazière en 2010La production mondiale a, elle aussi, fortement baissé, à 3,9 Mb/j en mars 2011, à la suite de la
augmenté, passant de 85,2 Mb/j en 2009 à crise libyenne.
87,3 Mb/j en 2010.
En 2011, l’AIE voit la croissance de la demande
Même si elle n’a jamais officiellement modifié les
ralentir (+1,4 Mb/j contre +2,9 Mb/j en 2010).
quotas de production adoptés en décembre 2008
Compte tenu des stocks et des capacités de
pour faire face à la crise (24,845 Mb/j), production excédentaires de l’OPEP, la situation
l’organisation des pays exportateurs de pétrole
pourrait donc se rééquilibrer en 2011, mais il reste
(OPEP) produit davantage dans les faits, avec une
de fortes incertitudes sur l'évolution de la situation
production moyenne de brut sous quota de libyenne. A moyen terme, l’AIE voit les capacités
26,9 Mb/j en 2010 (29,2 Mb/j si l’on inclut l’Irak).
de production croître tant au sein de l'OPEP qu'en
La production a été plus importante dans la
dehors, et les capacités excédentaires de l’OPEP
deuxième moitié de l’année, avec 29,5Mb/j rester confortables, même si elles diminuent, à
èmeproduits au 4 trimestre. 3,6 Mb/j en 2015.
Si on ajoute la production de liquides de gaz
Des cours en nette haussenaturel (5,3 Mb/j), la production totale des pays de
l’OPEP s’est élevée à 34,5 Mb/j, en hausse de La hausse des cours s’explique en premier lieu par
1 Mb/j par rapport à 2009. des facteurs conjoncturels. La reprise économique
qui s’est dessinée dès le premier semestre 2010 etLa production non-OPEP (52,8 Mb/j en 2010) a
qui s’est confirmée tout au long de l’année est leaugmenté dans des proportions comparables, en
facteur essentiel qui a soutenu les marchés. Elle
particulier dans les pays hors-OCDE : +770 kb/j,
s’est traduite par une augmentation très rapide detandis que la production des pays de l’OCDE est
la demande pétrolière (+2,9 Mb/j). restée stable. Les principales hausses de production
ont eu lieu en Russie et dans les anciens pays A celle-ci est venu s’ajouter, à partir du troisième
soviétiques. En Asie, la croissance de la production trimestre, un déséquilibre entre l’offre et la
est venue de Chine essentiellement, et en Amérique demande. Les anticipations des marchés sur la
latine, de Colombie et du Brésil. croissance de la demande, associées à un début
d'hiver rigoureux en Europe et en Amérique du
Compte tenu de l’accélération de la croissance Nord ont également pu contribuer à l’augmentation
de la demande, l'AIE identifie néanmoins un des cours.
déficit d'offre au cours de la deuxième moitié de
Début 2011, c'est la situation géopolitique aul’année, estimé à 1,1 Mb/j en moyenne.
Moyen-Orient et en Afrique du nord, l'interruption
Le marché reste cependant bien approvisionné. partielle de la production libyenne et la crainte
d'une contagion aux autres pays de la zone qui ont
La stabilité des stocks amène à relativiser ces soutenu les cours. Les événements japonais, à
tensions. Le niveau des stocks détenus par l'inverse, devraient avoir un impact assez limité sur
l’industrie dans les pays de l’OCDE reste élevé, à les marchés du pétrole : essentiellement lié à
2 985 millions de barils en moyenne en 2010, soit l'utilisation des centrales thermiques pour pallier
un niveau légèrement supérieur à celui de 2009. l'indisponibilité d'une partie du parc nucléaire
Malgré une reprise de la demande, la couverture de japonais, il est estimé par l'AIE à quelques dizaines
stocks est élevée, quasi inchangée

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