Le secteur de la recherche en Bretagne (Octant n° 104)
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En 2003, avec 1,1 milliards d'euros de dépenses et 12 800 emplois la Recherche et Développement occupe une place relativement importante en Bretagne. Dans la région, le secteur de l'électronique-télécommunications est le plus gros employeur de personnel en la matière. Les effectifs, majoritairement masculins, ont fortement augmenté entre 1990 et 1999. Et l'Ille-et-Vilaine en abrite la moitié.

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Langue Français

Extrait

Économie
Le secteur de la recherche
en Bretagne
En 2003, avec 1,1 milliards d’euros de dépenses et 12 800
emplois la Recherche et Développement occupe une place
relativement importante en Bretagne. Dans la région, le
secteur de l’électronique-télécommunications est le plus
gros employeur de personnel en la matière.
Les effectifs, majoritairement masculins, ont fortement
augmenté entre 1990 et 1999. Et l’Ille-et-Vilaine en abrite
la moitié.
a Dépense Intérieure de Recherche des investissements en R&D et les admi- régionale en R&D dépasse de 25 % leLet Développement (DIRD) française nistrations le reste. montant octroyé en moyenne au sec-
s’élève à 34,6 milliards d’euros en teur dans les régions métropolitaines
2003, elle est stable par rapport à hors Ile-de-France (880 millions d’eu-
l’année précédente. En Bretagne, 1,1 La R&D occupe une place ros). En outre, les effectifs bretons sont
milliards d’euros sont consacrés à la Re- supérieurs de 35 % à la moyenne (9 500relativement importante
cherche et Développement (R&D) qui équivalents temps plein).
emploie 12 800 équivalents temps
La recherche et développement tientplein. Dans la région, comme France Dans la région, un quart des effectifs de
une place relativement importante enentière, les entreprises financent 62 % la recherche privée est consacré aux
Bretagne. En effet, en 2003 la dépense services de transport et de commu-
Octant n° 104 - Janvier 2006 21580
438
601
298
547238
14 364
1 097 692
869756
530359
305
124
689
3 896
1 147
988 2 0992 283
Économie
Les dépenses en recherche et développement dans les régions en 2003
Définitions
La Dépense intérieure de recherche
et développement (DIRD)
Elle correspond aux montants (salai-
res, charges courantes et investisse-
ments) octroyés à la Recherche et
développement par les entreprises
privées ou les administrations sur le
Part en %
territoire national. Elle est estimée à du PIB régional
partir de l’enquête Recherche et dé-
2
veloppement en France, menée
1,5
chaque année par le ministère de 1
l’Éducation nationale, de l’enseigne-
ment supérieur et de la recherche.
En millions
8 000Cette enquête suit les dépenses et les d'euros
effectifs associés calculésen équiva-
4 500lent temps plein.
Administrations Entreprises  IGN - Insee 2005
Les effectifs en R&D
Source : ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche -
direction de l'Évaluation et de la prospectivePour évaluer les effectifs de la R&D
depuis 1999, l’étude s’appuie sur les
Lecture : en Bretagne la dépense de recherche et développement (R&D) s’établit à 1 097 millionsdonnées de l’enquête Recherche et
d’euros en 2003, soit 1,6% du PIB de la région. La part de R&D financée par les entreprises y estdéveloppement en France.
supérieure à celle financée par les administrations.
Les données des recensements de la
population de 1990 et 1999 ont été
nication (dont les télécommunications). Bretagne, les effectifs ont progressé enutilisées pour mesurer l’évolution
La Bretagne est, Ile-de-France mise à moyenne de 4,7 % chaque année,des effectifs de la R&D au cours des
part, la région de métropole qui contre 2 % France entière.années 90 et étudier leurs carac-
concentre le plus d’effectifs dans cetéristiques.
domaine. Les enseignants-chercheurs représen-
tent un tiers des effectifs supplémentai-La fonction recherche et développe-
res. Hormis cette activité, difficile à tra-
ment a été définie par un croise-
Une intensité de R&D duire en équivalent temps plein (une
ment, entre les secteurs d’activitéset
même personne partage son tempsproche de la moyenneles catégories socioprofessionnelles,
entre recherche et enseignement) lesFrance hors Ile-de-Francequi a permis de sélectionner : plus fortes augmentations de personnel
concernent les télécommunications, la
des emplois de niveau supérieur, construction automobile ainsi que l’in-Dans la région la part du PIB consacrée
ingénieurs et cadres techniques dustrie agroalimentaire (IAA).à la recherche et développement
de recherche, études ou déve- s’élève à 1,6 % en 2003. L’intensité de
loppement dans les établisse- Au cours de la période, les emplois deR&D en Bretagne s’avère ainsi, plus
ments industriels (y compris niveau supérieur (ingénieurs, cadresélevée que dans les autres régions de
télécommunications), techniques et enseignant-chercheurs) etl’Ouest et proche de la moyenne France
de techniciens œuvrant dans la R&D se chercheurs de la fonction pu- métropolitaine hors Ile-de-France
sont accrus plus rapidement dans la ré-(1,7 %).blique (hors activités hospita-
gion (respectivement + 5,7 % par an enlières),
moyenne et + 3,4 %) que France entièreL’Union européenne se fixe l’objectif emplois supérieurs des établisse-
(respectivement + 2,8 % et + 0,9 %).d’une intensité de R&D de 3 % dans lesments de recherche et d’ensei-
pays membres à l’horizon 2010. Engnement supérieur, 1Entre 1999 et 2003, on estime que la2003 le taux est de 2,2 % en France et
des emplois de techniciens. croissance des effectifs bretons de R&Dseules l’Ile-de-France et Midi-Pyrénées
s’est poursuivie à rythme plus modéréatteignent déjà le seuil de 3 %.
(+ 3,3 % par an) néanmoins supérieur à
Les effectifs issus du recensement de celui observé au niveau France entière
la population ne tiennent pas (+ 2,4 %).Forte progression des effectifs
compte de la quantité de travail (pas bretons de R&D
de prise en compte du temps
au cours des années 90
partiel).
1- Selon les données du ministère de l’Éducation na-
Entre 1990 et 1999, les activités de R&D tionale, de l’enseignement supérieur et de la
recherchese sont fortement développées en
22 Octant n° 104 - Janvier 2006Économie
Répartition des dépenses de recherche et développementLe secteur de l’électronique-
dans les administrations en 2003 (en %)télécommunications premier
100employeur en R&D
80
En Bretagne, l’industrie des équipe-
ments électriques et électroniques et les
60activitésdetélécommunications ras-
semblent 21 % des effectifs de R&D bre-
40tons en 1999. En France, les activitésde
R&D dans ces secteurs sont assez cen-
tralisées. Ainsi, 21 % des effectifs natio- 20
naux de R&D pour la fabrication d’ap-
pareils de téléphonie sont localisésen 0
Bretagne (1 550 emplois) et 46 % en Bretagne France métropolitaine France métropolitaine
Ile-de-France. Et concernant les télé- hors Ile-de-France
communications nationales les pour-
1 2 3centages sont respectivement de 16 % EPST (hors CNRS) EPIC CNRS Universtité Autres
et 49 %.
Source : ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche -
direction de l'Évaluation et de la prospectiveL’industrie agroalimentaire (IAA) est le
1- Établissement Public à caractère Scientifique et Technologique (Inra par exemple)deuxième employeur de personnel en
2- Éàère Industriel et Commercial (Ifremer par exemple)
R&D dans la région. Et 12 % des effec- 3- Centre National de la Recherche Scientifique
tifs nationaux de R&D du secteur sont
situés sur le sol breton ce qui corres-
pond à la part régionale des emplois sa-
Les autres ressources proviennent des la Recherche Agronomique), l’INSERMlariés en IAA.
Etablissements Publics à caractère (Institut National de la Santé Et de la Re-
Industriel et Commercial (EPIC), des cherche Médicale), et du CEMAGREF Publics à caractère (CEntre national du Machinisme Agri-Les dépenses
Scientifique et Technologique (EPST), cole, du Génie Rural, des Eaux etdes administrations :
du Centre National de Recherche Forêts).
forte part des universités (CNRS) ou d’autres organis-
mes. En Bretagne, le pourcentage finan-
L’Ille-et-VilaineEn 2003, la dépense intérieure de re- cé par le CNRS est inférieur à la
cherche et développement des adminis- moyenne des régions de province tan- concentre 46 %
trations (DIRDA) en Bretagne s’élève 

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