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REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES BIOCARBURANTS ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE Programme des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP2) TDR pour la mesure de l’impact du PSAOP2 A) Contexte et Justification. Le Projet des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP2) constitue la deuxième phase de quatre ans d’un APL (Prêt programme évolutif) composé de trois phases. La première phase a atteint tous ses objectifs avec un impact considérable sur le développement institutionnel du secteur agricole. La deuxième phase (2006 – 2010) partira de ce résultat pour traduire les réalisations institutionnelles en résultats concrets sur le terrain. En effet, le Programme des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP) vise la croissance durable et la stabilisation de la productivité, de la production, des revenus et de la sécurité alimentaire des petits producteurs par le biais de l’adoption d’innovations. Le programme met l’accent sur les points suivants : (i) réformes institutionnelles en vue de rendre les services agricoles fiables, plus orientés vers la demande et plus rentables, et d’augmenter la participation du secteur privé dans un certain nombre de fonctions jusque là dévolues au secteur public ; (ii) création et adoption d’innovations en vue de soutenir et d’augmenter la productivité et la production agricoles de façon durable ; et (iii) habilitation, renforcement des ...

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REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES BIOCARBURANTS ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE Programme des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP2) TDR pour la mesure de l’impact du PSAOP2 A) Contexte et Justification. Le Projet des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP2) constitue la deuxième phase de quatre ans d’un APL (Prêt programme évolutif) composé de trois phases. La première phase a atteint tous ses objectifs avec un impact considérable sur le développement institutionnel du secteur agricole. La deuxième phase (2006 – 2010) partira de ce résultat pour traduire les réalisations institutionnelles en résultats concrets sur le terrain. En effet, le Programme des Services Agricoles et Organisations de Producteurs (PSAOP) vise la croissance durable et la stabilisation de la productivité, de la production, des revenus et de la sécurité alimentaire des petits producteurs par le biais de l’adoption d’innovations. Le programme met l’accent sur les points suivants : (i)réformes institutionnelles en vue de rendre les services agricoles fiables, plus orientés vers la demande et plus rentables, et d’augmenter la participation du secteur privé dans un certain nombre de fonctions jusque là dévolues au secteur public ; (ii)création et adoption d’innovations en vue de soutenir et d’augmenter la productivité et la production agricoles de façon durable ; et (iii)habilitation, renforcement des capacités, responsabilité et implications sociales accrues des organisations de producteurs. La vision à long terme du PSAOP se caractérise par : (i)des organisations de producteurs fortes et efficaces capables de cogérer la nature et la qualité des services qu’ils reçoivent et cofinancent, d’influencer le dialogue politique dans le secteur ; (ii)des départements ministériels déconcentrés et efficaces mettant l’accent sur leurs fonctions essentielles de formulation des politiques, de planification, de suiviévaluation, ainsi que sur la définition du cadre réglementaire ; et (iii)des services agricoles financièrement viables et régis par la demande, adaptés aux besoins des différentes catégories de producteurs, responsables devant ces derniers et évoluant dans un environnement concurrentiel, capables de créer et de diffuser des innovations sur une base contractuelle. Le PSAOP2 continuera dans la lancée de la première phase en tenant compte des enseignements tirés de l’expérience de cette dernière. Le projet prendra en charge la mise en œuvre des réformes des institutions sectorielles, tout en créant un réseau pluriel de prestataires de services et en aidant les organisations de producteurs à participer au dialogue politique et à accéder à des services adaptés à leurs besoins. Si la première phase a mis l'accent sur la définition des réformes institutionnelles, la deuxième phase, quant à elle, insistera davantage surl’objectif d’augmentation de la productivité et de la sécurité alimentaire, au moins pour les domaines et les OP qui ont déjà été appuyés par le PSAOP1.
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Les indicateursclés de performance du projet sont les suivants : 80 % au moins des producteurs sont satisfaits des services soustraités 70 % des membres d’OP du PSAOP1 ont adopté au moins une innovation et l’ont intégrée dans leur système de production La sécurité alimentaire a augmenté pour au moins 60 % des producteurs pris en charge par le PSAOP (augmentation du nombre de repas par jour, durée de la « période de soudure ») Les activités seront regroupées en quatre composantes principales : A) recherche agricole, B) services de conseil agricole et rural, C) organisations de producteurs, et D) coordination sectorielle. Composante A : Appui au Système de Recherche AgroSylvoPastorale (SNRASP) L’objectif visé est de consolider les acquis de la première phase pour améliorer l’efficacité, la pertinence et la durabilité du système de recherche agricole et agroalimentaire en : (i)renforçant le rôle et les compétences du FNRAA comme instrument majeur du Comité de Pilotage du SNRASP dans l’orientation et le suivi global des activités de recherche au niveau national, audelà de son rôle premier de financement des programmes et, (ii)renforçant les capacités scientifiques et de gestion des institutions de recherche y compris la réhabilitation de certains centres régionaux et stations annexes de l’ISRA et de L’ITA. Les performances du SNRASP seront mesurées à l’aide des indicateurs suivants : (i)66% des résultats des programmes de recherche financés par le FNRAA sont transférés aux services de conseil ; (ii)le FNRAA est cofinancé au moins pour 30% par des sources autres que l’IDA et le FIDA ; (iii)des structures autres que l’ISRA et l’ITA mobilisent au moins 15% des fonds de recherche du FNRAA. Composante B : Services de conseil agricole et rural L'objectif de la composante « Service de conseil agricole et rural » est de promouvoir et de piloter un service deconseil agricole et rural décentralisé à la demande, permettant aux petits producteurs d’améliorer durablement la productivité, les productions, la sécurité alimentaire et les revenus. Le résultat principal lié à cet objectif est qu’un dispositif opérationnel de conseil agricole et rural est en place dans les 320 communautés rurales et les zones périurbaines à travers l’ANCAR, et fournit des services de qualité adaptés aux petits producteurs avec l’implication effective de prestataires publics et privés. Les indicateurs de résultats sont : Un conseiller agricole et rural au moins intervient dans chaque communauté rurale avec le concours de prestataires publics ou privés agréés ; Des prestataires publics et privés agréés par l’ANCAR ont signé au moins 20% des contrats de prestations de services avec des OP ;
Les besoins en semences d’arachide, de mil et de maïs des producteurs appuyés par l’ANCAR sont satisfaits au moins à 30% pour l’arachide, 30% pour le mil et 70% pour le maïs ; Les productions ou les revenus des producteurs appuyés par l’ANCAR ont augmenté de 15% dans les secteurs/filières (agriculture, élevage, h orticulture, artisanat, etc.) couverts pour répondre à la demande ; Au moins 70% de productrices et producteurs notamment les groupes les plus vulnérables qui ont bénéficié des services de conseil agricoles sont satisfaits.
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Groupes cibles Les demandes émanent des petits producteurs et productrices y compris les groupes vulnérables à travers leurs organisations (GIE, GPF, GP, Associat ion, etc.) et au sein des filières (semence, horticulture, élevage, pêche, apiculture, artisanat, etc). Ces groupes cibles se retrouvent au niveau des exploitations familiales en zones rurales et périurbaines. Composante C : Appui aux organisations de producteurs L’objectif de la composante OP est d’améliorer les capacités des organisations de producteurs aux niveaux national, régional et local à défendre les intérêts des exploitations familiales (productrices et producteurs) et à faciliter à ces dernières l’accès à des services techniques et économiques leur permettant d’accroître durablement leurs productions, leur sécurité alimentaire et leurs revenus. Les appuis du PSAOP aux organisations de producteurs s’organiseront par conséquent autour de trois axes visant à accroître : (i)la capacité des OP à répondre de façon équitable aux besoins des différentes catégories de ruraux, y compris des populations démunies, des femmes et des jeunes ; (ii)la participation des producteurs à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques et programmes de développement agricole et rural ; (iii)la maîtrise technique et économique des activités agricoles par les producteurs et leurs organisations visant à résoudre les principales contraintes auxquelles ils doivent faire face (approvisionnement en intrants, accès au financement, commercialisation des produits, etc.). Les indicateurs de résultats de la composante portent sur : lamise en place de CLCOPdans l’ensemble des 320 communautés rurales du pays ; l’établissement d’unréseau de producteurs semenciers pour deux productions couvrant au moins 5 régions ; développement et mise en place d’un produit financier adapté au crédit de campagne pour au moins une production et sur au moins deux régions. Groupes et zones cibles Les exploitations familiales et leurs organisations professionnelles constituent les principales cibles de la composante, en tant que bénéficiaires mais également acteurs à part entière de la mise en œuvre des actions proposées. A la base, l’exploitation agricole familiale constituera la cible vers laquelle devront converger l’ensemble des interventions de la composante. Les organisations professionnelles locales et régionales seront entièrement responsabilisées dans l’exécution de la composante au travers des CLCOP et des CRCR. Au niveau national, tous les mouvements professionn els agricoles existants (fédérations d’OP, plateformes nationales, etc.) pourront accéder aux appuis du projet et participer à la mise en œuvre des interventions. Enfin, les systèmes de financement décentralisés liés aux organisations professionnelles agricoles participeront également à la mise en œuvre de certains volets de la composante. Les interventions de la composante couvriront l’ens emble du territoire, au niveau des 320 communautés rurales et des 11 régions administrativ es. Certaines interventions spécifiques ou expériences pilotes se limiteront à quelques région s ou concerneront une zone de production particulière. Dans un souci de cohérence et pour év iter la dispersion et le saupoudrage des financements, les actions pilotes se concentreront de préférence dans le bassin arachidier et sur la filière arachide qui concerne 7 producteurs sur 10 et a un impact majeur sur les revenus et la sécurité alimentaire des groupes les plus vulnérables.
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Composante D : Coordination sectorielle et S&E L’objectif de développement de cette composante est d’asseoir un cadre institutionnel efficace de programmation, de mobilisation et d’utilisation rationnelle des ressources pour une amélioration durable de la productivité des secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Le projet supportera la poursuite du renforcement d es capacités des ministères en charge de l’agriculture et de l’élevage pour améliorer le pilotage et la coordination sectoriels dans le cadre la mise en œuvre de la LOASP. Il assistera également ces ministères à renforcer la déconcentration des services engagée au cours de la première phase du P SAOP, en donnant plus de responsabilités, d'autonomie décisionnelle et de ressources au nivea u régional. Ce renforcement et cette déconcentration s'accompagnent de la recherche d'une meilleure harmonisation des relations entre services, par une clarification des rôles et des responsabilités et par la mise en place de systèmes et réseaux favorisant l'échange d'information et la co ncertation et facilitant la décentralisation des processus de décisions et de suivi et évaluation. Outre la mise en place d’un CDSMT et de plans d’opération, les autres indicateurs de résultats pour la composante sont : Ministère de l’Agriculture: (i)l’élaboration et mise en œuvre d’un ensemble cohérent de procédures et de directives définissant le rôle de chaque service au niveau central et décentralisé notamment pour le contrôle et la certification des semences, les statistiques agricoles et la protection des végétaux ; (ii)es et régionalisé des projets etla mise en place d’une base de données fonctionnell programmes. Ministère de l’Elevage: (i)l’inspection de 100% des carcasses de bovins et de petits ruminants présentés sur les marchés de tous les chefs lieux de département du Sénégal ; (ii)le maintien du statut de pays indemne de Peste bovine ; (iii)l’obtention du statut de pays indemne de la Péripne umonie Contagieuse des Bovins (PPCB) ; (iv)% sur les principales maladiesl’atteinte d’une couverture vaccinale d’au moins 50 touchant les petits ruminants (peste de petits rumi nants) et la volaille (maladie de Newcastle) ; (v)un système d’information sur l’élevage renforcé et décentralisé. B) La mesure de l’impact du PSAOP 2. Les indicateurs de la mesure de l’impact relèvent des objectifs de développement du PSAOP 2 ; la mesure de l’impact du PSAOP 2 se fera selon les modalités suivantes en se fondant surl’objectif d’augmentation de la productivité et de la sécurité alimentaire, au moins pour les domaines et les OP qui ont déjà été appuyés par le PSAOP1.
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Les indicateurs d'impact, effet et satisfaction
Indicateurs
Type
80% au moins des producteurs sont Satisfaction satisfaits des services soustraités Au moins 70% de productrices et producteurs notamment les groupes les Satisfaction plus vulnérables qui ont bénéficié de services de conseil agricole sont satisfaits
70% des membres d'OP du PSAOP1 ont adopté au moins une innovation et l'ont Effet intégré dans leur système de production Les productions ou les revenus des producteurs appuyés par les services du conseil agricole ont augmenté de 15% Impact dans les secteurs/filières couverts pour répondre à la demande
La sécurité alimentaire a augmenté pour au moins 60% des producteurs ayant Impact bénéficié des services du PSAOP
Technique Unité Niveau Périodicité de collecte d'observation d'observation Enquête par OP, Village Annuelle sondage Producteurs
Enquête par sondage
Enquête par sondage
Enquête par sondage
Enquête par sondage
OP, Producteurs
OP, Producteurs
OP, Producteurs
OP, Producteurs
Village
Village
Village
Ménage
Annuelle
Annuelle
Annuelle
Annuelle
L'élaboration du Programme des Services Agricoles et Organisations de Producteurs 2 (PSAOP 2 ) vise la croissance durable et la stabilisation de la productivité des petits producteurs, de la production, des revenus et de la sécurité alimentaire par le biais de l'adoption d'innovations. Le PSAOP 2 pour atteindre ses objectifs compte appuyer : le renforcement des capacités et la diversification des domaines de recherche, le territoire national,l'élargissement de la couverture en services de conseil agricoles sur le renforcement des organisations de producteurs, le renforcement du cadre institutionnel. L’opérationnalisation de l’impact lié à la sécurité alimentaire va tenir compte au moins des indicateurs liés à la productivité, la production des ménages des producteurs, à l’autoconsommation, aux rendements agricoles et à leur capacité via leurs revenus d’accéder aux produits disponibles sur le marché. Pourquoi une évaluation d'impact pour le PSAOP 2 ?
Il ressort d'un constat général, qu'au Sénégal, mal gré les milliards injectés dans les activités de développement, l'impact réel de ces fonds sur la productivité n’est pas encore bien appréhendée, sur le bienêtre des bénéficiaires ou sur le niveau développement du pays de façon globale. C'est parce que la plupart des structures bénéficiaires de ces fonds ne mettent pas en place des dispositifs de mesure d'impact dés le démarrage de leur activité. Un tel dispositif constitue en fait un moyen efficace pour affiner la planification du programme. Il s'agit véritablement d'un outil d'aide à la décision non seulement quant à la pertinence du programme, mais aussi quant à la manière de l'exécuter. C’est aussi un outil de capitalisation des bonnes expériences qui pourront être prises en compte dans les projets future. Comment organiser la mesure l’impact du PSAOP 2. La mesure de l’impact du PSAOP2 se fera d’abord par l’établissement d’une situation de référence (baseline) dès le démarrage du programme et d’enquêtes annuelles répétitives pour mesurer les progrès.
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L’UCTF recrutera des consultants qui seront chargés de la conception de la méthodologie, de la conception des outils de collecte des données, de l’exploitation et de l’analyse des résultats. L’UCTF, en relation avec les services techniques du Ministère et les Agences d’Exécution programme aura en charge l’enquête sur le terrain (recrutement enquêteurs, logistique), la saisie des données sur la base des interfaces et logiciels choisis et développés par le Consultant. Les données seront après chaque enquête remises au Consultant pour exploitation, analyse et production de rapports. Le Consultant, en relation avec l’UCTF supervisera les enquêtes de terrain. Cette forme d’organisation assure la participation des différents partenaires et acteurs du programme et favorise une bonne appropriation de la mesure d’impact et des effets pour les AE.La méthodologie et la mise en œuvre de l’enquête sur le terrain s’inspireront des modèles du système de gestion des résultats et impact (SYGRI) développé par le FIDA. L’approche méthodologique doit suivre le schéma suivant : CRs CRs non touchées touchées par le par le PSAOP1 PSAOP1
CLCOP
OP, Producteurs
SatisfactionEffets
OP,Producteurs
Ménage IMPACTMénage Double différence touchés C) Objectifs de la mesure de l’impact. L’objectif de cette étude est de faire l’état des lieux relatif à la situation de départ du projet pour permettre de mesurer ultérieurement l’impact du PSAOP. Il s’agira : (i)De faire une situation exhaustive des indicateurs permettant de mesurer l’impact du PSAOP en procédant à l’opérationnalisation du concept de sécurité alimentaire et s’inspirant des indicateurs du DSRP, des OMD et de ceux proposés par nos partenaires que sont l’IDA et le FIDA. Cette situation permettra de dresser une liste exhaustive définitive des indicateurs requis, de définir leur niveau de mesure et la pertinence de leur choix dans le cadre de l’évaluation de l’impact du PSAOP et de montrer comment ces indicateurs permettent de renseigner sur les effets et impacts du projet telles que définies à travers ses composantes.
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(ii)De proposer une méthodologie de collecte de données basée sur une technique d’échantillonnage robuste. Cette méthodologie, en tenant compte des indicateurs retenus, précisera les unités d’observation, la méthode de mise en place de bases de sondage, le mode de tirage des échantillons pour chaque unité d’observation, les outils de collecte de données. Dans une perspective de conserver les mêmes unités d’observation tirées pour les futures évaluations, la base de sondage doit être aussi exhaustive que possible notamment en terme d’informations sur la nature et l’emplacement géographique des unités d’observation. De toute façon la porte d’entrée pour la mesure de l’impact est le producteur agricole et son ménage. (iii)De proposer des méthodes d’exploitation et d’analyse des données fiables. Ces méthodes devront renseigner sur les tests qui seront utilisés pour s’assurer de la fiabilité des données collectées, les logiciels à utiliser pour la saisie, le nettoyage des données, la fusion des fichiers et sur les procédures à utiliser pour l’analyse et la production de l’ensemble des indicateurs. (iv)De proposer des modèles économétriques ou basés sur des tests statistiques pour mesurer l’impact ultérieurement. Il sera prouvé la pertinence de ces modèles ou ces tests statistiques, la périodicité de collecte des données, les unités d’observation. Il sera important de pouvoir procéder à des simulations pour montrer la pertinence des modèles choisis. (v)De proposer un plan de rédaction détaillé des rapports de l’étude de base et des études ultérieures faciles d’exploitation et les supports de restitution des données des différentes études. (vi)De mener l’étude de base et les études annuellesnotamment en ce qui concerne la méthodologie et le tirage des échantillons, l’élaboration des outils de collecte, la supervision des enquêtes de terrain, l’exploitation et l’analyse des données ainsi que la production de rapports des différentes études. D) Contenus des prestations (tâches du Consultant). Le consultant retenu pour mener cette étude travaillera sous la responsabilité de l’UCTF et en étroite collaboration avec un comité de suivi regroupant les différentes composantes du PSAOP (Agences d’exécution, services techniques de l’Etat). Le Consultant devra pouvoir accéder sans difficultés aux documents et bases de données nécessaires pour l’exécution de sa mission notamment les résultats récents sur l’enquête ESSAM, l’enquête EDS, les statistiques sur les exploitations agricoles, etc. Le travail pour mener à bien cette étude devra s’articuler autour des étapes indicatives suivantes : (i)Revue documentaire et travail rapproché avec tous les acteurs pour opérationnaliser l’impact recherché et proposer une liste exhaustive d’indicateurs pour l’évaluation de l’impact du PSAOP. Ce travail se fera en étroite collaboration avec l’UCTF et les différentes Agences d’exécution du projet ainsi que les partenaires IDA et FIDA. (ii)Précision des unités d’observations, et mise en place des bases de sondages nécessaires et détermination des modes de tirage des échantillons. Cette étape permettra de charger dans la base de données du PSAOP les différentes bases de sondage qui donnent les informations détaillées sur les cibles du projet. Les modes de tirage d’échantillons seront documentés autant que faire se peut pour éviter toute confusion dans l’interprétation des résultats. (iii)Mise en place des outils de collecte des données et d’un plan détaillé de mise en œuvre des enquêtes. Cette partie du travail est la mise en œuvre pratique des enquêtes sur le terrain qui passe par une enquête pilote afin de s’assurer de l’efficience des outils et
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modes d’administration des questionnaires. La planification opérationnelle des enquêtes doit être claire pour éviter tout dérapage dans les délais d’exécution. (iv)Mise en place d’une méthode fiable d’exploitation et d’analyse des données. Cette analyse devra produire et interpréter les résultats sur tous les indicateurs retenus notamment en faisant une désagrégation suivant le niveau administratif et en tenant compte de l’aspect genre autant que possible. (v)Proposer des modèles statistiques permettant de mesurer l’impact à travers la variation dans le temps des indicateurs de l’enquête de base.. Ces modèles doivent s’appuyer sur le principe de la « double différence » ou des techniques similaires permettant de déceler des impacts réels. (vi)Produire le rapport final de l’étude de base ainsi que les différents supports des données de l’enquête de même que les résultats des différentes analyses de données. Dans le rapport, une partie importante sera réservée à la caractérisation de la situation de référence pour donner une lecture claire à travers tous les secteurs de l’existant et de l’état des choses au ième moment du démarrage de la 2 phase du PSAOP. (vii)Mener les études annuelles de la mesure de l’impact du PSAOP 2 sur toute la durée d’exécution du programme (méthodologie, supervision des enquêtes de terrain, exploitation, analyse des données, élaboration des rapports et restitution) E) Durée des prestations. La durée totale de l’étude situation de référence (ou étude de base) ne doit pas excéder 60 jours avec les cinq experts (voir personnel requis) ce qui fait au maximum 60*5 =300 personnes/jours. (Un expert donné n’interviendra pas forcément durant toute l’étude) La durée des études annuelles répétitives n’excèderont pas 45 jours c’estàdire au maximum 45x5 = 225 personnes/jour (Un expert donné n’interviendra pas forcément durant toute l’étude). La mesure de l’impact couvre la durée d’exécution du programme depuis l’étude situation de référence jusqu’à l’évaluation finale de fin de projet. F) Résultats attendus. Les produits attendus sont : Pour l’étude situation de référence : (i)Un rapport préliminaire après la revue documentaire portant sur l’opérationnalisation de l’impact du PSAOP et les indicateurs de mesures. Ce rapport doit montrer la pertinence des indicateurs et comment ils permettent de capter la performance et l’impact du PSAOP. (ii)Une note technique sur les unités d’observations, la mise en place des bases de sondages nécessaires et la détermination des modes de tirage des échantillons. Avec comme résultats, les bases de sondage, le tirage des échantillons. (iii)Une note technique portant sur les outils de collecte des données et le plan détaillé de mise en œuvre de l’enquête de base et des enquêtes annuelles. (iv)Une note technique portant sur les résultats de l’exploitation et de l’analyse des résultats des enquêtes de référence. Cette note produira les résultats bruts sur les indicateurs avec les désagrégations au niveau administratif et en tenant compte de l’aspect genre. Cette note fera état des tests de fiabilité de données utilisés et leurs résultats.
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(v)Une note technique portant sur les modèles statistiques ou économétriques permettant de mesurer l’impact à travers la variation dans le temps des indicateurs de l’enquête de base. (vi)Un rapport final portant sur l’ensemble de l’étude de base et présentant de façon claire la situation de référence, les supports de données collectées, les résultats des analyses et l’ensemble des notes techniques validées. Pour les enquêtes annuelles : (vii)Une note technique sur les unités d’observations, la détermination des modes de tirage des échantillons, avec comme résultats, le tirage des échantillons. (viii)Une note technique portant sur les outils de collecte des données et le plan détaillé de mise en œuvre de l’enquête. (ix)Un rapport final portant sur l’ensemble de l’enquête annuelle et présentant de façon claire la différence d’avec la situation de référence, les résultats des différents tests statistiques et modèles économétriques appliqués clairement exposés, les supports de données collectées, les résultats des analyses et l’ensemble des notes techniques validées. G) Profil des Consultants. Le Consultant doit avoir au moins le profil suivant : Avoir une expérience avérée dans les études d’impact de projet / programmes Disposer dans son personnel clé les profils suivants : Un spécialiste de la mesure de la sécurité alimentaire qui a plus de dix ans d’expériences dans les études notamment en milieu rural ou équivalent; Un Statisticien expérimenté dans les études socioéconomique et dans l’analyse et la modélisation de la sécurité alimentaire ou équivalent; Un économètre, chercheur confirmé et ayant plus de dix ans d’expériences dans la modélisation, ou équivalent ; Un économiste, chercheur confirmé et ayant plus de dix ans d’expérience ou équivalent; Un Socio économiste spécialiste de l’approche de la prise en charge des groupes vulnérables marginalisés (GVM) ou équivalent; H) Documents disponibles. L’UCTF mettra à la disposition des Consultants l’ensemble des documents de base pour mener à bien sa mission dont : Le Document d’évaluation du Projet, Le document d’évaluation des impacts sociaux, Le manuel d’exécution du programme, Le manuel de S&E Le rapport de l’étude situation de référence de l’étude d’impact du PSAOP1 sur le renforcement des capacités des OP. SYGRI : Guide pratique pour les enquêtes d’impact (FIDA)
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