A travers la presse pédagogique ; n°1 ; vol.46, pg 111-146

Non Renseigné

Description

Revue française de pédagogie - Année 1979 - Volume 46 - Numéro 1 - Pages 111-146
36 pages

Informations

• Publié par: REVUE_FRANCAISE_DE_PEDAGOGIE
• Publié le: 01 janvier 1979
• Nombre de lectures: 10
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

A travers la presse pédagogique
In: Revue française de pédagogie. Volume 46, 1979. pp. 111-146.
Citer ce document / Cite this document :
A travers la presse pédagogique. In: Revue française de pédagogie. Volume 46, 1979. pp. 111-146.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfp_0556-7807_1979_num_46_1_2173A TRAVERS
LA PRESSE
PEDAGOGIQUE
Structures et réformes des systèmes éducatifs
ALGÉRIE DUFOUR pp. 33-53. (Dany). — L'enseignement en Algérie. — Maghreb, n° 80, avril-juin 1978,
La réforme de l'enseignement en Algérie s'est ordonnée autour de quatre grands
principes : généralisation, unification, algérianisation et arabisation. Après avoir
examiné dans quelle mesure ces objectifs avaient été atteints aux différents niveaux
de la scolarité, l'auteur analyse les deux points fondamentaux de la réforme : la
création de l'école fondamentale polytechnique, destinée à donner un enseignement
de base à tous les enfants de six à quatorze ans, et la réforme de l'enseignement
supérieur, laquelle, mise en place en 1971, est basée sur des modules articulés
autour d'un champ d'études. En annexe sont présentés les points de vue de respon
sables tels que le ministre de l'Education et le ministre de l'Enseignement supérieur
et de la recherche scientifique, ainsi que des témoignages d'enseignants sur la poli
tique d'arabisation à l'Institut de droit de Constantine.
ARGENTINE Calendarlo escolar ûnlco 1978 (Le calendrier scolaire unique pour 1978). — Orientaciôn
docente, n° 44, Buenos Aires, 1978, pp. 1-12.
Texte intégral du calendrier scolaire adopté en Argentine pour l'année 1978-1979.
Les activités quotidiennes, les dates des examens, des diverses inscriptions, les
vacances scolaires, les commémorations, les jours fériés, officiels et religieux. En
complément, instructions données par un décret d'application qui apporte des pré
cisions et des compléments d'information sur, par exemple : les activités préconisées
le samedi (jour chômé cependant), les autorisations pour absences spéciales, etc.
CUBA BIACHI ROSS (Ciro). — Repuesta a un desaflo (Réponse à un défi), Cuba Inter-
nacional, 7/78, n° 105, La Havane, juil. 1978, pp. 18-21.
Depuis 1959, le système éducatif cubain a été profondément modifié : nationalisation,
gratuité, croissance de la scolarité, alphabétisation intensive, développement des
constructions scolaires et du recrutement des enseignants, création d'une éducation
spéciale... Malgré d'évidentes réussites, de nombreux problèmes apparaissent en
raison même de l'explosion scolaire et des possibilités offertes à tous d'accéder
aux études supérieures. Il faut intensifier le recrutement, la formation, le recyclage
des enseignants, à tous les niveaux, pour répondre à une demande sans cesse crois
sante. Le nombre total des élèves (primaire, secondaire, supérieur) était de 813 000
N.D.L.R. - Rubrique reprise et élaborée par les documentalistes du département de la recher
che historique et documentaire de l'I.N.R.P. et du département des ressources documentaires
du C.N.D.P.
111 en 1958-1959, il est passé à 3 454 543 en 1978, alors que celui des professeurs ne
s'élevait que de 22 595 à 186 883. Il faut également améliorer la qualité de l'ense
ignement en modifiant les programmes et les manuels ; allonger la scolarité, intro
duire de nouvelles disciplines : sciences sociales, musique et art, préparation militaire,
astronomie... ; favoriser l'apprentissage plus précoce des langues étrangères. Les
premières réformes se sont d'abord préoccupées de l'amélioration de l'éducation
générale qui comprend, après une année pré-scolaire : l'enseignement primaire
(de six à douze ans ou treize ans) et secondaire ; les instituts préuniversitaires
précèdent l'accès à l'Université. L'Université ouverte à tous, fait l'objet de remanie
ments qui favorisent le développement technique, social, économique du pays et se
caractérise par l'alternance « théorie-pratique », « étude-travail », « étude-vie active »,
et l'encouragement à la recherche. L'enseignement des adultes, à tous les degrés,
demeure une priorité essentielle. Une faculté ouvrière et paysanne offre actuellement
sur six semestres une préparation équivalente au pré-universitaire. L'accent est
également mis sur un perfectionnement professionnel et technique permanent.
DANEMARK JENSEN (Sven Sodring). — En historié om tvoerfaglighed (Une histoire de l'inte
rdisciplinarité). — Dansk paedagogisk tidsskrift, n° 2, 1978, pp. 53-61.
L'école danoise, héritée du XIXe siècle, n'est plus ressentie comme une unité. Si
dans la lutte pour l'unité qui caractérisait les aspirations politiques et économiques
de l'école au siècle dernier, la division de la connaissance par matières se faisait
dans l'optique d'un tout, actuellement, la multiplication des disciplines est plutôt
ressentie comme une division par les élèves, en l'absence d'un projet unique pour
la société.
De cinq à sept matières en 1900, l'école danoise est passée à dix-huit matières.
Mais plus que la multiplication des matières, c'est la diversification du contenu
qui « hache » la journée scolaire des élèves. La pluridisciplinarité ne résoud pas le
problème, même si elle donne davantage de sens social à l'enseignement.
ÉTATS-UNIS CAGAN (Elizabeth). — Individualism, collectivism and radical educations reform. —
Harvard Educational Review. — vol. 48, n° 2, mai 1978, pp. 227-266.
Le culte de l'individu est peut-être la cause essentielle de l'échec des réformes de
l'enseignement. L'auteur suggère de transmettre des valeurs fondées sur l'altruisme,
la coopération, le souci du bonheur des autres, et propose une série d'activités et
de méthodes pédagogiques destinées à promouvoir un idéal collectiviste.
FRANCE Mal 68 - Mal 78. — Le Monde de l'Education, n° 39, mai 1978, pp. 8-28.
C'est de l'éducation qu'est partie la contestation en mai 1968, et curieusement c'est
là que le bilan paraît le plus mince au bout de dix ans. Une enquête sur « les traces
de mai » montre pourtant que le débat sur le rôle et la fonction de l'école n'est
pas clos.
Mai 68 portait en germe la destruction de l'école : des écoles « sauvages », « paral
lèles », « alternatives », se maintiennent et se renouvellent. Dans l'école traditionnelle,
les réformes telles que foyers socio-éducatifs, 10 %, délégués de classes, semblent
plus ou moins abandonnées. Toutefois, dans certains établissements, elles s'ins-
112 crivent dans un courant issu de mai 68 qui a pu se développer. Quant aux « profs
soixante-huitards » pour qui mai 68 fut un choc inouï, certains sont devenus des
« marginaux de l'intérieur ». Comme en témoigne l'un d'eux. D'autres sombrent
dans la nostalgie. D'autres enfin ont changé brusquement le cours de leur vie, tels
ces « néo-Cévenols » installés à la campagne, autour d'un journal régional de tradi
tion proudhonienne.
Tous ces témoignages laissent penser que l'esprit de mai 1968 demeure.
Quelle école dans quel programme ? — L'éducation, n° 342, 2 février 1978, pp. 9-27.
Juste avant la consultation électorale, ce dossier fait ressortir un ou plusieurs points
de chacun des projets d'éducation de huit partis politiques auxquels s'ajoute le
point de vue écologiste de René Dumont. Un certain nombre de thèmes prédominent
de la droite à la gauche : la formation permanente surtout, mais aussi la lutte contre
les inégalités, la décentralisation, l'identité régionale, la revalorisation du travail
manuel. Par ailleurs chaque parti tente de marquer le projet de son empreinte en
mettant l'accent sur telle ou telle proposition. Mais il sait également que ce n'est
pas sur un « projet d'éducation » qu'il fera basculer l'opinion en sa faveur.
ITALIE WEINER (Gaby). — Education and the sex discrimination Act (L'éducation face à la
loi sur la discrimin