Molière
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ICO 'CNJ 'CD CO i^>':i EUGENE RIGAL rnOFESSKlIR Dt LITTKRATURE FRANÇAIS! A l'uMVERSIIK DE MOSTPELLIER MOLIÈRE TOME SECOND PAUIS LIBRAIRIE HACHETTE ET G* BOULEVARD SAINT-GERMAIN,79, 79 1908 Droit» cl* trcliiHioii rt d« rtprediictioD r MLUI.Cl.NS ,)I.l.> MhiJl,«.l.\i-..s, LA MhDKClM-: Quatre docteurs des plusPierre succède VAmour médecin. le desont appelés en consultation sur cas laolennels Tenvie de se marier rend dolente et|('une Lucinde, que aucun autre mal : ils commencent par((ui n'a d'ailleurs et d'autres, puis, arrivésauser tranquillement de choses s'entendent point etlu fait, battent la campagne, ne se interviennedisputent. 11 faut qu'un cinquième médecin et non certes à l'intérêt de la malade,les adjure de songer, —de la Faculté! Le juin iGOfJ,mais au bon renom 4 du noble et plaisant Al-Molière se pare des rubans verts Misanthrope. Mais lesccste : il donne son chef-d'œuvre du médecins auraient tort de compter sur une diversion trop réjouir irnprudcmment. Deux mois à peinelongue et de se robe noire, cette large barbes'écoulent : qu'est-ce que cette C'est Molière en-et ce « chapeau des plus pointus»? c'est Sganarelle,(orc, mais dans son rôle de farceur ; devenu médecin malgré lui et parodiant tous ceux qui —vojontairement. Les vrais méde->iercent^Ia médecine : le naïf gentilhomme limousin(1ns reparaissent en 166(3 été livré en proie, à eux et àM. de Pourceaugnac leur a par les machinationsleurs exécuteurs des basses œuvres, Mi.l)K*.i.>n loul et le sage Béralde.

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Poids de l'ouvrage 15 Mo

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ICO
'CNJ
'CD
CO
i^>':iEUGENE RIGAL
rnOFESSKlIR Dt LITTKRATURE FRANÇAIS! A l'uMVERSIIK
DE MOSTPELLIER
MOLIÈRE
TOME SECOND
PAUIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET G*
BOULEVARD SAINT-GERMAIN,79, 79
1908
Droit» cl* trcliiHioii rt d« rtprediictioD r<«*rvA».MOLIERE
TOME SECOND
CHAPITRE PREMIER
MÉDECINES. LA MÉDECINE ET LES MÉDECINSLES
DANS LES COMÉDIES DE MOLIÈRE.
premier volume de cet ouvrage s'est fermé sur leLe
Festin de Pierre, où la médecine est raillée celui-ci s'ou-
;
médecin et se terminera par le Maladevre sur l'Amour
m'avertissent qu'il a dans un cer-imaginaire. Ces titres y
parties en quelquetain nombre de comédies de Molière des
sortecommunes, qu'il serait bon de grouper pour les exa-
miner d'abord, soit afm de les mieux entendre, soit afin
débarrasser nos études ultérieures et d'éviter ainsi ded'en
là une introductionfâcheuses répétitions. Si ce n'est pas
de transition,véritable, ce sera du moins un chapitre
puisque j'aurai à parler à la fois d'œuvres nouvelles et
y
de scènes anciennes que j'ai dû indiquer à peine dans ce
<^|ui précède.
I
On a souvent montré avec quelle persévérance, avec
quel acharnement Molière avaitcombattu tous les pédants,
tous « les Tartuffes de la science », tous ceux qui préten-
savoir qu'ils ne savaient pas, et de connaissancesdaient ce
certain. Il étaitfort problématiques retiraient un profit
I. II. — IMOLIERE2
ce litre, les médecins deinévitable que, à son temps atti-
attention : ils l'ont attirée derassent son bonne heure.
Dès les tout premiers essais de sa verve comique, alors
qu'il parcourt les provinces en composant des farces à
l'italienne, Molière s'amuse à mettre en scène le méde-
cin volant, Sganarelle : « Je vous réponds que je ferai
aussi bien mourir une personne qu'aucun médecin qui
soit par la ville » eti^ans la Jalousie du Barbouillé, il;
montre le Barbouillé offrant de l'argent au philosophe
qu'il a consulté celui-ci se scandalise, et le Barbouillé de
;
dire à part lui : « à cause qu'il est vêtu comme un méde-
—cin, j'ai cru qu'il lui fallait parler d'argent. » Après ces
attaques anodines et traditionnelles, Molière parait oublier
les médecins pendant de longues années, une quinzaine
d'années peut-être, et voici qu'en i665 le théâtre du
'.Palais-Royal joue le terrible Festin de Pierre
n, poursuivi,Au troisième acte. Don Jua se sauve à
en revêtant un habittravers une forêt. Il s'est déguisé de
campagne, et Sganarelle, son valet, s'est affubléd'une robe
de médecin : là-dessus, inspirés par ce costume, maître et
valet discutent sur les médecins et la médecine. A quoi
aboutit cette discussion ? à rien de quoi a servi pour l'ac-
;
tion le déguisement de Sganarelle? de rien. Molière a
déchargé sa bile, voilà tout. Encore l'a-t-il fait insuflisam-
son gré, car, la même année* i665, au Festin dement à
Gui Patin raconte que les méde-I. Le 26 septembre i664,
cins Esprit, Braver et Bodinean ont donné trois fois de l'éméti-
de ans, d'un ami de Molière, La Mo-qvie au fils unique, âgé 35
the Le Yayer, et « l'ont envoyé ^u pays d'où personne no
». Cette mort, qui a inspiré à Molière une lettre et unrevient
sonnet émouvants, a-t-elle été pour quelque chose dans la reprise,
—(juelques mois plus tard, des hostilités contre les médecins ?
— lisait force critiques des médecinsN'oublions pas que Molière
et là, notamment dans les œuvres espagnoles, ou inspirées doçà
peut-être vu parodier les médecins parl'Espagne, et qu'il avait
le farceur de l'Hôtel de Bourgogne, médecin Ini-mcme, Guillot-
Gorju.

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