Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles, pour le Canada, l'Afrique , les Antilles, le Brésil et les Indes [microforme]

Charles Bréard, Paul Bréard

Description

DOCUMENTS RELATIFS A LA MARINE NORMANDE i DOCUMENTS RELATIFS A LA NORMANDEMARINE A SES ARMEMENTS AUX XVI' ET XVII' SIÈCLESET POUR LE CANADA, L'AFRIQUE, LES ANTILLES, LE BRÉSIL ET LES INDES Recueillis, annotés et publiés Par Charles et Paul BREARD ROUEN A. LESTRINGANT LIBRAIRE DE LA DE l'hISTOIRE DE NORMANDIESOCIÉTÉ 1111, RUE JEANNE-DARC, M DCCC LXXXIX éii) A r yV C- / 67 EXTRAIT DU RÈGLEMENT —Art. i6. Aucun volume ou fascicule ne peut être livré à rimpression qu'en vertu d'une délibération du Conseil, prise au vu de la déclaration du commissaire délégué, et, delorsqu'il a lieu, l'avis du comité inté-y ressé portant que le travail est digne d'êtrepublié. Cette déclaration imprimée au verso de feuille du titreest la du premier volume de chaque ouvrage. Conseil, vu la déclaration de Emile Lesens,Le M. cotnmissaire délégué, portant que Védition des Docu- ments relatifs à la marine normande, préparée par MM. Charles et Paul Bréard, lui a paru digne d'être publiée par la Société de l'Histoire de Normandie, après en avoir délibéré, décide que cet ouvrage sera livré à l'impression. Fait à Rouen, le 20 décembre 1888. Le Secrétaire de la Société., A. BLIGNY. INTRODUCTION I La Normandie se trouve dans une situation fiéogra- pbiquc qui ne pouvait manquer defournir à l'histoire nombremaritime un. grand d'événements pleins d'in- térêt.

Sujets

• Histoire navale
• Normandy
• HIStory

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 12
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 8 Mo

Extrait

DOCUMENTS
RELATIFS A LA MARINE NORMANDE
iDOCUMENTS
RELATIFS A LA
NORMANDEMARINE
A SES ARMEMENTS AUX XVI' ET XVII' SIÈCLESET
POUR LE CANADA, L'AFRIQUE, LES ANTILLES, LE BRÉSIL ET LES INDES
Recueillis, annotés et publiés
Par Charles et Paul BREARD
ROUEN
A. LESTRINGANT
LIBRAIRE DE LA DE l'hISTOIRE DE NORMANDIESOCIÉTÉ
1111, RUE JEANNE-DARC,
M DCCC LXXXIXéii) A r yV
<i /2>C- /
67EXTRAIT DU RÈGLEMENT
—Art. i6. Aucun volume ou fascicule ne peut être
livré à rimpression qu'en vertu d'une délibération du
Conseil, prise au vu de la déclaration du commissaire
délégué, et, delorsqu'il a lieu, l'avis du comité inté-y
ressé portant que le travail est digne d'êtrepublié. Cette
déclaration imprimée au verso de feuille du titreest la du
premier volume de chaque ouvrage.
Conseil, vu la déclaration de Emile Lesens,Le M.
cotnmissaire délégué, portant que Védition des Docu-
ments relatifs à la marine normande, préparée par
MM. Charles et Paul Bréard, lui a paru digne d'être
publiée par la Société de l'Histoire de Normandie,
après en avoir délibéré, décide que cet ouvrage sera
livré à l'impression.
Fait à Rouen, le 20 décembre 1888.
Le Secrétaire de la Société.,
A. BLIGNY.INTRODUCTION
I
La Normandie se trouve dans une situation fiéogra-
pbiquc qui ne pouvait manquer defournir à l'histoire
nombremaritime un. grand d'événements pleins d'in-
térêt. Ellepossède un littoral de quatre-vingt-dix lieues
qui procure la population demarines à cette province
deux branches d'industrie de la plus haute importance :
la navigation et la pèche, en ont été lesprincipaleseffet,
habitantsressources des de nos côtes, depuis les temps les
plus anciens dont les auteurs ou la tradition aient gardé
•souvenir. Aussi, n'est-il personne qui n'ait quelquesle
notions sur la marine normande et sur cetteépoque atta-
chante de leurs voyages de découvertes, depérégrinations
loirifaines et semées de dangers de toute sorte, à la re-
cherche dequelque terre encore ignorée. Il n'estpersonne
compatriotesqid ne sache que nos ont eu au plus haut
degré les qualités du marin, l'initiative, le sang-froid,
l'énergie, capitainesla persévérance. Si l'ardeur des
normands a été récompenséepar quelques succès sur lesVIII
mers, alors qu'il s'arrissait de voile vers de nouveauxfaire
pendant laquelleeontinents, l'époque qui suivit et ils
n'ont plus visité de peuples inconnus, mais développé seu-
n'en pas moinslement leurs relations commerciales, est
une des plus intéressantespour la Normandie. Mis alors
en rapport avec les parages les plus divers et les plus
éloignés, le négociant de Rouen et de Dieppe enregistrait
les notes nombreuses recueillies par ses facteurs sur
parcourus, surles besoins et les produits des pays
les relations plus ou moinsfructueuses qu'on pouvait
établir avec eux, sur la direction la plus avantageuse à
donner aux expéditions futures. Cette observation sera
particulièrement justifiéepar les contratsdont nous avons
entrepris lapublication; ils embrassent dans leur géné-
ralité l'ensemble des premières tentatives de la coloni-
sation Ils conduiront le lecteur tourfrançaise. à tour en
Afrique, dans les deux Amériques et dans la mer des
Indes.
Les côtes situées à la partie occidentale du continent
21"africain, entre le cap Blancpar de latitude nord et
un peu au-dessousle cap Lope::^ de l'équateur,furent tout
d'abord le but d'une longue suite d'expéditions. Les entre-
prises nofiigateurs normands le longdes de ces rivages
fieuvent être reportées au moins au XF"^ siècle, sinon à
une époque antérieure mais les témoignages; manquent
absolument ou bien ils nesont pas suffisantspour e7i déter-
miner les commencements avec quelque certitude.
Au début duXFP siècle, encouragéspar l'exemple deIX
Christophe Colomb cl de Barthclcmy Dia^, nos marins
portcrcul leurs reconnaissances vers des conlrées où ils
trouverespéraient de plus grands ou moins debénéfices
concurrents. A cette période appartiennent le capitaine
du portCousin, de Dieppe, et Paulmier de Gonncvillc,
du port de dont les voyages ontpris datedansHonfleur,
l'histoire.
LeXFP siècle est aussi l'époque où la Normandie et
dirigèrent leur activité vers les terres récem-la Bretagne
ùient découvertes : leurs navires, à la suite des Portu-
redoutable cap des Tempêtes et cin-gais, doublèrent le
glèrent vers les Indes. L'ordre et la régularité ne tar-
dèrent s'établir dans les voyages des sociétés sepas à ;
formèrentpour échanger lesproduitsfrançais contre l'or,
les armes, les soieries, les perles, les les épiéesparfums, ;
lenombre des navigateursaugmenta rapidement. Thomas
Aubert, lesfrères Parmeutier, Cartier, n'eurentfacqucs
pas l'honneur de trouver des roiUes nouvelles, mais ils
furent les parfaits modèles de ces hard''= marins qui
surent ouvrir au commerce des voies heureuses et des
relations profitables.
On vit de plus s'organiser une de guerre quiflotte
forma lespremiers commencements de la marine royale.
An mois de juillet ij;4ç, une escadrefrançaise sous les
ordres de Stro:^^i, général des galères, livra batailledans
la Manche à la flotte anglaise, venue au secours de la
ville de Boulogne une partie des navires ennemis; fut
coulée bas, le surplus se réfugia à Guernesey. Le ii août