Rien de nouveau sous le soleil
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Rien de nouveau sous le soleil par Inez Comparet Extrait de Votre Héritage Notes critiques de Clifton A. Emahiser Le professeur André Parrot, le fameux archéologue français, disait : « Comment pourrions-nous comprendre la Bible à moins de l’examiner dans ses contextes chronologique, historique et géographique ? ». L’archéologie non seulement con- frme mais illumine les situations historiques hors desquelles l’Ancien Testament et les Évangiles ont grandi. Je pense que vous serez intéressé d’apprendre combien les gens vivant des siècles avant l’ère Chrétienne étaient modernes et approprié est le titre de ce message : « Rien de nouveau sous le soleil ». C’est Salomon qui disait, en Ecclésiaste 1:9 : « Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui a été fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont on puisse dire : Regarde ceci, c’est nouveau ? – Elle a été déjà, dans les siècles qui furent avant nous ». Abraham naquit à Ur, en Chaldée, et il vécut là-bas jusqu’à ses cinquante ans. Puis, en compagnie de son père Térakh, son épouse Sarah et son neveu Lot, il s’en alla à Charan et y resta jusqu’à la mort de Térakh.

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Publié le 20 février 2014
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Langue Français

Extrait

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Extrait deVotre Héritage Notes critiques de Clifton A. Emahiser
Le professeur André Parrot, le fameux archéologue français, disait : «Comment pourrions-nous comprendre la Bible à moins de l’examiner dans ses contextes chronologique, historique et géographique? ». L’archéologie non seulement con-firme mais illumine les situations historiques hors desquelles l’Ancien Testament et les Évangiles ont grandi. Je pense que vous serez intéressé d’apprendre combien les gens vivant des siècles avant l’ère Chrétienne étaient modernes et combien approprié est le titre de ce message : «Rien de nouveau sous le soleil». C’est Salomon qui disait, en Ecclésiaste 1:9 :
« Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui a été fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une chose dont on puisse dire : Regarde ceci, c’est nouveau? – Elle a été déjà, dans les siècles qui furent avant nous ».
Abraham naquit à Ur, en Chaldée, et il vécut là-bas jusqu’à ses cinquante ans. Puis, en compagnie de son père Térakh, son épouse Sarah et son neveu Lot, il s’en alla à Charan et y resta jusqu’à la mort de Térakh. Yahweh déclara à Abraham, en Genèse 12:1–4 :
« Va-t’ende ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai; et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction ; et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre ».
Parce que nous croyons que les États-Unis sont l’une des grandes nations promises à la semence d’Abraham, ceci devint notre Histoire. Précisément à l’époque où les exégètes historico-critiques avaient pratiquement convaincu tout le monde qu’Abraham n’était qu’une simple figure légendaire, les archéologues commen-cèrent à prouver que la Bible dit la vérité. Des milliers de livres devinrent obso-lètes et l’Histoire ancienne dut être réécrite.
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Inez Comparet
L’Histoire la plus ancienne commence en Mésopotamie, un mot grec qui signi-fie «le pays entre les fleuves». L’Euphrate se trouve à l’ouest et le Tigre à l’est, dans ce que nous appelons aujourd’hui l’Irak. Cette contrée, depuis des temps immémoriaux, connaissait deux divisions politiques principales. L’une de ces di-visions était l’Assyrie, occupant la partie nord et ayant sa capitale à Ninive. L’autre groupe était Babylone, qui occupait la partie sud, avec la ville de Babylone comme capitale. La partie sud de Babylone, qui touchait le Golfe Persique, était égale-ment connue en différentes périodes sous les noms de Sumer, Shinar et Chaldée. L’une des cités les plus anciennes de cette partie au sud de Babylone était Ur. Ur était située à 250 kilomètres de Babylone et, au zénith de son histoire, elle était un port maritime à l’embouchure de l’Euphrate, là où ce fleuve se jette dans le Golfe Persique. Les ruines d’Ur se trouvent maintenant à environ 200 kilomètres à l’intérieur des terres. Depuis de nombreux siècles le fleuve s’est déplacé d’une quinzaine de kilomètres vers l’est, mais les jetées et les docks sont toujours là.
Avant 1919, on savait très peu de choses sur Ur. J. E. Taylor, le consul britan-nique à Basra, fut le premier à creuser en cet endroit, et il mit au jour suffi-samment d’inscriptions pour convaincre les plus sceptiques que la grande butte couvrait en fait l’Ur biblique des Chaldéens. En 1922, le docteur C. I. Wooley, di-recteur de l’expédition conjointe organisée par le British Museum et les musées de l’Université de Pennsylvanie, reprit les travaux à Ur. Il y travailla pendant douze saisons, durant les quatre ou cinq mois permis par les conditions climatiques, avec 200 ouvriers sous ses ordres.
Le Docteur Wooley découvrit que la Chaldée, à cette époque, était un district agricole très riche. Ur était une ville manufacturière remplie de métiers à tisser, d’usines et de boutiques, où d’habiles artisans produisaient une grande variété de vêtements, d’articles ménagers, d’ustensiles de métal, de bijoux et de nombreux instruments de musique, comme par exemple des harpes, des lyres, des flûtes, etc. À cette époque, la musique était considérée comme un art donnant la santé et la vie. Aujourd’hui, nous avons retrouvé cette vérité. Les rues d’Ur portaient un nom et certaines d’entre elles étaient pavées. Il existait un système d’égouts. Les murs de la ville ont pu être retracés sur quatre kilomètres; ils avaient 25 mètres de haut et 20 mètres d’épaisseur et ils étaient constitués d’adobe.
Les maisons étaient construites avec une seule porte donnant sur la rue. Elles étaient bâties autour d’une place centrale pavée et elles étaient vastes, contenant de 13 à 22 pièces. Le premier étage était fait de briques cuites et le second étage d’adobe ; ensuite les murs étaient plâtrés et chaulés. Les escaliers menant à l’étage partaient de la cour centrale. Derrière les escaliers se trouvait la salle de bains. Chaque maison possédait une bibliothèque contenant les archives généalogiques familiales. Des hymnaires y furent retrouvés tout comme dans les temples. Il y avait aussi des archéologues parmi ces gens, car des copies d’inscriptions, reprises d’anciens bâtiments, furent retrouvées.
Les habitants écrivaient avec un stylet sur des tablettes d’argile humide qui,
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une fois séchées et cuites, devenaient pratiquement impérissables. Nous possé-dons donc un témoignage complet de leur vie. Depuis des siècles, à l’époque d’Abraham, Ur avait cessé d’être la capitale politique, mais elle était toujours la capitale religieuse. C’était une ville de bibliothèques, d’écoles, de musées d’art et de tous les raffinements connus de la société humaine.
Il n’existait pas d’illettrisme à Ur à l’époque d’Abraham. Chaque homme, femme ou enfant âgé de plus de sept ans était obligé d’apprendre à lire et à écrire. La so-ciété était constituée de telle manière, dans ses activités journalières, que de telles connaissances et compétences étaient nécessaires. Les livres scolaires consistaient en leçons de mathématique, d’astronomie, d’histoire et de médecine. Il y avait des grammaires, avec toutes les conjugaisons des verbes en deux langues, le sumé-rien et l’hébreu. Il existait même des méthodes pour extraire des racines carrées et cubiques.
On a retrouvé une tablette de 8 cm sur 6 cm qui était un contrat entre un pro-priétaire terrien et un fermier. Le propriétaire donnait son accord pour fournir la terre, les semences et les animaux nécessaires aux travaux des champs. Le fermier promettait de préparer la terre, de l’ensemencer, de la travailler et de commer-cialiser deux-tiers de la récolte. On dirait vraiment un contrat moderne, non? Ensuite, chacun signait l’accord et, de plus, l’un et l’autre scellaient le contrat en imprimant l’empreinte de leur pouce sur un coin de la tablette. Et nous pensions avoir découvert quelque chose avec les empreintes digitales!
Il existait aussi un système postal, qui fut établi par Naram-Sin vers 3750 av. JC. Les routes s’étendaient de l’Euphrate jusqu’au Nil, en Égypte. Il ne s’agissait pas seulement de courrier officiel. Un mari écrivait à son épouse : « Ne néglige pas la maison. Surveille bien toutes choses. Prie les dieux pour moi. Fais-moi savoir par un message ce que tu penses ».
Un autre message remercie un ami de lui avoir envoyé un médecin. Un autre encore, d’une certaine dame Kasbeya, de Gimil-Merodak : «Je suis à Babylone, mais je ne t’ai pas vu, ce qui me trouble grandement. Envoie-moi des nouvelles de ta venue, cela me rendrait très heureuse». Celui que je préfère est d’un fils demandant avec insistance à son père de lui envoyer de l’argent. Rien ne change décidément !
Une tablette contient la paie des employés pour sept mois. Une autre, presque identique, fut retrouvée, datant de deux ans plus tard. Trois changements avaient eu lieu. Le salaire d’un homme avait été augmenté, celui d’un autre diminué et une femme avait pris la place d’un troisième tout en recevant le même salaire. Ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui!
Parmi les professions de l’ancienne Babylone, les prêteurs d’argent tenaient le haut du pavé. En certaines circonstances, les prêteurs d’argent fondaient des af-faires qui duraient des générations entières et qui permettaient à leur famille
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Inez Comparet
d’acheter pratiquement toutes les propriétés alentour. Un archéologue a même affirmé que ces gens étaient les Rothschild de l’ancien monde. Parfois, les intérêts s’élevaient jusqu’à 10%, voire à 16,67%. Il existe même des tablettes enregistrant les paiements échelonnés sur des achats et des ventes. On trouve un contrat da-tant à peu près de l’époque d’Abraham sur la location d’un charriot, stipulant que le charriot ne pourra pas être conduit jusqu’à la côte. Nos locations de voitures ne sont donc pas non plus des choses nouvelles. Le Roi Hammourabi était un contemporain d’Abraham. Il était le roi que la Bible appelle Amraphel, mentionné en Genèse 14. Il existait sous ce roi des codes juri-diques comprenant 283 sections, qui régulaient pratiquement tous les incidents et les rapports sociaux concevables. Les lois sur l’irrigation précisaient que, si une terre n’était pas cultivée, le proprié-taire devait en rendre compte et payer des compensations. Les lois couvraient les droits sur les canaux et sur l’eau, les émoluments et les responsabilités des bâ-tisseurs et des bateliers. Elle fixait les montants des tarifs pour un médecin, un chirurgien et même pour un vétérinaire. D’autres lois s’occupaient des devoirs des collecteurs d’impôts. Eh ! oui, ils avaient des collecteurs d’impôts, déjà à cette époque ! Ceci ne représente qu’une petite partie de ce que l’homme civilisé avait accompli dans les anciens temps. Je crois que vous serez d’accord avec Salomon : « Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui a été fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil ».
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Saviez-vous que, bien que la Bible parle de « pêcheurs », elle parle aussi de « chas-seurs » dans le même verset ? Jérémie 16:16 : « Voici, je mande beaucoup de pêcheurs, dit Yahweh, et ils les pêche-ront ;et après cela je manderai beaucoup de chasseurs, qui les pren-dront comme du gibier de dessus toutes les montagnes, et de dessus toutes les collines, et des trous de rochers ». Les pêcheurs, bien sûr, étaient les disciples choisis par Yahshua, comme chacun le sait. Les chasseurs étaient les archéologues, et Mrs. Comparet nous parle de deux d’entre eux ici. Et que trouvèrent les chasseurs-archéologues? La réponse est : ils trouvèrent vers où les tribus perdues d’Israël migrèrent après leur captivité en Assyrie !
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Traduction : Bahrmanou © 20 septembre 2013
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