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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 7 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Page Ques-ObservationsLEÇON : Hammond p. 68 - 73 : LE DIEU CRÉATEURdu man. tions1 Quelles sont, à votre avis, les difficultés inhérentes à toute description de la création ?1. Toute réalité hors du monde ou de l’histoire de l’homme—qu’elle se rapporte à ce qui a pré-cédé l’apparition de celui-ci, ou au monde futur—ne peut être exprimée que par analogie avecles réalités présentes.Par exemple, Paul décrit la résurrection du corps en évoquant l’image (très limitée et très impar-faite) de la graine (1 Co 15.37-48). Lorsque Dieu révèle à Jean la nouvelle humanité, il la décritcomme une ville qui descend du ciel et une épouse parée pour son époux (Ap 21.2). De même,il représente la condition des perdus comme plongés dans un étang de feu (Ap 20.15). Pour pré-ciser ces notions, on fait appel à d’autres données bibliques, lorsque cela est possible.2. Le récit biblique de la création qui nous révèle ce qui s’est passé à l’autre terme de la ligne del’histoire pose également des problèmes plus ou moins semblables dont il faut être conscients. Ilfaudra tenir compte des limites du langage, des formes variées qu’il peut prendre, des images ousymboles qu’il peut employer.Le guide autorisé pour dégager le sens du texte ne peut être que l’ample contexte des Écrituresdans leur ensemble. Les données sûres de la science ...

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Langue Français

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 7
Page
Ques-
du man.
tions
Quelles sont, à votre avis, les difficultés inhérentes à toute description de la création ?
1.
Toute réalité hors du monde ou de l’histoire de l’homme—qu’elle se rapporte à ce qui a pré-
cédé l’apparition de celui-ci, ou au monde futur—ne peut être exprimée que par analogie avec
les réalités présentes.
Par exemple, Paul décrit la résurrection du corps en évoquant l’image (très limitée et très impar-
faite) de la graine (1 Co 15.37-48). Lorsque Dieu révèle à Jean la nouvelle humanité, il la décrit
comme une ville qui descend du ciel et une épouse parée pour son époux (Ap 21.2). De même,
il représente la condition des perdus comme plongés dans un étang de feu (Ap 20.15). Pour pré-
ciser ces notions, on fait appel à d’autres données bibliques, lorsque cela est possible.
2.
Le récit biblique de la création qui nous révèle ce qui s’est passé à l’autre terme de la ligne de
l’histoire pose également des problèmes plus ou moins semblables dont il faut être conscients. Il
faudra tenir compte des limites du langage, des formes variées qu’il peut prendre, des images ou
symboles qu’il peut employer.
Le guide autorisé pour dégager le sens du texte ne peut être que l’ample contexte des Écritures
dans leur ensemble.
Les données sûres de la science pourront nous aider à ne pas trop dévier
dans notre exégèse, mais c’est du texte lui-même, éclairé par ceux, complémentaires, que ne
manque pas de nous offrit la Révélation, que nous dégageons notre doctrine de la création.
Gardons-nous de nous engager—même si nous pensons avoir les qualifications pour cela—sur le
terrain de la science pour y chercher des armes pour défendre la « Théorie » que nous tenons pour
biblique ou pour attaquer celle que nous rejetons.
a) Quel est l’apport théologique du prologue de la Genèse ? Justifiez vos réponses. Que nous
apprend-il sur la relation Dieu/univers ?
b) Montrez que cette présentation inspirée de la création s’adaptait particulièrement à la situation au
temps de Moïse
comme
à notre époque.
a)
Dieu est le Créateur (Gn 1.1). Le verbe créer (
bara
), employé
uniquement
pour Dieu dans la
Bible, souligne ce fait capital qui conditionne tous les rapports du monde ou de l’homme à Dieu—
et notamment toute l’oeuvre de la rédemption.
La création est l’acte du Dieu trinitaire (Gn 1.1, 26; 1.2s). D’autres textes le confirment en dis-
tinguant les personnes : le Père (1 Co 8.6), le Fils (Jn 1.3; Col 1.16s), l’Esprit (Ps 104.30).
La matière (l’univers) n’est pas éternelle. Il y a eu un commencement (Gn 1.1; Jn 1.1-3).
La création est un acte libre de Dieu. Il n’y était pas contraint. L’univers et l’humanité qui l’ha-
bite n’étaient pas nécessaires à la manifestation de ses attributs (amour), encore moins une
nécessité de sa nature (émanation). Elle est le résultat d’une libre délibération (Gn 1.26).
Par contre, la création est totalement dépendante de lui (ce que va confirmer Ps 104.29; Ac
17.28).
Dieu est au-dessus de sa création (Ep 4.6) ; il ne peut être confondu avec elle. Le Dieu imma-
nent reste le Dieu transcendant.
b)
La Bible—qui ne comporte pas d’erreurs scientifiques—n’est pas un livre de science : son but
n’est pas d’expliquer l’origine des phénomènes naturels. Elle est un livre religieux : son but est
d’instruire l’homme (2 Tm 3.16s) sur Dieu et sur ses relations avec lui, de lui révéler, entre autres,
le sens de son existence : d’où vient-il ? Où va-t-il ?
Le récit mosaïque s’insère parfaitement dans l’époque où il a été écrit, où le problème spiri-
tuel d’Israël était particulièrement aigü : Israël sortait d’Égypte imprégné par l’idolâtrie (cf.
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drame du veau d’or) qu’il a côtoyée pendant 400 ans. C’est dans ce contexte mythologique
que se situe la révélation divine. Il est évident, alors que son but est exclusivement religieux. Le
texte biblique désigne Dieu comme seul créateur et replace parmi les créatures ou créations
tout ce qui a été élevé par le paganisme au rang de divinités (le soleil et la lune, par exemple,
sont qualifiés de simples « luminaires ») ou ce qui était alors considéré comme des puissances
opposées à Dieu (les grands monstres marins sont créés par Dieu et sont soumis à son contrô-
le).
On pourrait donc discerner dans cette présentation théologique de la création une intention
polémique
, anti-mythique.
La préoccupation scientifique est certainement absente de la pensée de l’auteur inspiré. Et
peut-être est-ce dans cette perspective théologique que nous devons, aujourd’hui encore,
placer ce texte pour le découvrir dans sa propre lumière et toute sa richesse. Il se peut que
quelques-uns de ses détails coïncident avec certains acquis de la science : cela est intéressant
mais non l’important. Il est certain, en tout cas, qu’une juste interprétation du récit biblique ne
peut-être contredite par une juste interprétation de l’univers par la science, car l’univers
comme la Bible ont le même auteur : Dieu (Ps 19.2, 8).
Plus que de connaître le mécanisme (
toujours
hypothétique tant sur la base biblique que sur
la base scientifique) de la création du monde, l’homme d’aujourd’hui a besoin de savoir qu’il
vient de Dieu, qu’il a été fait par lui, qu’il n’y a pas de vie pour la créature hors de la commu-
nion avec le Créateur. C’est le fondement de la révélation et de la rédemption.
Comment expliquer l’ordre différent des actes créateurs de Dieu énumérés au chapitre 1 et au cha-
pitre 2 ?
- La différence s’explique du fait des perspectives différentes des 2 passages : le développement
de Gn 1
aboutit
à l’homme, couronnement de la création, alors que celui de Gn 2
part
de l’hom-
me pour en expliquer les relations avec Dieu, la création, les animaux et son autre lui-même, la
femme.
Gn 2 n’est nullement un second récit de la création mais la première page de l’histoire de l’hom-
me et de l’humanité.
- Nous pouvons tirer une leçon utile de cette différence : l’ordre des faits dans la narration biblique
n’est pas forcément l’indication d’un déroulement « chronologique » (cf. Mt 4.3-10 et Lc 4.3-12).
Cette remarque pourra nous préserver contre une interprétation trop hâtive ou trop catégorique
de Gn 1 basée sur un tel a priori.
Genèse 1 peut être interprété selon deux perspectives : scientifique et littéraire. La première oriente
trois interprétations dites : littéraliste, concordiste et restitutionniste. La seconde conduit à l’interpré-
tation littéraire ou théologique.
Àl’aide du livre d’Henri Blocher : Révélation des origines (p. 32-51), évaluez, discutez (réfutez ?) les
arguments en faveur de cette dernière interprétation.
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