L apprentissage chez l homme - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 534-546
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L'apprentissage chez l'homme - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 534-546

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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 2 - Pages 534-546
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 20
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

L'apprentissage chez l'homme
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 534-546.
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L'apprentissage chez l'homme. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 534-546.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_2_26965534 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
allure. Dans une autre expérience où l'on utilise des stimuli de 800,
900 et 1 100 Hz on trouve encore une réaction d'orientation (avec
présence d'ondes lentes à l'E.B.G.).
De la même façon des sons plus courts ou plus longs que le son
« éteint » ou encore des sons rythmés (alors que le son « éteint » est
continu) produisent une réaction.
Ces résultats conduisent les A. à penser qu'on ne peut attribuer
l'extinction de la réaction d'orientation à une simple réduction de l'exci
tabilité corticale, ou de l'excitabilité de la formation réticulaire, ni
à un simple blocage des impulsions sur la voie afférente. Ils avancent
l'idée qu'il se formerait un « modèle nerveux du stimulus » à la suite
de la présentation répétée de celui-ci ; par la suite l'action d'un stimulus
quelconque dépendrait de la comparaison de ce stimulus avec le modèle
élaboré ; cette espèce de « filtre nerveux » expliquerait la sélectivité de
l'extinction, le blocage des impulsions étant d'autant plus complet
que le stimulus nouveau ressemble davantage au stimulus « éteint ».
Il y aurait donc développement d'une inhibition interne, en rapport avec
un mécanisme spécial de sélection des signaux et non un simple change
ment du niveau de sensibilité.
J.-F. L. N.
Kanfer (F. M.), Mac Brearty (J. F.). — Verbal conditioning :
discrimination and awareness (Discrimination et prise de conscience
dans le conditionnement verbal). — J. Psychol., 1961, 52, 115-124.
Dans une situation de conditionnement verbal, les auteurs recherchent
les effets du degré de dissimilitude entre les items à discriminer sur la
rapidité du et sur la prise de conscience de celui-ci.
80 sujets sont divisés en deux groupes expérimentaux : pour le groupe 1,
on donne aux sujets des paires de mots constituées par un mot neutre et
un mot faiblement « déplaisant » ; pour le groupe 2, des paires avec le mot
neutre et un mot fortement « déplaisant ». L'expérimentateur donne un
renforcement verbal (approbation) lorsque le sujet construit une phrase
contenant le mot déplaisant. Cent essais sont effectués. Sur la base d'un
questionnaire donné après l'expérience, tous les sujets sont divisés en
« conscients » et « non conscients » du processus de conditionnement. Les
résultats montrent que : 1) Le groupe 2 contient un plus grand nombre
de sujets conscients que le groupe 1 ; 2) Les sujets conscients, dans les
deux groupes, présentent un conditionnement, mais, parmi les sujets non
conscients, seuls ceux du groupe 1 présentent un conditionnement.
F. J.
L'apprentissage chez l'homme.
Laberge (D.). — Generalization gradients in a discrimination situa
tion (Gradients de généralisation dans une situation de discriminat
ion). — J. exp. Psychol, 1961, 62, 88-96.
La première partie de l'expérience consiste à faire discriminer deux
positions différentes d'une lumière sur une ligne verticale; suit un les processus d'acquisition 535
test de généralisation portant sur les stimuli voisins le long de la dimens
ion considérée, et pendant lequel sont également présentés et suivis
de renforcement les stimuli utilisés dans la phase d'apprentissage
discrimi natif. Les gradients individuels comme les gradients de groupes
présentent une allure ordonnée : les gradients individuels sont à peu
près linéaires tandis que les gradients de groupe ont une forme sigmoïde.
Gela tient au fait que chez un certain nombre de sujets les gradients
présentent un plateau de grandeur variable au niveau des stimuli
sur lesquels a porté l'apprentissage discriminatif. La grandeur de
l'intervalle séparant ces derniers influe de façon significative sur la
pente des gradients, laquelle est d'autant plus forte que l'intervalle
est plus faible. En outre quand les stimuli tests sont en dehors de cet
intervalle, les extrémités du gradient se trouvent déportées à l'extérieur
des limites de l'intervalle défini par les stimuli constituant l'appren
tissage discriminatif.
J.-F. R.
Bialer (I.). — Primary and secondary stimulus generalization as
related to intelligence level (Généralisation primaire et secondaire du
signal et niveau intellectuel). — /. exp. Psychol., 1961, 62, 395-402.
La généralisation primaire se fait en fonction de la similitude sensor
ielle des signaux, la généralisation secondaire en fonction de la simi
litude acquise (par exemple en faisant apprendre la même réponse pour
deux signaux). L'auteur fait l'hypothèse que les sujets de haut niveau
intellectuel répondent plus fréquemment sur la base de la généralisation
secondaire, ceux de faible niveau intellectuel sur la base de la général
isation primaire. Le matériel expérimental comporte 4 boîtes A, A',
B, B' : A et A', B et B' présentent une similitude sensorielle de forme
ou de couleur. On fait apprendre la même réponse (bif) à A et B, et
à A' et B' (mot) pour constituer une dimension de similitude acquise.
On fait ensuite apprendre à trouver un sucre d'orge sur la boîte A,
les boîtes A et B' étant seules présentes, en demandant de prononcer
le mot bif, puis intervient une tâche de transfert : on enlève les boîtes
A et B' et on les remplace par B et A' et on demande au sujet de trouver
le sucre d'orge en lui indiquant qu'il est sous le bif. Si le sujet choisit
la boîte A', il répond sur la base de la similitude sensorielle, s'il
la B, il sur la base de la acquise. Gomme le
laisse prévoir l'hypothèse, on observe que des enfants normaux choi
sissent en fonction de la généralisation secondaire, tandis que des enfants
attardés choisissent plutôt en fonction de la généralisation primaire.
J.-F. R.
Atkinson (R. C.). — The observing response in discrimination
learning (La réponse d'observation dans l'apprentissage discrimin
atif). — /. exp. Psychol., 1961, 62, 253-262.
L'étude vise à tester expérimentalement un modèle de l'apprent
issage discriminatif proposé par l'auteur. Le est de type 536 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
markovien, il est lié de très près à la théorie de l'échantillonnage du
stimulus et fait intervenir la réponse d'observation. L'hypothèse essent
ielle concernant cette dernière, pose que si la réponse d'observation
conduit au choix d'un stimulus qui produit une discriminative
correcte, le sujet tendra à répéter cette réponse d'observation à l'essai
suivant. Si c'est l'inverse le sujet ne tendra pas à la répéter. La situation
est une tâche d'apprentissage discriminatif modifiée de façon à permettre
d'identifier et d'enregistrer deux réponses d'observation qui s'excluent
mutuellement. Chaque essai est d'un type 1 ou 2 selon la réponse correcte
définie par l'expérimentateur pour cet essai. Le déroulement d'un essai
est le suivant : signal « prêt » auquel le sujet fait une réponse d'obser
vation, présentation de l'un de trois stimuli, émission de l'une ou l'autre
de deux réponses discriminatives, renforcement de la réponse discrimi
native. Le stimulus présenté à un essai déterminé dépend de la réponse
d'observation et du type d'essai. A la suite de l'une des réponses d'obser
vation, différents stimuli sont présentés aux essais de types 1 et 2 de
sorte que le sujet peut identifier le type d'essai ; à la suite de l'autre
c'est le même stimulus qui est présenté, ce qui n'apporte aucune info
rmation sur le type d'essai. Différents schémas de renforcement pour les
deux types d'essais sont étudiés. On observe un accord satisfaisant
entre les valeurs prédites et les valeurs observées pour es probabilités
asymptotiques de réponses. Toutefois l'hypothèse relative à la répétition
de la réponse d'observation ne se trouve pas v

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