« LE SALON DE LA PHOTO EST LÀ POUR ÉDUQUER L ŒIL »
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« LE SALON DE LA PHOTO EST LÀ POUR ÉDUQUER L'ŒIL »

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Langue Français

Extrait

APPAREILS
Alors que la bataille s’est longtemps concentrée sur le seul nombre
de pixels, les constructeurs ont compris qu’il y avait d’autres manières de se distinguer.
Zoom sur quatre nouveautés qui intègrent des options décalées.
P. 16
TENDANCE
Le reflex s’est enfin converti à la vidéo, mais le résultat satisfera pleinement
les amateurs de belles images. Un photographe Web-documentariste témoigne.
P. 18
ACCESSOIRES
A l’occasion du Salon de la photo, on fait le point sur la photo qui squatte
votre salon à l’aide d’écrans et de motifs à imprimer.
P. 19
SPÉCIAL
minutes
« LE
SALON DE LA PHOTO
EST LÀ POUR ÉDUQUER L’ŒIL »
JEAN-PIERRE BOURGEOIS
Directeur du Salon de la photo.
Le Salon de la photo ouvre
aujourd’hui pour quatre jours
Porte de Versailles à Paris.
Les boîtiers sont déjà sur les étals.
Mais vous, quel est votre objectif ?
Toujours le même : mettre l’accent
sur le bonheur de la photo et le plaisir
d’être photographe, que l’on soit pro ou
amateur. Tous les acteurs du secteur
profitent de l’occasion pour présenter
leurs modèles ou les commercialiser
à travers notre village de vente. Mais le
salon est aussi là pour éduquer l’œil,
grâce à des expos, des conférences,
des discussions et des masterclasses.
Vu la qualité des appareils, on a encore
besoin d’apprendre à photographier ?
Bien sûr. Tout le monde peut faire une
photo, mais pas forcément une bonne.
Dans les albums de famille, il y a trop
de photos ratées qui pourraient être
réussies. Pour ça, il faut s’exercer.
Les conférences avec de très grands
pros comme Atwood ou Clergue pour
ne citer qu’eux sont organisées pour
aider les amateurs à se perfectionner.
Les cours, donnés sur place par les
magazines spécialisés, répondent au
même objectif. Nous sommes un peu
l’université d’automne de la photo.
Le Salon a décollé en se recentrant
sur la photo. Mais la vidéo revient
par la fenêtre, via des boîtiers
qui sont de vrais caméscopes...
Je trouve cette avancée merveilleuse.
La technologie est un ballon de rugby.
On ne sait jamais où elle rebondit. Ces
reflex vidéo ont évidemment leur place
ici, même s’il est vrai que nous som-
mes un salon vraiment spécialisé. En
succédant au Mondial image photo son,
nous avons mis de côté la vidéo et ex-
plosé les chiffres de fréquentation. Nous
avions besoin de nous concentrer sur
la photo pour être vraiment pertinents.
Cette année, les 53 000 visiteurs de 2008
devraient être dépassés.
W
RECUEILLI PAR LAURENT BAINIER
Le Salon de la photo espère faire mieux cette année qu’en 2008, où 53 000 visiteurs, pros et amateurs, s’étaient déplacés à Paris.
DR
MARCHÉ
LES VENTES D’APPAREILS EN PLEIN DÉVELOPPEMENT MALGRÉ LA CRISE
« Ce qui nous interpelle, ce sont les ven-
tes qui progressent malgré la crise. »
Marc Héraud se réjouit des résultats pu-
bliés par le baromètre Ipsos fin septem-
bre. En volume, le nombre d’appareils
de prise de vue a augmenté de 4 % au
premier semestre. Pour le secrétaire
général du Syndicat des entreprises de
l’image, de la photo et de la commu-
nication (Sipec), la mauvaise passe de
l’économie pourrait même profiter au
secteur : « De nombreux crédits sont
refusés, et à défaut d’une acquisition
plus importante, les clients se rétractent
parfois sur un achat “passion” comme
celui d’un appareil. »
Avec 10 % du marché, le reflex numéri-
que, en très nette progression (+ 26 %),
devient un levier de croissance : ils sont
+ 14 % à l’utiliser en vacances, et même
+ 13 % à s’en servir « simplement pour
s’amuser »... « Le reflex numérique tire
le marché vers le haut, en restant abor-
dable », poursuit Marc Héraud. Et, si son
design a assez peu évolué depuis l’ar-
gentique, « il n’est pas du tout ringard,
y compris pour les jeunes ».
Si ces derniers découvrent aujourd’hui
la photo avec leur téléphone portable,
ils passent assez vite aux appareils com-
pacts. Pour eux, la photo n’est plus uni-
quement une « machine à souvenirs ».
Elle est devenue un moyen de dialogue,
par le biais des sites communautaires
et des MMS. Une dimension interactive
que renforce le mode vidéo, bientôt gé-
néralisé en HD, même sur les compacts.
Plus besoin d’une caméra pour réaliser
les petits films dont les adolescents sont
friands et qu’ils mettent en ligne.
Signe des temps, les acheteurs rem-
plaçant leur premier appareil numéri-
que seront bientôt plus nombreux que
ceux qui tournent la page argentique.
Les pratiques d’affichage en décou-
lent : 59 % des utilisateurs consultent
en ligne des images publiées par leurs
proches... Et le livre photo, comme le
cadre numérique, connaissent une vé-
ritable explosion.
W
JEAN BERRY
La photo est devenue
pour les jeunes un
moyen de dialogue
par le biais des MMS.
PRATIQUE
Jusqu’au 19 octobre de 10 h
à 19 h (18 h lundi) dans le hall 4
du Parc des expositions de
la Porte de Versailles. Tarifs : 10 €
(5 € : étudiants et moins de 18 ans,
gratuit pour les moins de 12 ans).
Infos sur lesalondelaphoto.com.
W
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