Be stronger : tome 2
158 pages
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Be stronger : tome 2 , livre ebook

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Description


RÉEDITION DU TITRE "T'AS QU'À MAIGRIR"


Slim est une épicurienne, mais elle n’aurait jamais pensé regretter aussi amèrement son dernier craquage. Elle qui était convaincue de détester Ulrich, la voilà qui vient de succomber à son charme ravageur !
Il est pourtant son coach sportif, son nutritionniste et surtout, il reste ce connard de première.
Depuis cette incartade, ce dernier est encore plus renfrogné, encore plus énigmatique que d’ordinaire. En même temps, c’est la première fois qu’il est attiré par une femme telle que Slim. Une ronde.
Mais au fond, Ulrich est-il vraiment le grossophobe maniaque que Slim s’imagine ?
Il y a bien des choses qui se cachent sous les apparences...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 janvier 2023
Nombre de lectures 6
EAN13 9782379933929
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

BE stronger
 
 
 
Tome 2
 
 
 
 
 
Mo Gadarr
 

 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Be stronger, tome 2
Auteur : Mo GADARR
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal janvier 2023
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Depositphoto
ISBN 978-2-37993-392-9
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com

Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3  
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Remerciements

 
 
Chapitre 1 
 
101,3 kg/100,8 kg
Jour 101/Jour 110
 
Slim
 
I Love You Always Forever , Donna Lewis
 
Quelques minutes plus tôt chez Fémina
 
C’est encore sous le coup de ma longue douche brûlante, et surtout de ce que j’ai vécu dans les bras d’Ulrich, que je sors de l’institut. Je m’échappe en saluant de l’entrée Adel, ses lunettes en demi-lune sur le nez, occupée par sa paperasse. Bordel, j’espère qu’elle n’a rien entendu de mes ébats torrides avec son neveu  !
Alors que je traverse la rue pour rejoindre ma Twingo m’attendant dans le crépuscule, une silhouette qui se trouve juste à côté, accroche mon regard. Quand le gars se retourne, je me rends compte qu’il s’agit de Stanley, habillé tout de blanc, bizarrement.
Je soupire d’agacement.
Je n’ai vraiment plus de force et j’ai juste envie de rentrer et de me coucher. Lila étant chez son père pour le week-end, je pourrai déprimer tranquille en pensant à la connerie que je viens de faire. Parce que oui : coucher avec son coach, de surcroît ouvertement grossophobe, est une sacrée grosse connerie.
— Qu’est-ce que tu fais là  ? m’étonné-je en m’approchant d’un Stanley tout sourire.
— Slim, bonsoir. Je… euh… Comme tu ne répondais pas, j’ai préféré venir te voir. Tu m’as tellement manqué. Écoute-moi, je t’en prie…
J’évite son regard brun pour déverrouiller ma voiture. Au fond, j’ai vraiment pitié pour lui. Avec ce qu’il vient de se passer entre Ulrich et moi, c’est comme si l’histoire tragique vécue avec Kendra se répétait par ma faute. Je pense tout de suite à la remarque de Nawel la dernière fois que nous nous sommes vues. Elle a raison. Tout a commencé par cette perte de poids qui m’a menée à fréquenter ces hommes. Je me rends compte qu’en ce moment, il y en a deux qui me tournent autour et que, pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais attiré personne, c’est beaucoup trop. Mais ma solitude me crie d’écouter ce que ce mec bien et équilibré, lui, a à me dire. Je m’immobilise pour lui signifier que je suis tout ouïe :
— Quand je t’ai vue sur scène avec Ulrich, j’ai cru devenir dingue. Oui, je te l’avoue, j’étais fou de jalousie et j’ai eu du mal à supporter que tu te laisses toucher par ce mec, qu’il te sourie et qu’il te parle. J’avais la sensation de mourir, Slim…
Si tu savais, Stanley, ce que je viens de toucher sur Ulrich et tout ce que nous avons fait ensuite, ça te mènerait directement en salle de réanimation, mon pauvre…
— Et j’ai été trop pressant envers toi, continue-t-il en posant sa main tendre sur la mienne, enserrant toujours fermement mes clés de bagnole. Je te promets de ne plus recommencer, Slim. Je ne veux pas te perdre.
— Tu m’as déjà perdue, Stan. Je te l’ai dit, j’ai d’autres priorités dans ma vie et je ne pense pas que toi et moi ça aille où que ce soit.
— Laisse-moi tout reprendre. Reste avec moi, Slim. Par pitié. Qui sait  ? Peut-être qu’à force de me voir, tu retomberas amoureuse de moi, comme au début...
Je soupire. Mon Dieu, que faire  ? Amoureuse  ? Ai-je aimé Stan une seule minute  ? Je ne pense pas, non.
Ses yeux gentils me scrutent. L’amitié n’est pas dangereuse pour ma vie. Il me suffit d’imposer mes limites.
— Écoute, Stan, je t’apprécie vraiment. Mais je ne suis pas prête à me mettre en couple avec qui que ce soit.
Après avoir prononcé ces simples mots, la tête qu’il fait me donne l’impression de lui avoir arraché le bras. Effrayée, je m’empresse de venir le rassurer en posant en douceur ma main sur son épaule et en chuchotant ces paroles :
— On peut rester amis, si tu veux.
Le regard et le visage de Stan s’illuminent de concert. Il opine du chef en s’emparant de ma main pour l’embrasser, peut-être un peu trop vivement.
— Merci, Slim  ! Merci  ! Tu ne vas pas le regretter, tu vas voir  !
Le voilà qui me rebaise la main. Si je regrette  ? Je crois bien que oui…
 
***
 
Jour 110
Poids 100,8 kg
 
— Slim  ! Ce n’est pas comme ça que le medicine ball doit se tenir  ! Je te l’ai pourtant répété 1000 fois  ! Tu dois le prendre à pleines mains  ! T’as compris  ? À pleines mains  !
Je tente encore de corriger mon mouvement pour envoyer ce boulet le plus loin possible, mais je n’arrive à rien, ce qui ne fait qu’attiser un peu plus la véhémence désormais sans borne d’Ulrich. Je l’observe aller chercher le medicine ball pour se placer derrière moi. Il arrache d’un geste vif ma main gauche. Elle me paraît toute petite dans la sienne qui la recouvre complètement. Il en fait de même avec ma main droite. Je serais heureuse si les choses s’arrêtaient là. J’appréciais bien le Ulrich taquin et joueur, seulement le Ulrich peau de vache est, lui, nettement moins plaisant :
— Là  ! C’est comme ça que ça se tient  ! Je l’ai déjà vérifié : tu as une bonne poigne  !
Je comprends que c’est à l’épisode du hammam qu’il fait référence. Une telle goujaterie me choque. Depuis ce moment aussi délicieux que regrettable, Ulrich et moi sommes revenus à la case départ. Terminés les clins d’œil, les sourires en coin et les plaisanteries piquantes. Aujourd’hui, c’est régime soupe à la grimace et remontrances en veux-tu en voilà  ! Le pire, c’est que ni l’un ni l’autre, nous n’avons osé remettre à plat les événements. Je me rends compte que ce silence est plus insupportable, mais il est hors de question que ce soit moi qui fasse le premier pas. Vu la tête de mon coach, je suis certaine qu’une telle initiative me vaudrait d’être envoyée sur les roses. Du coup, lui répondre sur le même ton, c’est juste plus facile.
Je me retourne d’ailleurs pour lui faire face. Dans son regard glacial, je lis les sentiments noirs qui l’animent désormais quand il pose les yeux sur moi :
— Alors, ajoute-t-il sans une émotion visible, ne joue pas la mijaurée qui a peur de se casser un ongle  ! OK  ?
— Mais… c’est toi qui n’arrêtes pas de m’asticoter  ! Comment veux-tu que j’y arrive si tu me gueules toujours dessus  ?
Un sourire cruel étire ses lèvres. Je comprends que mon rejet l’a plus vexé qu’il ne l’avouera jamais. En même temps, est-ce que je pouvais faire autrement que de le repousser  ? Lui, le mec qui doit enchaîner les conquêtes d’un claquement de doigts  ? Lui qui a juste voulu assouvir je ne sais quel fantasme tordu. Lui qui a tout fait pour épingler l’obèse que je suis sur son tableau de chasse. Seulement, je n’ai pas envie de mettre de l’huile sur le feu. C’est pourquoi je ne cherche pas à répliquer davantage et le laisse guider mes gestes et me parler de cette voix sèche. J’ai compris depuis longtemps que c’est le seul moyen qu’a cet homme de communiquer :
— Tu peux mieux faire, Slim  ! Et d’ailleurs, puisque tu n’es pas décidée à te dépasser, tu vas me faire dix minutes de course  ! Et à bloc, je te prie  !
Je ne réplique rien et me contente d’obtempérer. Ulrich me suit alors que je me dirige vers les tapis. Christina s’y trouve déjà, occupée à faire suer un mec rondouillard. Elle a monté en grade et pris le titre de coach. Un coach en talons aiguilles.
Quand elle nous aperçoit, Ulrich et moi, je sais que son œil de vipère est satisfait de nous voir brouillés. Je ne la salue pas et allume le tapis sans même la regarder. J’entame les foulés sans protester, Christina à quelques mètres. C’est d’ailleurs en affichant son air victorieux qu’elle se rapproche d’Ulrich qui s’est placé juste devant moi pour contrôler mon rythme.
— Comme ça, Ulrich, tu continues de coacher « Madame  » ?
Je ne la vois pas, mais j’ai bien entendu Christina appuyer sur le « Madame  » . Ce mot n’était pas une simple dénomination, mais une vraie injure. Elle ne peut pas me foutre la paix  ? Ulrich est à elle  ! Ulrich aime les femmes comme elle, alors pourquoi s’acharner à me faire sentir que je ne suis que la grosse dont personne ne veut  ? D’ailleurs, mon coach doit bien se marrer maintenant qu’il m’a eue, moi, cette désespérée d’obèse  !
Alors que je me prépare à devoir encaisser une énième raillerie d’Ulrich, c’est un silence de mort qui s’ensuit, tout juste ponctué par le ronronnement des tapis de courses en fonctionnement.
Malgré le vent monumental de mon coach, cette pouffiasse ne semble pas se formaliser. Là, elle se permet de poser ses doigts affublés de faux ongles pointus sur le biceps d’un Ulrich qui ne lui jette pas un seul regard. Je ferme les yeux pour m’épargner cette image qui me donne envie de vomir, mais je ne peux m’éviter d’entendre la voix de Christina qui continue son numéro, sans doute dans l’espoir de me faire péter un câble :
— Ça te dit qu’on dîne ensemble  ? J’ai vu qu’on finissait à la même heure, aujourd’hui. Je te détendrai. Tu dois être particulièrement fatigué, tout comme Madame, non  ?
Encore une pique pour ma gueule, mais Ulrich reste toujours aussi muet

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