Les dieux de l'Olympe (mythologie jeunesse) , livre ebook

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Les dieux de l'Olympe

raconté par Odile de Montalembert


Illustrations de Malchev


Chez les Grecs anciens et les Romains, les dieux règnent sur la terre, mais aussi sur le ciel, la mer et les enfers. Jupiter est le roi des dieux. Il a tous les pouvoirs et surtout celui d’en attribuer certains à sa famille, selon les caractères de ses frères, sœurs et de ses nombreux enfants...


Les dieux s'inspirent d'Homère, d'Ovide... pour raconter leurs aventures aux enfants (à partir de 9 ans) et aux plus grands. Ce texte est une initiation au monde de la mythologie grecque.


Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/





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Nombre de lectures

111

EAN13

9782363073563

Langue

Français

Les dieux de l’Olympe
raconté par Odile de Montalembert, illustrations de Malchev
Équivalences des noms des dieux de l'Olympe
Chez les Romains / chez les Grecs
Jupiter / Zeus Junon / Héra Neptune / Poséidon Pluton / Hadès Cérès / Démeter Mars / Arès Vénus / Aphrodite Mercure / Hermès Apollon / Apollon Diane / Artémis Minerve / Athéna Vulcain / Héphaistos Dionysos / Bacchus Hestia / Vesta
C’est beau l’Olympe !
Jupiter, une famille sur l’Olympe
Jupiter, le roi des dieux, règne sur le ciel.
Je ne pouvais pas choisir un meilleur endroit pour y installer ma famille une fois la guerre des dieux terminée.
L’Olympe, la plus haute montagne de Grèce ! Quelle situation magnifique pour dominer la Terre et surveiller les mortels !
Personnellement j’ai choisi de vivre sur le sommet le plus élevé. C’est normal puisque je suis Jupiter, le roi des dieux, le maître du monde.
Il fallait bien établir l’ordre après cette guerre, et surtout le maintenir.
Tout d’abord j’ai partagé avec mes frères. Équitable non ? J’ai donné à Neptune le royaume des Océans et à Pluton le royaume des Enfers. Vous trouvez que j’ai choisi la meilleure part, le Ciel ? Mais voyons, sans moi tous mes frères et sœurs seraient encore dans le ventre de leur père, Saturne. Et puis l’Olympe et la Terre sont à tous.
Je dois préciser aussi, sans vouloir me vanter, que je suis beaucoup plus fort. Un jour, pour le prouver, j'ai fait tendre une corde entre le ciel et la terre. Je me suis mis à une extrémité et tous les autres dieux tiraient de l'autre côté. Qui a gagné ? Mais moi évidemment. La question ne se pose même pas.
J’ai aussi créé des alliances avec mes sœurs, il était nécessaire qu’elles me respectent. Alors j’ai épousé Junon, elle vit avec moi ici dans ma maison et j’ai donné une fille à mon autre sœur, Cérès. Nous les dieux, nous sommes obligés de nous marier entre nous pour respecter l’intégrité de notre groupe. Si l’un de nous a un enfant d’un mortel, ce sera un bâtard, jamais un dieu à part entière.
Sauf exception, mon fils Hercule. J'avais voulu que naisse un héros extraordinaire qui protégerait les hommes en faisant régner un peu de justice sur terre et en éliminant certains êtres monstrueux. C'était compter sans la terrible jalousie de ma femme qui détesta Hercule dès sa naissance. Il m'a fallu transiger et accepter qu'elle lui inflige une série d'épreuves, en échange de quoi j'ai obtenu pour lui l'immortalité.
Mais ça, c'est une autre histoire racontée dans le livre « Les 12 travaux d’Hercule ».
La différence la plus importante entre les hommes et nous c’est l’immortalité. Les dieux naissent, grandissent jusqu’à ce qu’ils atteignent un âge qui sera le leur pour l’éternité. Un jour la déesse Aurore a demandé l'immortalité pour son mari, un très beau mortel appelé Tithon. Nous la lui avons accordée, mais elle avait oublié de demander qu'il ne vieillisse plus. Vous imaginez à quoi il ressemble aujourd'hui !
Les humains, eux, naissent, grandissent, vieillissent et meurent comme les feuilles des arbres. Les pauvres !
De plus, nous avons une quantité de pouvoirs que ces malheureux mortels nous envient. Tout d'abord, nous sommes forts, cent fois plus forts que le plus valeureux des héros. Ensuite, nous pouvons voler comme les oiseaux et à une telle vitesse que le temps n’a plus d’importance. Nous pouvons aussi nous rendre invisibles, ce qui est assez pratique quand nous voulons savoir ce que les hommes pensent de nous. Et nous pouvons aussi bien sûr nous métamorphoser. Bien malin celui ou celle qui peut me reconnaître quand je prends l’apparence d’un cygne ou d’une pluie d’or.
Mais ce qui est aussi très amusant, c’est que nous pouvons aussi métamorphoser n’importe qui, pas besoin de baguette magique, il nous suffit juste de penser : tiens, toi tu vas être une vache, toi je te transforme en serpent ! Pas sans raison, bien sûr !
Ne croyez pas que nous ne fassions que cela, car en fait les hommes nous donnent bien du souci et nous passons une grande partie de notre temps à nous en occuper. D’où un nombre incalculable d’assemblées, de réunions, de banquets où nous débattons de leur sort.
Quand je dis nous, il s’agit de mes frères et sœurs, mais aussi de mes enfants et des leurs. Surtout des miens je dois dire.
Avec moi, sur l’Olympe, vivent mes enfants Apollon et Diane, ce sont des jumeaux. Apollon, vous le reconnaîtrez facilement, il est d’une beauté sans pareille. Il protège les arts et adore faire de la musique. Avec sa lyre, il gagne tous les concours. Tout petit il a réclamé un arc et des flèches avec lesquelles il a tué un horrible dragon qui était l'ennemi de sa mère, Latone. Il a toujours protégé sa mère et ne supporte pas qu'on l'importune. Je suis tout à fait d'accord avec lui et j'en suis très fier. Pourtant, j'ai bien failli l'envoyer un jour dans le Tartare, l'enfer...
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