Devil

Marie-Laure Viollet

Description

Devil, président du MC des bikers « The Angel of Devil », rentre en conflit contre un gang rival « les Diablos ».
Cette guerre lui a déjà coûté la vie de sa mère et de son beau-père. Il prend donc sous son aile sa demi-sœur par alliance.

Marie, jeune infirmière, se voit propulser dans ce monde spécial de bikers.
L’attirance qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre se ranime. Mais Marie se fait agresser et violer.

La vengeance de Devil sera terrible et destructrice pour leur couple. Arriveront-ils à faire face à tous ces problèmes en sachant qu’un traître est parmi eux ?

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Infirmier
• Viol
• Violence
• Agression
• Trahison
• Motards criminalisés
• Vengeance
• Traître
• Aggression
• Biker
• Bikers
• New Adult

Informations

• Publié par: Evidence Editions
• Date de parution: 05 août 2022
• Nombre de lectures: 13
• EAN13: 9791034816910
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

The Angel of Devil
1 – DEVIL

 
 
 
 
 
 
 
 
Marie-Laure Viollet
 
 
The Angel of Devil
1 – DEVIL
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2021

 
Mot de l’éditeur
 
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Personnages et règlement

 
 
MC
Moto club où vivent les bikers, où ils y font leurs réunions.
 
Président ou prés’ : DEVIL
C’est l’homme qui derrière la table de réunion tient le marteau. C’est l’administrateur principal et, en son nom, il est apte à tout accomplir au sein du MC.
Il est le bras fort et décisionnaire des Angel of Devil et gère toutes les facettes de celui-ci en accord avec son vice-président, capitaines, lieutenants.
 
Vice-président ou VP : LUC
Il est le second du MC, il est l’aide-conseiller du prés’ dans ses choix les plus difficiles. Et, en son absence, il est le chef direct du MC. Il administre également le MC et prend part à toute la partie logistique.
 
Capitaine : LOGAN
Il est chargé de vérifier que chacun fait ce qu’il doit faire, il est un des principaux recruteurs. Le capitaine est un homme fort grâce à son engagement et mérite le même respect que ses supérieurs.
 
Lieutenant : CALUM
Il comprend et coordonne les représentants et full patch . Il est autorisé si besoin à donner une sanction punitive à l’un des membres moins gradés.
 
Représentant : JB
Il est choisi afin de représenter le MC et est chargé de renforcer les liens avec les MC affiliés. Il est aussi responsable de l’encadrement du full patch et de l’aider.
 
Full patch (homme de main) : DAMON
Poudre à canon véritable. Il est chargé de protéger les membres et de les escorter. Il est aussi l’exécuteur du MC.
 
Prospect
Nouveau venu, il a tout à prouver, il est chargé des plus basses besognes qu’il devra effectuer sans broncher. Cela peut durer de deux semaines à un mois et demi, passée cette période, la hiérarchie le soumettra à un test qui fera de lui un biker et il aura son patch.
 
Top rocker
C’est un blouson sans manches sur lequel l’insigne du MC et le nom sont affichés dans le dos.
 
Les patchs 1 %
Vous désignent comme membre à part entière, l’as de pique si vous avez commis un homicide pour le club, puis ceux qui désignent votre grade et pleins d’autres qui ont tous une particularité suivant les clubs.
 
Règles du MC
Tu ne trahiras pas
Tu aideras toujours un frère
Obéissance et serment au président
Tu travailles pour le MC
Tu ne quitteras le club que les deux pieds devant
Interdiction de manquer de respect aux régulières
Tatouage du logo du MC dans le dos
 
Si une trahison ou si un manquement au règlement a lieu, une sanction pouvant aller jusqu’à la mort sera prise par le prés’ avec destitution de l’emblème du MC et brûlage du tatouage.
 
 
 
 
Chapitre un

Marie
 
 
 
Enfin chez moi, j’ai passé deux longues années au Canada pour étudier et obtenir mon brevet d’infirmière. Mes parents pour je ne sais quelle raison ont préféré m’envoyer là-bas.
Ils ne voulaient même pas que je rentre pour les vacances. N’ayant pas les moyens de me payer le billet d’avion, j’y suis donc restée.
Je dis mes parents, c’est mon père et ma belle-mère bien que je l’appelle maman. La mienne, elle est partie un beau matin s’acheter des clopes et n’est jamais revenue. Comme dit mon père, elle était assez bête pour se perdre, mais depuis tout ce temps…
Bref, il s’est marié à Annabelle quand j’avais quatre ans et nous avons formé une chouette famille à quatre. Oui, j’ai un demi-frère. Annabelle avait déjà un enfant âgé de six ans. Nicolas, mon grand frère si protecteur, si aimant, je vais m’arrêter là, car le fait d’en parler me broie le cœur.
Pour le moment, je suis au salon et j’attends que mes parents rentrent. Ils ont traversé toute l’Amérique en voiture pour venir chercher mes affaires. Je n’ai pas fait le voyage avec eux, il y avait une fête qui réunissait tous les élèves. Ils ont préféré me laisser pour que je profite une dernière fois d’être avec mes amies, avant que chacune ne prenne sa vie dans une voie différente.
Il a donc fallu que je prenne un taxi de l’aéroport de Los Angeles pour aller dans ma petite ville Valley Glen à peu près une vingtaine de minutes de la cité.
C’est une banlieue résidentielle dans la vallée de San Fernando. Elle a un charme fou avec ses maisons qui datent pour la plupart des années 1960 et ses trottoirs et rues bien entretenus.
Ces petites ruelles et ses commerces indépendants s’opposent à l’hégémonie des centres commerciaux standardisés.
J’ai dû m’assoupir sur le divan, la nuit est tombée. Tout est silencieux dans la maison, mes parents ne sont toujours pas là. Je commence à m’inquiéter parce que, lors de mon arrivée, j’avais eu Annabelle au téléphone qui me disait n’avoir plus que deux heures de route. Même s’ils avaient fait une pause, il est plus de vingt heures, ils ont vraiment du retard. Je compose son numéro et je tombe directement sur sa messagerie.
Je commence à faire celui de mon père lorsque la sonnette d’entrée résonne, enfin, elle a encore égaré ses clés. Je me précipite et ouvre grand la porte avec le sourire. Celui-ci s’efface illico lorsque je vois deux agents de police devant ma porte.
— Mademoiselle MC Donald.
— Euh oui !
Je me demande ce qu’ils me veulent, en plus, ils ont l’air mal à l’aise, surtout le plus jeune qui saute d’un pied sur l’autre. J’ai envie de lui montrer où sont les toilettes, on dirait qu’il va être malade tellement il est blanc. Le premier se racle la gorge et reprend.
— Vous êtes bien la fille de M. et M me MC Donald, voilà euh ! Une moto leur a coupé la route et leur voiture a effectué plusieurs tonneaux. J…
Je ne peux m’empêcher de lui couper la parole :
— Ils vont bien ? Dites-moi qu’ils vont bien.
Seul le silence me répond, je commence à paniquer. Je hurle :
— Dites-moi qu’ils vont bien ?
— Je suis navré, mademoiselle, ils sont décédés.
Je reste là, prostrée, les mots ont ricoché sur mon cerveau et ne veulent pas y pénétrer, refusant d’assimiler cette horrible annonce.
Mes oreilles bourdonnent, je vois des points noirs devant mes yeux, un poids d’une tonne est tombé sur ma poitrine et je peine à respirer.
Je vacille et glisse le long du mur en regardant les deux hommes me parler. Leurs lèvres bougent, ils font des gestes, je n’entends rien.
Un fou rire me prend, on dirait un vieux film muet, je ris devant cette situation cocasse. Ils doivent me prendre pour une folle.
Maintenant, je tremble et de la sueur me coule sur le visage. J’aperçois l’un d’eux se saisir de son téléphone et j’entends le mot.
— Ambulance ?
— Non, croassé-je, pas d’ambulance.
Je sais mieux qu’eux que je viens de faire une crise d’angoisse. Toujours assise à même le sol, je leur dis :
— Tout va bien, juste une seconde, messieurs, merci.
Ils me suivent de près lorsque nous nous dirigeons vers le salon, et prennent place face à moi.
— Mademoiselle, nous allons vous expliquer les circonstances de l’accident et vous demander de regarder quelques photos pour bien confirmer que c’est le véhicule de vos parents. Si c’est bien le cas, vous devrez demain venir les reconnaître.
Je ne dis rien, toujours un peu hors de mon corps. Le plus âgé sort son portable et me montre évidemment la photo qui représente bien la voiture de mes parents. Le toit est enfoncé, écrasé, je ne pourrais y glisser ma main. Je ne peux qu’opiner de la tête, il reprend la parole.
— Vos parents n’étaient qu’à dix kilomètres de Valley Glen lorsqu’un groupe de motards les ont dépassés. Aux dires de témoins, ils les ont volontairement envoyés dans le fossé. Puis, un des motards a couru vers la voiture, a récupéré un objet. Il est remonté sur sa moto et ils sont repartis comme si l’accident n’avait pas eu lieu.
Je les regarde bêtement, cherchant à comprendre.
— Auriez-vous eu ses temps derniers des menaces, des coups de fil étranges ou vu des personnes bizarres rôder près de chez vous ?
Les mots ne veulent pas sortir, je secoue la tête pour leur signifier que non bien que je n’en sache rien. Je n’ai pas envie de leur expliquer que je viens juste de rentrer chez moi, que mes parents ne m’ont rien dit. Je ne veux pas leur parler, je désire rester seule dans ma douleur, pouvoir hurler, pleurer. Mais, non, ils continuent avec leurs questions.
Une main me secoue.
— Mademoiselle ? Mademoiselle, vous avez de la famille, quelqu’un à prévenir, où aller, vous ne devez pas rester seule.
— Mon frère, il fa