Lucas est psychanalyste. Maelle fut sa patiente. Ils ont connu une courte liaison, suivie d’une longue amitié. Dans le monde de l’inconscient, les pulsions comme les sentiments s’agitent dans l’ombre, souvent en vain. Souffrance, humour également.
Nathan, le frère jumeau et gay de Lucas, apporte une légèreté salutaire au centre du conflit, mais lui aussi a ses problèmes, qui n’iront pas sur un divan mais aux urgences.
Au-dessus de ce microcosme parisien, bien ancré rive gauche rive droite, plane la pensée conductrice du maître jungien, le docteur Émile Blachère, le mentor de Lucas. En ce début de siècle, Philippe de Miomandre, passionné par la psychologie des profondeurs, s’amuse et nous amuse avec les « choses » les plus graves : LA FOLIE DES HOMMES.
Poète, lauréat de l’Académie française, Philippe de Miomandre a écrit une biographie de Cocteau (Moi, Jean Cocteau, éditions Akr, prix des Parisiens de Paris, 2003). Chacun parle de l’autre est son cinquième roman après Séparations (éditions Akr, 2003), Impasse du rêve (éditions Akr, 2004), Autopsie d’une passion et Chronique du bonheur (Michel de Maule, 2009 et 2011).
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romans Séparations, ÉDITIONS a.K.r., 2002. Impasse du rêve, ÉDITIONS a.K.r., 2003. Autopsie d’une passion, ÉDITIONS mIcHEL DE màULE, 2008. Chronique du bonheur, ÉDITIONS mIcHEL DE màULE, 2011.
poèmes Arpèges, ÉDITIONS sàINT-GERMàIN-DES-pRÉS, 1974. Sens et Percussion, ÉDITIONS sàINT-GERMàIN-DES-pRÉS, 1977, pRIx DE L’acàDÉMIE fRàNçàISE. Chant multiple,ÉDITIONS sàINT-GERMàIN-DES-pRÉS, 1977. Les Champs du désir, ÉDITIONS GUy CHàMbELLàND, 1989.
BioGraphie Moi, Jean Cocteau;, ÉDITIONS JEàN-CyRILLE GODEfROy, 1985 RÉÉDITION a.K.r., 2003, pRIx DES pàRISIENS DE pàRIS ; RÉÉDITION mIcHEL DE màULE, 2011.
théâtre Hôtel de la Brèche (EN cOLLàbORàTION àvEc CHàNTàL làbRE)
À Abel et Caïn, qui cohabitent en chacun de nous.
« Malheur à moi, je suis nuance. » nIETzScHE
« Je me réjouis une fois de plus d’avoir compris, il y a onze ans déjà, qu’il était nécessaire de t’aimer pour accroître le contenu de ma propre existence. » sIgMUND FREUD, LETTRE À SON cONfRÈRE bERLINOIS WILHELM FLIESS.