Les enquêtes de l Inspecteur Mic - L intégrale
148 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les enquêtes de l'Inspecteur Mic - L'intégrale , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
148 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


L'INTÉGRALE :



L'alibi :


L’inspecteur MICANEL alias l’inspecteur MIC, jeune policier parisien talentueux, est chargé d’enquêter sur l’assassinat d’un vieil homme riche retrouvé étranglé au matin dans sa chambre.


Les premières constatations font état d’un meurtre crapuleux. Pour autant, l’inspecteur MIC ne peut se départir d’une intuition qui lui souffle que la scène de crime a été maquillée.


S’il ne s’agit pas d’un vol par opportunité qui a mal tourné, le seul suspect à qui bénéficierait la disparition du notable est son neveu.


Mais celui-ci a un alibi parfait... trop ??




La parure d'émeraudes :


Lapaume dit « Le beau blond » s’est évadé de la prison dans laquelle l’avait jeté l’inspecteur MIC.


Désireux de se refaire, il voit dans la réception donnée par une starlette, l’occasion de mettre la main sur une splendide parure d’émeraudes que vient de lui offrir un milliardaire américain.


Mais il va également pouvoir se venger de son pire ennemi, l’inspecteur MIC...




Un échec :


La compagne et modèle d’un peintre est retrouvée poignardée dans son atelier.


Les premières constatations écartent l’hypothèse du suicide, mais celle du meurtre se heurte à plusieurs impossibilités.


Le verrou du logement était tiré de l’intérieur ; l’accès par quelque autre point d’entrée est impossible ; la jeune femme était vivante avant que l’artiste descende à la pharmacie lui chercher son traitement, trajet qui lui a pris moins d’un quart d’heure ; ces deux dernières allégations sont corroborées par un témoin à la moralité indiscutable puisqu’il s’agit du voisin du couple, le célèbre inspecteur MIC...




Le 7 février :


Jean de Sailly, un rentier bambochard, est retrouvé mort, le crâne défoncé, dans son lit, un dimanche matin.


La veille, il avait touché 120 000 francs chez son notaire pour la vente d’un bien.


Le crime crapuleux ne fait aucun doute et si l’inspecteur MIC envisage plusieurs pistes, c’est celle du majordome récemment licencié qu’il privilégie, avec raison, puisque l’homme, une fois arrêté, avoue son forfait.


Mais le coupable est-il un meurtrier pour autant ?




La rencontre :


Robert de Vardes rencontre une charmante jeune femme dans le train le menant à Monte-Carlo.


Le voyage est propice à un certain rapprochement qui n’est pas pour déplaire à Robert.


Mais sa partenaire n’est pas ce qu’elle semble être...


Ceci dit, Robert de Vardes, non plus !...




Le panneau volé :


L’inspecteur MIC est chargé de l’enquête sur le cambriolage d’une boutique d’antiquaire.


L’endroit regorge d’objets de valeur, pourtant, seul le panneau d’un triptyque d’un peintre hollandais a été dérobé.


Le policier est surpris que le voleur se soit contenté d’un unique tableau, qui plus est, pas le plus cher ni le plus pratique à transporter hors de l’échoppe.


S’il est de coutume de chercher à qui profite le crime pour découvrir le coupable, dans cette affaire, celui à qui le larcin bénéficie est également celui qui se retrouve lésé...




Le complice :


N’est-il pas drame plus classique que celui d’un homme se suicidant d’une balle dans la tête par dépit amoureux ? Que celui-ci soit bien plus âgé que la belle qu’il chérit et qu’il soit multimillionnaire quand son rival est jeune et désargenté n’y change rien !


Mais, dans un tel cas, si la police ne retrouve pas l’arme, le suicide se transforme immédiatement en homicide.


Et s’il faut chercher à qui le crime profite, le pauvre « fiancé » de la femme convoitée devient vite suspecté et tout aussi rapidement accusé, même s’il se défend du meurtre.


Heureusement pour les deux amants, l’inspecteur MIC est toujours prêt à résoudre les mystères impénétrables, même quand il est en vacances...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 27
EAN13 9791070036228
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR


Des divers récits qui suivent, quelques-uns ont été rédigés à l’aide des notes et dossiers que m’a confiés l’inspecteur Mic (1) ; d’autres m’ont été directement racontés par lui, et furent transcrits par moi aussi exactement que possible. Réunis tels quels, ils constituent pour ainsi dire les mémoires du célèbre policier, dont je ne fus, en l’occurrence, que le fidèle secrétaire et le confident.
Alfred MORTIER.


(1) Son nom véritable était Micanel, mais dès le collège, ses camarades l’appelaient déjà Mic, et cette abréviation familière a persisté durant toute sa carrière. [Retour]
L'INTÉGRALE

1 - L'alibi
2 - La parure d'émeraude
3 - Un échec
4 - Le 7 février
5 - La rencontre
6 - Le panneau volé
7 - Le complice

Par
Alfred MORTIER
L'ALIBI

I

L'une des voies les plus calmes, les plus retirées de Paris est assurément l'avenue Raphaël. Située en bordure du parc de la Muette, entre la chaussée du même nom et le boulevard Suchet, c'est comme une oasis d'ombre et de silence, où ne passent que les rares automobiles des riches riverains. Car cette courte avenue, plantée d'arbres épais, est bordée sur un seul côté presque uniquement d'hôtels particuliers, dont quelques-uns aussi somptueux que des palais princiers.
Dans la journée, l'avenue Raphaël retentit un peu du bruit des cris d'enfants, auxquels un morceau de la chaussée voisine a été réservé pour leurs jeux, et qui leur sert de patinoire et de vélodrome ; mais dès le crépuscule tout se tait, et l'on n'y entend plus que la rumeur assourdie de Passy, venant du carrefour de l'avenue Mozart.
Bâti entre cour et jardin dans le style Renaissance si fort à la mode à la fin du siècle dernier, l'un de ces beaux hôtels appartenait à M. Émile Martin, industriel retiré des affaires, possesseur d'une fortune évaluée à une dizaine de millions.
Le 3 mars 193... vers dix heures du matin, l'inspecteur principal Mic, de la Police Judiciaire, fut avisé par son chef, le commissaire divisionnaire de la brigade spéciale, qu'un meurtre venait d'être commis au n° 18 bis de l'avenue Raphaël, et invité à se rendre d'urgence sur les lieux du crime, ce qu'il fit aussitôt. En arrivant, il y trouva le commissaire de police de la Muette, qui le mit au courant de ses premières constatations.
M. Émile Martin, âgé de soixante-six ans, avait été trouvé assassiné dans son lit une demi-heure auparavant. Son valet de chambre avait frappé à sa porte à huit heures trente, comme d'habitude.
N'entendant rien, il avait cru son maître encore endormi, et il s'était retiré sans bruit. Vers neuf heures et demie, il était revenu ; mais cette fois, ne recevant toujours pas de réponse bien qu'il eût heurté vigoureusement à plusieurs reprises, il était entré dans la chambre et avait découvert le vieil homme couché en travers de son lit, en chemise de nuit, la face rouge et convulsée, mort d'asphyxie par strangulation. La victime avait dû être surprise pendant son sommeil, car le commissaire n'avait pas trouvé trace de lutte. Toutefois la chambre présentait le plus grand désordre.
En attendant l'arrivée du substitut du procureur de la République, du juge d'instruction ainsi que du médecin légiste et du service d'identité judiciaire, Mic et le commissaire complétèrent leurs informations en interrogeant sommairement, suivant l'usage, les domestiques, à savoir le valet de chambre, la cuisinière et le chauffeur. Aucun d'eux n'avait vu ni entendu quoi que ce fût, ce qui n'avait rien de surprenant, car deux d'entre eux logeaient sous les combles, et le chauffeur occupait une chambre au-dessus du garage, au fond de la cour. Sur question, le valet déclara que son maître vivait fort retiré, ne recevait pour ainsi dire personne et menait un train de vie assez simple, ne dépensant certainement qu'une faible partie de ses considérables revenus.
Mic se fit ensuite conduire dans la chambre du crime. Là, sans toucher à rien, car il fallait attendre l'arrivée des autorités, du médecin légiste et du photographe, l'inspecteur demeura sur le seuil, se bornant, à examiner l'ensemble des lieux. Effectivement tout y était sens dessus dessous, car le malfaiteur avait forcé et fouillé tous les meubles, et même éventré un fauteuil. Devant un secrétaire, dont la serrure avait été brisée, gisaient à terre de nombreux papiers. On pouvait même apercevoir deux billets de cent francs que, dans sa hâte, l'assassin avait omis ou laissé tomber par mégarde. Mic se tourna vers le valet de chambre qui les avait suivis, un nommé Joseph Herpin, homme d'une cinquantaine d'années, depuis fort longtemps au service de la victime, et lui demanda si son maître avait l'habitude d'enfermer des sommes importantes dans ce secrétaire : « M. Martin a parfois ouvert ce meuble en ma présence, car il avait pleine confiance en moi ; il y maintenait en général quelques milliers de francs, de quoi faire face aux besoins ordinaires de la maison durant deux ou trois semaines ; pour ce qui est des factures conséquentes, M. Martin ne les payait que par chèques. »
Mic et le commissaire descendirent dans le jardin en échangeant leurs réflexions.
— L'affaire, dit Mic, se présente avec les apparences d'un crime crapuleux, ayant eu le vol pour mobile. C'est très net, c'est même évident... Et pourtant, je n'ai pas l'impression d'un travail de professionnel ni de la basse pègre.
— Ah ! je vous reconnais bien là, Mic ! dit en souriant le commissaire, son ancien collègue à la P. J. Vous allez toujours chercher midi à quatorze heures.
« Nous verrons ce qu'en penseront ces messieurs.
« Ces messieurs » n'arrivant toujours pas, Mic suivi du commissaire inspecta le jardin, et sa clôture. Ni la serrure du portail ni la grille ne présentaient de marques d'effraction ou d'escalade ; mais à l'angle du mur mitoyen garni de lierre, le feuillage était fripé, le chaperon légèrement effrité, et, en bas, la mince bordure de gazon avait été piétinée.
— C'est par là que le gaillard a passé, déclara le commissaire.
Et tout à coup, se baissant vivement, derrière un massif de buis, il ramassa un objet qu'il tendit à Mic :
— Voyez ! il a même, en sautant, laissé tomber sa casquette, et l'obscurité l'a empêché de la retrouver !
Et il lui tendit une vieille casquette crasseuse que l'inspecteur tourna et retourna d'un air songeur.
Les deux hommes rentrèrent dans la maison, et, durant que le commissaire rédigeait un rapport sommaire dans la bibliothèque du rez-de-chaussée, Mic fit subir un nouvel interrogatoire aux domestiques. Tous trois, depuis des années dans la maison, n'étaient guère soupçonnables, fut-ce même de complicité, mais ils pouvaient avoir commis une imprudence involontaire ; Mic, les ayant réunis dans la salle à manger, leur demanda si, en bavardant au café ou ailleurs avec des camarades, des voisins, ils n'avaient point par mégarde, devant un étranger, donné quelque indication sur la fortune ou sur les habitudes de leur maître. Il souligna l'importance d'une parole indiscrète, suffisant parfois à aiguiller un malfaiteur sur un coup à faire.
Ceux-ci protestèrent avec énergie : « ils sortaient peu, passaient leurs jours de congé en famille ou avec des intimes, et ne parlaient jamais des affaires de leur malheureux patron ».
— Passons à autre chose, dit Mic. Combien y a-t-il de clefs de la porte d'entrée de l'hôtel, et qui les détient ?
— Il y a trois clefs, dit Joseph le valet de chambre ; l'une appartenait à M. Émile Martin, comme de juste, et on la trouvera dans ses habits ou dans un tiroir, l'autre était détenue par Augustine, qui sort chaque jour pour le marché et les emplettes, la troisième servait au chauffeur et à moi, et nous nous la prêtions mutuellement, surtout quand l'un de nous sortait le soir.
— Tu en oublies une, dit Henri Modot, le chauffeur ; la clef de Monsieur Pierre.
— Ah ! c'est vrai, dit Joseph.
— Monsieur Pierre... ? demanda Mic.
— C'est le neveu de notre pauvre monsieur, dit la cuisinière. Même qu'il est à Cannes en ce moment. Faudra même ce tantôt lui envoyer une dépêche. Il sera sûrement là demain. Ça va lui porter un coup, parce qu'il aimait beaucoup son oncle, qui l'avait recueilli et élevé comme un fi

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents