La légende de LEZARDO DA VINCI, Tome II : L Affrontement
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Description

1521. Le calme des rues d’Eisleben, en Allemagne, est troublé par un terrible attentat contre son plus célèbre dissident : Martin Luther. Les chevaliers d’Avignon sont chargés d’enquêter sur ce crime. S’agit-il d’un complot ou d’une vengeance?
Menace mystérieuse aux abords de la mer Noire. Adder peut-il prendre épouse? L’être humain peut-il être secoué d’une rage plus forte que le mal lui-même? Une rage si terrible qu’il fasse voler en éclats les conventions et les États? Sa fureur donnera-t-elle naissance à des alliances jusqu’ici impensables?
La perte de Lydia pèse lourd sur Lezardo, qui découvre en peu de temps la vie, la mort, la passion, puis le deuil de son amour. Il devra rapidement se ressaisir, relever les défis et assumer sa propre identité, puisque les forces du mal, elles, ne prennent aucun répit.
L’Affrontement, deuxième tome de La Légende de LEZARDO DA VINCI, nous transporte de la France à la Crimée, en passant par Rome, Belgrade et Istanbul. C’est le combat de l’âme et des hommes contre le mal, mais aussi contre le doute et la faiblesse, dans des circonstances où absolument tout peut arriver.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782923794655
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Légende de LEZARDO DA VINCI - L'AFFRONTEMENT
Daniel L. Moisan
La Légende de
LEZARDO
DA VINCI
II
L'AFFRONTEMENT
Édition et direction du projet : Sylvain Harvey Première lectrice : Julia Harvey Révision et relecture : Eve Renaud Conception de la page couverture : Daniel L. Moisan Illustration : David Gauthier Mise en page : Moisan Marketing Impression : Marquis Imprimeur
Première édition, 2014 © Éditions Sylvain Harvey Tous droits de traduction, de reproduction, d'adaptation réservés ;toute reproduction d'un extrait quelconque de ce livre par quelque moyenque ce soit est strictement interdite sans l'autorisation écrite de l'éditeur.
ISBN 978-2-923794-64-8 ISBN PDF 978-2-923794-66-28 ISBN EPUB 978-2-923794-65-5
Imprimé au Canada
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2012
Éditions Sylvain Harvey Téléphone : 418 692-1336 (région de Québec) Sans frais : 1 800 476-2068 (Canada et États-Unis) Courriel : info@editionssylvainharvey.com Site Web : www.editionssylvainharvey.com
Diffusion : Les Guides de voyage Ulysse Distribution au Canada : Socadis
Les Éditions Sylvain Harvey remercient la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour son aide à l’édition et à la promotion.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d'impôt pourl'édition de livres – Gestion SODEC
Nous reconnaissons l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entre-mise du Programme d'aide au développement de l'industrie de l'édition(PADIÉ) pour nos activités d'édition.
Merci à mes enfants Victoria et Louis.
Merci à mes parents.
Merci à Sylvain Harvey,éditeur,pour cette agréable récidive.
Merci à mes enfants Victoria et Louis.
Merci à Burlington VT,Paris,Londres,San Andrès en Colombie et Québec. C'est en vos murs que ce livre est né.
Merci particulièrement au Rira Pub de Burlington VT,aux Salons d'Edgar de Québec et...aux bières Newcastle et Switchback !
Merci aux muses,aussi inspirantes qu'éphémères.
Merci à la solitude d'avoir encore une fois accepté de se faire apprivoiser.
Et merci à toi qui viens d'acheter ce livre...

Spes in fides,pacis in verum
À toi...
PROLOGUE
ANASTASIA REGARDAIT LE CIEL. Il était d'un bleuimmaculé, illuminé par un soleil dont l'infinie chaleur était àl'image de la flamme qui régnait dans son coeur. Benjamin,son promis, allait la retrouver sous peu, tout juste après avoirrendu visite au père de sa bien-aimée. Anatoli Mirowski,véritable monument, avait de quoi intimider quiconque voulaitlui parler, en particulier quand il était question de sa fille.Il était le grand prêtre orthodoxe de ce petit village deGalicie, situé à cheval entre la Pologne et l'Ukraine, véritablecarrefour entre différentes cultures. Les russes orthodoxes ycôtoyaient les catholiques et les juifs en totale harmonie.Chacun avait ses traditions et un certain jeune homme s'apprêtaità honorer l'une des plus importantes.
Benjamin allait en effet demander la main d'Anastasia aupatriarche qui, au fond, aimait bien ce jeune loup. Certes, ilne disposait pas de la fortune dont tout père rêverait pour quesa fille ne manque de rien. Il n'avait pas non plus beaucoupd'éducation, mais il travaillait d'arrache-pied aux champs etcomptait bien vivre des fruits du petit lopin de terre qu'ilavait hérité d'un vieil oncle un an auparavant. Mais de quoicette brillante et belle jeune femme pourrait bien manquer detoute façon? Elle avait toujours tout eu. Mais aussi toutmérité, il faut bien le dire. Dès l'âge de 13 ans, elle avaitassuré la relève de sa mère gravement malade et pris soin dela maison tout en s'instruisant d'une façon remarquable.C'était d'ailleurs la seule véritable inquiétude d'Anatoli : safille était indépendante et redoutablement rusée quand venaitle moment d'arriver à ses fins. Il espérait que son immersionprécoce dans les choses de l'Église lui enseignerait empathie,loyauté et honnêteté. Pour le reste,Anatoli faisait confiance àDieu, l'implorant d'exempter sa fille des souffrances quiavaient lourdement éprouvé les générations précédentes, cesanciens qui avaient bâti le village à la sueur de leur front, àpartir de bien peu de choses.
Bien loin des inquiétudes de son vieux père, Anastasia,exaltée, rêvait à la robe qu'elle porterait lors de cette sublimejournée. Elle pourrait enfin partager sa vie avec l'être qu'elleaimait plus que tout et à qui elle donnerait de nombreuxenfants. Elle pourrait enfin conjuguer devoir et bonheur, etbâtir un foyer sans sacrifier son amour. Pour une rare fois,tout était parfait. Elle se voyait au bras de son époux, sortantde l'église dont la cloche retentirait de plus en plus fort.Soudain, la réalité s'immisça dans sa rêverie. La clochesonnait vraiment et eut tôt fait de ramener Anastasia surterre. Du haut de la verdoyante colline où elle rêvassait, elleaperçut des cavaliers en grand nombre arrivant en trombe àl'entrée du village. Leurs cris barbares et leurs épées brandiesne présageaient rien de bon. Les villageois surpris se défendaient du mieux qu'ils pouvaient face à ces guerriers tatarsqui n'en étaient pas à leur première invasion. Terrifiée, lajeune femme courut de façon téméraire et inconsciente versle brasier qu'était devenu son patelin. Soudain, elle fut agrippéepar un de ces êtres sanguinaires qui lui attacha les mainset la traîna en laisse, tel un animal, jusque devant l'église dontle clocher commençait à vaciller sous l'ardeur des flammes.Les Tatars séparèrent les hommes toujours vivants des femmeset des enfants du village, qui n'était maintenant plus quecendres fumantes. Mais où étaient Benjamin et Anatoli?Anastasia hurla de désespoir lorsqu'elle les repéra enfin. Àpeine eurent-ils le temps d'échanger un regard qu'elle les vitmourir coup sur coup, transpercés par ces redoutables sabresqui ne laissaient aucune chance. Leurs corps gisaient, inertes,devant ses yeux brisés par ce moment terrible qui allait lahanter à jamais.
« Toi, là! Oui, toi! » Anastasia ne répondait pas. Son regardétait vide comme sa vie allait l'être désormais. Elle était enétat de choc. Pourtant, quelques heures plus tôt, toute la vies'offrait à elle. « Emmenez-là! » dit un officier. « Nous enobtiendrons un bon prix en Crimée. » Le rustre était d'autantplus fier de sa nouvelle prise que le village était plutôt pauvre.À tel point d'ailleurs que les Tatars regrettaient de l'avoirincendié, se disant qu'ils auraient pu à tout le moins récupérerle bois. Mais des meurtres gratuits, la région en avait plusque sa part. Convoitises, guerres ou mauvais instincts, toutprétexte était bon pour détruire.
Indifférente, glaciale, Anastasia se résigna. De toute façon,plus rien ne comptait.
Elle venait de mourir elle aussi...
I PROVOCATION
IL VENAIT DE TERMINER sa seconde prière de la journée.Celle qu'il faisait d'abord avec ses fidèles l'exaspéraitparfois. Certains participants y voyaient l'occasion de pratiquerun théâtre de mauvais goût en criant haut et fort leur foien Dieu par des chants ou des onomatopées de tout acabit.Loin de Rome, on semblait aimer le Christ sans aucune retenueni manières. Martin Luther avait ouvert une brèche dansle catholicisme absolu. Il avait rejeté les influences et les jeuxde pouvoirs dont regorgeait le Vatican. Les Saintes Écrituresdevaient maintenant faire foi de tout, et aucun homme nepourrait s'en faire le porte-étendard exclusif ni s'en servir afinde dominer son prochain. On avait causé trop de torts aunom du Christ; trop de conquêtes et de génocides avaient étédéguisés en devoirs de conversion. Dieu avait livré Sa paroledans la Bible pour guider les Hommes.À eux, maintenant, del'appliquer à la lettre, sans en interpréter ni en manipuler lemessage pour servir leurs intérêts ici-bas.
Regardant, à trois mètres à peine au-dessus de lui, le plafondde sa toute première cathédrale, il se leva péniblement. Unedouleur au genou gauche lui rappelait la fragilité de soncorps. Sa nouvelle doctrine serait-elle elle aussi vulnérable?Trop tôt pour le savoir. Il verrouilla la porte à double tour.Son esprit était tourmenté par mille et une questions. Quiallait le suivre dans cette véritable odyssée de la foi? Qui oseraitdéfier l'autorité suprême que représentait Rome? Sesprincipes lui gagnaient de plus en plus d'adeptes. Il y voyaitla preuve qu'il existait une autre voie, et le nombre croissantde disciples avait un effet galvanisant sur celui que l'on appelaitle prédicateur du peuple.
Au Vatican, le pape Léon X semblait exaspéré par la rhétoriquede Luther, d'autant qu'une majorité de cardinauxvoyaient en ce nouveau mouvement une dangereuse hérésie.Malgré tout, les deux hommes avaient réussi jusque-là àentretenir un dialogue raisonné. Mais le temps et le refus ducompromis de part et d'autre semblaient creuser un fosséentre les interlocuteurs. Luther promettait le salut divincontre une simple profession de foi en Dieu. Pendant cetemps, Rome allait jusqu'à vendre des indulgences pourfinancer la construction de sa future cathédrale. Cette initiativeavait été la goutte qui fait déborder le vase. « Comme sile pardon du créateur pouvait s'acheter! » pensait Luther,totalement révolté par cette usurpation du divin. Cetteconfrontation annonçait-elle la fin de l'hégémonie catholiquedans le monde moderne? Le vent semblait soufflerdorénavant dans cette direction. Face à la menace dujudaïsme, de l'islam et des autres confessions qui foisonnaienten Extrême-Orient, il devenait impératif pour Léon X queles chrétiens du monde entier fassent front commun. À uneautre époque, Luther aurait été brûlé vif pour ses affirmations.Mais en faire un martyr n'aurait-il pas soulevé l'ire deses partisans et risqué d'en faire un véritable prophète à leursyeux?
Les rues d'Eisleben, en Allemagne, étaient imprégnées deseffluves entremêlés du houblon et de la charcuterie, quieurent tôt fait de stimuler l'appétit de ce révolutionnaire deschoses de l'esprit. Les dernières tentatives faites par Léon Xpour que Luther se rétracte et se rallie à Ro

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