184
pages
Français
Ebooks
2021
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Ebook
2021
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Publié par
Date de parution
05 janvier 2021
Nombre de lectures
0
EAN13
9782414495986
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Rares sont les ouvrages consacrés aux poèmes maçonniques. Les poèmes, que Matéo Simoita vous propose, ont été écrits à différents moments de son existence. Et s’il les rassemble aujourd’hui, c’est avant tout pour transmettre un témoignage. Pour sa famille d’abord, pour ses amis et, plus largement, pour le public. Ce témoignage correspond à des états d'âme, à des moments particuliers, à des émotions !
La démarche maçonnique a été et est toujours une belle « lumière » qui a imprégné son vécu depuis plus de quarante années.
Très intéressé par la philosophie taoïste, pour laquelle il a une grande considération, il a souhaité associer ces soixante-quatre poèmes aux soixante-quatre hexagrammes du Yi Jing. L’association s’est faite sur le mode du hasard, mais l’ordre premier reste celui des principes de la Chine ancienne.
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05 janvier 2021
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EAN13
9782414495986
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Français
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Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-49597-9
© Edilivre, 2021
Dédicace
À MTCS Noëlle, ma tendre épouse
qui m’a aidé à comprendre le « féminin sacré ».
À MBAF André,
qui m’a montré que la loge peut être belle !
Introduction
La poésie est un mode littéraire qui permet en quelques mots d’exprimer un ressenti. La liberté qu’elle laisse aux auteurs autorise des improvisations, des raccourcis et des prises de risque, ce qui en fait son charme.
Les poèmes, que je vous propose, ont été écrits à différents moments de mon existence et si je les rassemble aujourd’hui, c’est avant tout pour transmettre un témoignage. Pour ma famille d’abord, pour mes amis et plus largement pour le public.
La grande majorité de ces textes sont d’inspiration maçonnique ; la démarche maçonnique a été et est toujours une belle « lumière » qui a imprégné mon vécu depuis plus de quarante années. Il n’est pas toujours facile de la « percevoir », mais il est sûr qu’elle est là, bien vivante, pour peu qu’on veuille la trouver !
Très intéressé par la philosophie taoïste, pour laquelle j’ai une grande considération, j’ai souhaité associer ces soixante-quatre poèmes aux soixante-quatre hexagrammes du Yi Jing. L’association s’est faite sur le mode du hasard, mais l’ordre premier reste celui des principes de la Chine ancienne.
Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, le Yi Jing, ou Livre des mutations , date d’avant la deuxième moitié du VIII e siècle av. J.-C.
Même si ce livre de culture chinoise fut connu des jésuites, présents en Chine, dès le XVII e siècle, et que l’on doit à Paul-Louis-Félix Philastre (1837-1902) une traduction en 1885, c’est Richard Wilhelm, missionnaire protestant arrivé en Chine en 1899, qui, par sa traduction parue en 1922, donna une réelle popularité à ce livre de sagesse.
Dans les pages qui suivent, les commentaires concernant les hexagrammes sont tirés de la traduction de Paul-Louis-Félix Philastre.
01 – Le créateur
Qu’elle est grande la cause initiale de l’activité (khien) ! Toutes choses lui doivent leur commencement ; c’est le ciel tout entier !
I Femmes initiées !
Rejetées, rabaissées, accablées, elles ont persévéré
Aujourd’hui, c’est vers elles que le regard se porte
Pour imaginer un élan qui s’exporte
Un nouveau rayonnement pour plus d’humanité.
Consciencieuses et sérieuses, désireuses de bien faire,
Elles ont choisi, un peu par facilité,
Dans des modèles masculins quelque peu surannés,
Sûrement par prudence pour pouvoir rassurer.
Mixité masculine, c’est bien un peu désuet,
Mais on leur pardonnera, en essayant d’attendre,
Le jour où on saura en toute sérénité
Laisser la liberté et l’authenticité à chacun de nos genres !
Loges féminines, à l’abri des machos,
Dans l’ombre et la discrétion, vous travaillez
Offrant malgré tous les fléaux
Un sentiment d’espoir par vous régénéré.
À vous toutes mes chères sœurs,
Qui donnez au chantier, l’allégresse
Et aussi le bonheur,
Le temple revit et retrouve la liesse !
02 – Le réceptif
Qu’elle est extrême la faculté productrice de la passivité (khouen). Toutes choses lui doivent leur naissance ; c’est la sujétion passive au ciel.
II Femme, vertige de l’amour !
Que serais-je sans toi,
Étoile sur mon chemin.
Tu m’as sauvé cent fois,
De précipices soudains.
Tu as fait de ma vie
Un moment de bonheur,
Effaçant toutes ces peurs
Cachées dans le non-dit !
Objet de mes pulsions,
Magicienne de l’amour,
Bijou de séduction,
Extase de plus d’un jour !
Géniale génitrice,
Patiente et sûre de toi,
Tu es une alchimiste,
Créatrice d’une Foi !
Du royaume des dieux,
Tu es une envoyée,
Sur la terre des gueux,
Tu es une initiée !
03 – La difficulté initiale
Tshouen, la dureté énergique et la douceur malléable commencent à s’unir et la difficulté naît.
III Acceptez-moi !
Je suis le présent,
Ce temps qu’on oublie.
Ah que c’est tentant,
Ce passé, belle vie !
Et puis on s’échappe
Le futur, génial
Avenir royal
Quand on dérape.
Une seule solution,
Oui, accepte-moi
Ce présent, pour toi,
Peut être création.
Adieu fausses raisons,
Fines velléités
Toutes ces illusions
Des esprits usés.
Gagnez au présent
Belle vitalité,
Sourire retrouvé
Vrai engagement.
Il faut pour cela,
Toujours accepter
De savoir être là
Au présent capté !
En loge c’est pareil
Le flirt du passé
Sensible aux oreilles
Nous fait bien rêver !
Oublié, le présent,
Rituels miroitants
Pourquoi s’engager ?
Mieux vaut s’évader !
Cette fuite, quel malheur,
Nous rend incompétents
Pour répondre présent
Aux appels douleurs.
Retour au présent.
Dire non au néant
S’impose aujourd’hui
Ce sera notre fruit !
04 – La folie juvénile
Mong, en bas de la montagne, il y a péril ; péril et immobilité ; aveuglement.
IV À mon frère Arnaud
Si doux fut ton regard,
Douceur déconcertante,
À cent lieues d’un grognard,
Et toujours bienveillante.
Sauver des vies, c’est toi,
Au mépris de la tienne,
Bien-aimé Étampois,
Dans l’ardeur citoyenne !
Tu fis face au mépris,
Qui se croyait très fort,
Et ton geste sans pareil,
Le rendit tout marri,
Ce pauv’ type frappe-d’abord,
Aux méninges en sommeil !
Pris au piège de l’amour,
Il usa du poignard,
Vulgaire charognard,
Satan des désamours !
Dans ce monde barbare,
Où la mort anonyme
Rend la vie Carambar,
Une ferveur unanime,
Transforma ta pulsion
Pour en faire une action !
Aux yeux du monde entier,
Tu montras par ton geste,
Une intention céleste,
Pour une vie en danger.
Te voilà un héros,
Sauveur d’une nation,
Devenue ramollo.
Tu renverses la vapeur,
Redonnes une vibration
Reformules notre honneur !
En sauvant une vie,
En sacrifiant la tienne,
Arnaud, je te le dis
Ton nom sera au ciel !
05 – L’attente (la nutrition)
Su, nécessité, attente ; le danger est en avant ; avec l’énergie et l’activité, on n’y tombe pas ; le sens exprime que la situation misérable actuelle n’est pas définitive.
V Sous la voûte étoilée
Quand on lit les journaux,
La vie c’est pas bien beau !
C’est désordre et souffrance,
Tous les jours, garantis !
...