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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9782366024388 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Après les Géorgiens hier, les Russes ont signé le cessez-le-feu négocié par Nicolas Sarkozy mardi. La guerre d’Ossétie du Sud est théoriquement terminée. Le conflit, qui couvait depuis des mois, a éclaté dans la nuit du 7 au 8 août, par une très violente attaque de l’armée géorgienne contre la région sécessionniste d’Ossétie du Sud. L’offensive a porté principalement sur la capitale Tskhinvali, avec un déferlement de missiles Grad, suivi d’une prise de la ville au cours de laquelle les casernes des forces de maintien de la paix russes ont été particulièrement visées. Cette première journée de guerre aurait fait entre 1 500 et 2 500 victimes civiles ossètes, selon les sources.
Mais les Russes, qui avaient placé l’Ossétie du Sud sous leur protection, avaient de toute évidence préparé la réplique. Ils sont immédiatement passés à la contre-offensive, engageant massivement leurs troupes du Caucase en renfort de leurs forces de maintien de la paix et des milices ossètes. Dès le 9 août, Tskhinvali était reprise, tandis que l’armée russe pénétrait en Géorgie où elle neutralisait la ville de Gori et s’emparait du port de Poti (le 11) pour bloquer les approvisionnements maritimes de Tbilissi. Dans le même temps, un nouveau front était ouvert dans une autre province sécessionniste, l’Abkhazie. Les rêves de reconquête du président géorgien Mikheïl Saakachvili étaient cette fois envolés. Il ne lui restait plus qu’à signer le cessez-le-feu, très avantageux pour les Russes, arraché par Nicolas Sarkozy au nom de l’Union européenne.
Pourquoi Mikheïl Saakachvili a-t-il lancé son pays dans une telle aventure ? Bien qu’équipée...