Isabelle Ithurburu (épouse de Gonzalo Quesada) : " Si je peux éviter d interviewer mon mari..."
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Isabelle Ithurburu (épouse de Gonzalo Quesada) : " Si je peux éviter d'interviewer mon mari..."

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Isabelle Ithurburu (épouse de Gonzalo Quesada) : " Si je peux éviter d'interviewer mon mari..." Après les présentations des journaux sur Infosport +, d'une émission lors de la Coupe du monde et de Samedi Sport sur Canal +, Isabelle Ithurburu passe la vitesse supérieure. Promue présentatrice de Jour de Rugby, Madame Quesada se sent prête à relever ce nouveau défi. Vous êtes la nouvelle présentatrice de Jour de Rugby. Comment avez-vous accueilli cette promotion ? C'est un challenge, il faut s'imposer. Il y a peu de femmes dans le rugby, à Canal je suis la seule. J'ai présenté l'émission sur la Coupe du monde en duo avec Eric Bayle, là je vais être toute seule. L'émission va-t-elle changer d'heure ? Oui. La grosse affiche du Top 14 du samedi à 15 heures sera suivie d'une affiche de L1 donc on ne peut plus enchaîner avec Jour de Rugby. A partir de 22h30, on va faire un grand rendez-vous avec Thomas Thouroude et Messaoud Benterki autour du sport, pas simplement autour du foot et du rugby. Ça permet de rassembler le foot et le rugby, ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant. C'est organisé différemment, mais ça permet de muscler l'offre sport du samedi soir. Qu'allez-vous apporter de nouveau ? Je suis fan de rugby donc j'ai toujours regardé Jour de Rugby. Il faut garder les ingrédients qui y étaient avant à savoir l'accès aux joueurs, aux vestiaires, à tous les moments importants. On aime faire des résumés, mais la patte Canal c'est aussi de raconter de belles histoires.

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Publié le 21 juillet 2012
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Isabelle Ithurburu (épouse de Gonzalo Quesada) : " Si je peux éviter d'interviewer mon mari..."

Après les présentations des journaux sur Infosport +, d'une émission lors de la Coupe du monde et de Samedi Sport sur Canal +, Isabelle Ithurburu passe la vitesse supérieure. Promue présentatrice de Jour de Rugby, Madame Quesada se sent prête à relever ce nouveau défi.

Vous êtes la nouvelle présentatrice de Jour de Rugby. Comment avez-vous accueilli cette promotion ? C'est un challenge, il faut s'imposer. Il y a peu de femmes dans le rugby, à Canal je suis la seule. J'ai présenté l'émission sur la Coupe du monde en duo avec Eric Bayle, là je vais être toute seule.

L'émission va-t-elle changer d'heure ? Oui. La grosse affiche du Top 14 du samedi à 15 heures sera suivie d'une affiche de L1 donc on ne peut plus enchaîner avec Jour de Rugby. A partir de 22h30, on va faire un grand rendez-vous avec Thomas Thouroude et Messaoud Benterki autour du sport, pas simplement autour du foot et du rugby. Ça permet de rassembler le foot et le rugby, ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant. C'est organisé différemment, mais ça permet de muscler l'offre sport du samedi soir.

Qu'allez-vous apporter de nouveau ? Je suis fan de rugby donc j'ai toujours regardé Jour de Rugby. Il faut garder les ingrédients qui y étaient avant à savoir l'accès aux joueurs, aux vestiaires, à tous les moments importants. On aime faire des résumés, mais la patte Canal c'est aussi de raconter de belles histoires. De mon côté, je vais apporter de la modernité, mine de rien je suis la plus jeune de l'équipe. Mais non je ne vais pas tout révolutionner car Jour de Rugby est une marque, ça marche très bien. La petite nouveauté, c'est que l'on aura tous les matches de la journée.

L'émission se fera de Paris ? Oui. Je me déplacerai sur le match du vendredi soir, je ferai les interviews.

Avez-vous toujours travaillé dans le rugby ? Je ne me destinais pas à ça, j'ai fait des études de commerce international, mais Pau est une ville de sport, je m'intéressais au sport en général, surtout au hand, au rugby et au basket car j'étais à la fac avec Boris Diaw et puis à l'époque c'était la grande époque de l'Elan Béarnais. Je me suis vraiment intéressée au rugby avec la Coupe du Monde 1999 en la regardant avec mon père. J'allais voir la Section Paloise au Hameau. J'ai travaillé à l'étranger. Par mon parcours personnel, j'ai atterri à Paris. Et il y a trois ans et demi, j'ai appris qu'Infosport cherchait des nouvelles têtes, pas issues d'école de journalisme afin de varier un peu.

"Parfois on me compare à des journalistes politiques qui ont dû quitter leurs postes car elles sont mariées à des ministres. Ce n'est pas du tout la même chose, il n'y a pas les mêmes enjeux"

A part la Section Paloise, quelle est l'équipe que vous aimez bien ? J'aime bien Bayonne car je suis basque d'origine et j'ai beaucoup d'amis qui supportent l'Aviron. J'aime bien l'histoire de ce club.

De quelle présentatrice vous inspirezvous ? J'aime beaucoup Nathalie Ianetta. C'est la pionnière, elle est naturelle, elle est sûre d'elle. Elle est vraiment crédible. Elle montre qu'on peut s'imposer.

Vous êtes jolie, a-t-il été facile pour vous de vous imposer dans ce milieu masculin ? On est crédible quandça dure. Quand je suis arrivée sur Canal pour présenter l'émission avec Eric Bayle, les gens qui ne me connaissaient pas ont vu que j'avais trois ans d'antenne derrière moi, que je m'y connaissais. Je n'étais pas parachutée. Les gens qui m'ont mis sur la Coupe du monde savaient très bien que j'aimais le rugby donc Jour de Foot, un an après c'est la suite logique.

Vous voyez-vous commenter un match un jour ? Aujourd'hui, non. Je ne pense pas avoir les connaissances techniques pour pouvoir le faire. Je pense avoir largement la culture du rugby, les connaissances pour animer une émission, poser des questions. Commenter pendant 80 minutes, c'est un travail complètement différent. Ça ne me tente pas pour l'instant même si beaucoup de personnes parmi les supporteurs attendent qu'une femme commente.

Vous êtes l'épouse de Gonzalo Quesada, le nouvel entraîneur du Racing. Avez-vous eu à faire des sacrifices pour le suivre tout au long de sa carrière ? Non car quand il jouait je n'étais pas journaliste et mon métier me permettait de travailler partout. Là, ce ne serait plus possible, mais heureusement la question ne se pose plus. Mais on est tous les deux en phase, on veut que l'épanouissement du couple passe par notre épanouissement personnel.

Accepteriez-vous de l'interviewer ou cela peut-il vous poser un problème ? Je n'ai jamais eu à le faire jusqu'à présent. Ce n'est pas grave si on le fait, mais si on peut faire autrement c'est mieux. Parler du Racing en revanche, il n'y a pas de problème.

Travailler dans le même domaine que lui, avoir éventuellement à juger son travail, son équipe ne vous pose pas de problème ? Non, ce n'est pas grave dans la mesure où ce n'est que du sport. Parfois on me compare à des journalistes politiques qui ont dû quitter leurs postes car elles sont mariées à des ministres. Ce n'est pas du tout la même chose, il n'y a pas les mêmes enjeux. Dire qu'une équipe a perdu ce n'est pas la fin du monde et je serai objective.

Quel est le joueur qui vous fait vibrer derrière votre écran ? Il y a bien sûr Jonny Wilkinson. Il a la classe, c'est un très bon joueur. Il incarne les valeurs du rugby. J'adore les joueurs qui sentent le rugby comme Maxime Médard ou Juan Imhoff. Ce sont des joueurs qui font aimer le rugby même aux non-initiés. Ils donnent une bonne image du rugby.

Comment jugez-vous l'évolution du rugby ? Il y a du bon et du moins bon. Le championnat du Top 14 est le meilleur au monde, le professionnalisme a permis de faire venir les meilleurs joueurs. A l'inverse, on a vu lors de la Coupe du monde que les médias étaient omniprésents. Les joueurs, les entraîneurs n'ont plus droit à l'erreur. Avec l'argent, les présidents n'hésitent plus à limoger les entraîneurs. C'est devenu un vrai business.

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