Les Battements du coeur
72 pages
Français

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Les Battements du coeur , livre ebook

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Description

Il bat, il bat dans les hautes profondeurs de la plongée Où tout demeure dans le silence, Aux muscles de la mémoire d'ivraie du soir. Mon coeur bat paisiblement, il est nu, Sans lambeau d'espoir, Il bat et danse comme zigzague l'hirondelle, À la douleur d'une forte fièvre interminable. Déréliction et errance, abandon et dénuement... Noirs sont les sentiments qui assaillent le poète tout au long de ces "Battements du coeur". Un recueil à l'écriture ample, où les vers laissent à bout de souffle, où les états d'âme se font oppressants et désespérés. Une oeuvre toute ceinte de ténèbres, toutefois éclairée par deux figures: celles de la Mère et de la Femme, qui forment les deux contrepoints solaires de ce recueil.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juillet 2013
Nombre de lectures 32
EAN13 9782342009811
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Battements du cœur
Riche Balongana Louzolo Les Battements du cœur Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0118583.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
J’ai songé aux morts J’ai songé aux morts par cette nuit blanche, J’ai songé aux morts, j’ai songé aux morts. Aux yeux sans voile, dans un coteau où la ranche Des morts remplit mes yeux de larmes aux abords de la mer. La nuit coule dans ma mémoire, Les étoiles continuent à rallumer mes larmes acides Sur mes joues blêmes où je regarde sans voir. Depuis la plongée du soleil dans la mer placide, Mon cœur était triste et sombre comme l’abîme, Et devant les vagues crépusculaires où saignent mes yeux, Je suis statue sans âme, seul le vent m’anime Tant, et je m’égare loin de moi, mes yeux vers les cieux Rien que silence et la souffrance aux peines d’enfance En contemplant l’île de mes souvenirs inoubliables Au cœur timidement obscur où la douleur s’enfonce Pour atterrir aux ténèbres de mon crâne infantile, ébranlable. Songer aux morts dans cette nuit, c’est une mort pour moi, Je suis un orphelin sans reins comme un paon Sans plumes, je m’éloigne de la vie avec émoi, Mille passions y règnent, et je suis semblable au papillon.
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Mon chant, c’est ton chant Mon chant, c’est ton chant, et c’est notre chant Ce chant de l’esclavage est un court breuvage de sang Courir vers le lac nocturne de nos cœurs dévorés, C’est s’ensevelir du drap maternel L’orgueil de la nuit est toujours proche de la mort Où le mythe du cerveau sympathise avec le sommeil mystique, L’amitié parfaite du surréel Mon chant, c’est ton chant, Poéser sous un ciel ouvert, c’est plier l’échine aux besognes, Dans la nuit, c’est se déchirer le cœur Au-dessus de la vie se suspend une vaste pierre Qui couvre mon visage Et devant mon itinéraire se trouve un rideau de fer, Aux couleurs infernales Mon chant, c’est ton chant, Ramer comme une biche devant cette chasseuse aux mille Cartouches, est une vaine idée pour moi, mortel Je préfère vivre ma vie sans une bouche que de L’habiter loquacement Mon chemin est boueux, le tien est peut-être sous les arbres D’honneur, où passe un dieu qui te sourit aux mâchoires, Mais, la main du robot nous écrabouillera le visage, Voilà ma peine, et voilà ton miracle, et voilà notre peur infinie.
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