Destruction de l'humain dans les camps nazis

Auguste Marcon

Description

Ce livre a été dicté par une indignation toujours bouillonnante, au soir d'une vie humaine. Il est construit à partir de témoignages délivrés à chaud par un grand nombre de prisonniers ayant survécus à la déportation dans les camps d'extermination nazis.

Sujets

• Histoire
• Seconde Guerre mondiale
• Mémoires
• Harmattan Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 avril 2012
• Nombre de lectures: 25
• EAN13: 9782296487918
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

La destruction de l’humain
dans les camps nazis
Collection « Aux marges de l’écriture »
Directeur de collection : Agnès Royer

Parce que chacun peut trouver son moyen d’expression
par l’écrit et l’édition,
Parce que tant d’expériences méritent d’être connues
et ne trouvent pas de place dans l’édition,
Parce que c’est la marge qui donne à la page sa
respiration,
Nous proposons cette collection ouverte à un grand
nombre.




Déjà parus dans la collection :

La Vie jusqu’à la dernière goutte (Danièle Massardi)
René Théophile Laennec (Étienne Subtil)
Le Puits perdu (Elie Dermarkar)
Mon insouciance de 1914 et nos angoisses de 1939 à
1944 (Adrien et Suzanne de Givenchy)
Pour ce soir et demain (Elie Dermarkar)
Un alphabet pour une Gabonite (Andrée
BrébantCogniard)
Peaux de Vaches et Noms d’oiseaux – Une fable
bourreaucratique (Chantal Ferdinand)
Survol d’une mémoire (Auguste Marcon)


Voir en fin d’ouvrage les autres titres du même auteur,
chez d’autres éditeurs
Auguste MARCON





La destruction de l’humain
dans les camps nazis



Témoignages d’un monde sans éthique






































© L'Harmattan, 2012
5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
[e-mail]
[e-mail]

ISBN : 978-2-296-97004-5
EAN : 9782296970045
Avertissement de l’éditeur


On pourra s’étonner des répétitions dans ce livre. Mais elles
s’imposent d’elles-mêmes car elle concerne des nouveaux
venus : les révisionnistes-négationnistes, partisans d’une
réhabilitation historique du nazisme, considéré par eux comme
une idéologie parmi tant d’autres. Nous savons bien que ce ne
seront ni les images ni les témoignages – aussi sincères
soientils – qui pourront changer une opinion. Certes. Mais n’est-il pas
du devoir de tout honnête homme de réagir, de ne pas se taire,
de dire « non » ? Il ne peut y avoir de complaisance face à
l’inhumain.

L’indignation de l’honnête homme guide la plume d’Auguste
Marcon. Elle l’emporte même, elle s’emballe. Auguste Marcon
ne peut rester dans la position du simple porte-plume, du témoin
indirect. C’est à l’origine ce qu’il entend faire, faire entendre
des témoins qui ont parlé, et le voilà à s’enflammer, à
commenter. C’est à la fois sa limite et sa force. Il vient à la suite
d’autres démarches :

En 1946, l’Office français d’édition a publié Camps de
concentration, un ouvrage constitué d’interviews (le nom des
témoins apparaissait seulement en appel de notes) et de
photographies livrées sans indication de lieu ni légendes. Un
extrait de la préface précise pourquoi ces absences : « Chaque
témoignage n’est qu’une fraction d’un “crime unique” dont
nous voulons reconstituer ici l’exécution. » Dans l’analyse de
cet ouvrage, Marie-Anne Matard Bonucci, maître de
conférences en histoire contemporaine à l’université de
Versailles Saint-Quentin en Yvelines, a ainsi pu écrire que ces
photographies « furent probablement à l’origine d’une prise de
conscience “émotionnelle” sur ce qu’avait pu être l’univers
concentrationnaire. Elles contribuèrent davantage à sensibiliser
et à dénoncer qu’à instruire véritablement le dossier de la
déportation et de la Shoah ».
(Voir « Usages de la photographie par les médias dans la
construction dans la mémoire de la Shoah », Marie-Anne
7
Matard Bonucci :
http://www.cairn.info/revue-le-temps-desmedias-2005-2-page-9.htm)
Christian Bernadac a écrit plusieurs livres, publiés aux Éditions
France Empire, bâtis à partir de témoignages recueillis
notamment grâce à ses contacts avec des amicales de déportés.
Son père fut lui-même déporté au camp de Sachsenhausen. Cet
élément contribue à la sensibilisation du lecteur, puisque
Christian Bernadac peut être perçu comme ayant une
expérience indirecte de la déportation ; en aucun cas, son
approche ne peut être confondue avec celle d’un historien.
Cependant, on a pu reprocher à cet auteur un risque de
« spectacularisation » de la déportation, ce qui pouvait amener à
amoindrir la valeur des témoignages rapportés.
(voir : « Une collection implicite sur la déportation : “Christian
Bernadac”, de Bertrand Hamelin, Centre de recherche d’histoire
quantitative, université de Caen Basse-Normandie, in Cahiers
du CRHQ n° 2, 2010)

Que le lecteur ne soit donc pas trop dérouté par l’absence de
précisions (dates, lieux) : ce livre a été dicté par une indignation
toujours bouillonnante, au soir d’une vie humaine, et par la
volonté d’Auguste Marcon de rendre hommage à son cousin,
Marius Loubet.
8

#


)


+

&
)
,

)

+
)

,

%



)

-% *& ,+ *&
@ ,+ $& ,) 0 %# -&
,2 %.
9
10 1

2

)
"
0
P

0
0

0
*
"
,
/
0

"
)
)
"
*
"
"
+
"
"
1
2
,
*
*
"
/
+
"

,
$
+

$
+
"
"
"
&
"
+
0
,
1
+
,
2
/

"
+
)
&
1
&

U
"
P
#
)


/
<
0
2
/
$
"
+

"
&
1

"
2
5

.
2
U
+
-
/
/
,
2
)
"
)
&
1
+
!
2
+

)
0
)

"
!


,
+
+
2
+

1
)
#
$
&
&
0
*
"
+
)
U
!
/
1
+
1
2
*
M
1
0

!
"

/

3
2
2
/
&
1

1
/

$
&
+
1
"

,

!
!

&

1
&
2
/
-
!
%
2
&


-
-

/

&
U
0
/
1
&
,
+


2

)
!

!

)


0
/
/
,
)


)
1

)
"
#
#
&
!
<
+
1
;


&

*
)
3

)
U
U

1

/
*
3

/
*

)

1
1
/
&
+
"

0
*

"

,
2

!
"

0

"

&
+

"
0
&
$
+

/
0

+
!
)


2
0

/
"
0

0
3


&
/
"


,
+
0
0
)
)

.



1
/

$
&
+
"
!
,
U
*

2
$
+

&
"
+
1


/
1

/
,
+
!
0

!
,
)
-
+

2
/
1
"
0
,
)
,
1
0
!
"


,
+
2
*
2
&
,
2
0
.
2
"
R
)
"
8
1
2

/
,
1

)
5
"
1
)
!
/

&
-
,
/
1
2

+
0
2
+
)
,
&
*

+
3
*
&
2