Fatale vengeance
134 pages
Français

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Description

C'est pas vrai!!! Les salopards, dans mon dos. Ils m'ont trahi et en plus, si j'ai bien compris leurs propos, ils m'ont éliminé. J'y crois pas et je suis impuissant, je ne peux rien faire. C'est pas possible!!! Tiens, de nouveaux chuchotements... Mes filles. Elles sont là, mes deux adorables filles, elles pleurent. Bien sûr, elles me croient mort elles aussi. Merde, je vais réussir à bouger quelque chose, une main, les lèvres, ouvrir les yeux. Rien, rien ne se passe, c'est vrai que je sens que tout fonctionne au ralenti, je ne sens même pas les battements de mon coeur. Je vais finir par admettre que je suis vraiment mort. Et si c'était vrai? C'est peut-être comme ça que ça se passe, personne n'a pu témoigner, personne n'est revenu de la situation dans laquelle je me trouve. Et pourtant, malgré une situation pour le moins critique, Vincent reviendra d'entre les morts... avec une ferme idée en tête: celle de faire payer sa femme adultère et celui qui se présentait comme son ami. Toutefois, pour satisfaisante qu'elle soit, la vengeance possède aussi un revers à sa médaille: celle de la culpabilité, qu'expérimentera Vincent à plusieurs niveaux, au cours de ce roman noir mené tambour battant par un écrivain qui concilie intrigue délicieusement machiavélique et profondeur psychologique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 juillet 2014
Nombre de lectures 33
EAN13 9782342025590
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0064€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Fatale vengeance
Du même auteur
Gillette la rasoir, éditions Bénévent Toto l’insoumis,éditions Publibook, 2009 Joseph-Marie-Cöet,éditions Publibook, 2011 Le Trésor maudit de corme ecluse,éditions Publibook, 2013
Lucien Le Thuaut Fatale vengeance
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : + 33 (0) 1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0119681.000.R.P.2014.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2014
L’ambiance est festive
L’Ambiance est festive à l’auberge du Terroir, j’y ai invité pour mon anniversaire mes meilleurs amis. Ces couples que je fréquente avec ma femme Agnès depuis des lustres. Albert et Mireille (mon beau-frère et ma sœur), Gaby et Monique, Georges et Danielle et Jean-Pierre qui est seul depuis quelques années, sa femme lui reprochant ses frasques est retournée dans sa Bretagne natale. Le re-pas s’est passé comme à l’accoutumée, Jacques et Gladys les propriétaires des lieux nous ont gâtés en nous miton-nant des plats dont ils ont le secret et qui font la réputation de leur établissement. Ris de veau, rognons, j’en passe et des meilleurs, cuisinés comme au temps de nos grands-mères. Le tout arrosé de vins choisis par Jacques se ma-riant avec délicatesse aux mets choisis. Le tout suivi d’une variété de fromages qui débordent sur le plateau à roulet-tes laissant plus d’un indécis dans ses choix. Vient le summum, une poire confite, flambée à la Williamine, ce merveilleux alcool de poire. Les exclamations d’admiration fusent en attendant patiemment de déguster. De temps à autre je jette un coup d’œil à ma femme. Agnés est d’une gaieté rare, le fait d’être assise à coté de Jean-Pierre qui est un blagueur né y est sûrement pour quelque chose. Elle rit de son rire que j’aime tant mais qui est de plus en plus rare. Albert m’adresse des regards in-terrogateurs auxquels je réponds par un clin d’œil, lui faisant comprendre que la gaieté d’Agnès m’est agréable. Après le café, un cognac de cinquante ans d’âge, qui ré-pand son délicat parfum lorsque le verre blotti au creux de la main se réchauffe et réveille ses merveilleuses effluves.
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Chacun le déguste religieusement en laissant échapper des onomatopées extasiées. Puis Jacques nous offre le cham-pagne. Certains d’entre nous titubent légèrement en allant soulager leur vessie. Il est deux heures du matin quand nous nous décidons de quitter les lieux en nous excusant auprès de Gladys qui tombe littéralement de sommeil. Sur le parking, après les embrassades, chacun se dirige vers son véhicule. Les épouses prévoyantes en ont réquisi-tionné les clefs. Ma sale habitude de ne jamais voir se finir la fête me fait les interpeller. — Eh ! les gars, vous sauvez pas comme ça, j’offre le champagne ! les femmes protestent que l’on a assez bu comme ça, mais les hommes ne l’entendent pas de cette oreille, sur-tout Jean-Pierre. — Allez les gars, on va pas laisser tomber Vincent comme ça ! Et toute la clique de suivre, malgré les protestations des épouses. Fort heureusement la distance qui nous sépare de mon habitation est courte, les conductrices se garent de mauvaise grâce sur l’espace gravillonné, devant le pavil-lon. Dans le salon, les hommes s’affalent sur les canapés, Agnès aidée de ses amies dispose les coupes sur la table basse — Installez vous, je vais à la cave ! Moi aussi, je titube un peu en me dirigeant vers l’escalier qui descend au sous-sol. Mais bon, je suis bien. Et puis c’est pas tous les jours qu’on a cinquante ans. J’ouvre la porte et je m’avance pour emprunter la première marche, mon pied gauche se bloque et c’est le valdingue. Je n’ai pas de réflexes, tout va très vite, ma tête heurte le sol avec violence, puis plus rien. Les copains devisent dans le salon, c’est à qui raconte-ras la blague la plus salace, tous pouffent de rire sauf les femmes qui connaissent ces âneries maintes fois racontées
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