Le bon, le mauvais, et le magique
211 pages
Français

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Le bon, le mauvais, et le magique , livre ebook

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Description

Lorsque la fleuriste magicienne Harriette Harkette décide d’organiser une fête somptueuse pour ses 80 ans, elle embauche Darcy et le service de conciergerie personnel de sa tante Ve, Comme vous le souhaitez, afin de planifier la soirée. Mais Harriette ne célèbre pas seulement ses 80 ans : l’artisane de fleurs a récemment créé la rose noir minuit de l’Heure magique, la première rose naturelle ayant cette couleur.
Darcy travaille fort pour planifier une célébration extravagante qui donnera à Harriette l’impression d’être la belle du bal. Mais lorsque le jeune livreur du gâteau, Michael Heather — un ancien employé de la serre d’Harriette —, est retrouvé mort, la fête prend un tournant imprévu. L’empreinte du fantôme de Michael est maintenant gravée sur Darcy, ce qui signifie qu’ils sont unis jusqu’à ce qu’elle ait démêlé l’écheveau qui entoure son meurtre — et élucidé ses véritables liens avec la rose de l’Heure magique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 février 2018
Nombre de lectures 67
EAN13 9782897679965
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Heather Webber
Titre original anglais : The Good, the Bad, and the Witchy, The Wishcraft Mysteries
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Penguin Group (USA) Inc., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Renée Thivierge
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Conception de la couverture : Amélie Bourbonnais Sureault
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Kina Baril-Bergeron
ISBN papier 978-2-89767-994-1
ISBN PDF numérique 978-2-89767-995-8
ISBN ePub 978-2-89767-996-5
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Conversion au format ePub par:

www.laburbain.com

À cette heure magique de la nuit,
La lune est pleine et luit,
Et les étoiles scintillent, scintillent,
Semblant ouïr avec des yeux qui brillent.
Mais que ouïent-ils ?
— John Keats
Remerciements
J e l’ai déjà dit, et je le redis : j’ai les meilleurs lecteurs au monde, et leur créativité ne cesse de m’étonner. Alors, il n’est pas surprenant que lorsque j’ai demandé de l’aide sur les médias sociaux afin de trouver certains noms pour ce livre, j’ai reçu tellement de suggestions qu’il m’a été ­difficile de choisir.
J’ai fini par retenir la suggestion de Jennifer W., sur ­Twitter, de « Stiffington » pour le nom de Hot Rod, et la recommandation de Zuzana U., sur ma page Facebook, de « Manoir Boo » pour le nom de la maison hantée du festival pour la famille. Un gros merci à vous deux !
Si vous souhaitez me suivre (et peut-être m’aider pour un autre livre), vous pouvez me joindre à www.facebook.com1heatherblakebooks sur Facebook et @bookshyheather sur Twitter.
Chapitre 1
L e plus longtemps je vivais dans le Village enchanté, plus je prenais conscience que non seulement la magie y résidait, mais aussi la réelle excentricité.
Il y avait des gens bizarres, très bizarres, dans les parages.
Y compris Harriette Harkette, 80 ans, spécialiste du gothique, qui s’était organisé une fête d’anniversaire pour filles seulement afin de célébrer le grand jour. Elle avait embauché Comme vous le souhaitez, le service de conciergerie personnel de ma tante Ve, afin de planifier la soirée sous le thème du noir et blanc — et la fête avait lieu ce soir.
Ve se mit à crier pour se faire entendre au-dessus de la musique rythmée.
— Tu es certaine d’avoir engagé un danseur nu, Darcy ?
Elle ajusta l’arrangement floral composé de roses noires sur la table du buffet.
Les fleurs, nommées « roses de l’Heure magique », étaient assez impressionnantes. Elles étaient noir minuit — la couleur préférée de Harriette — et avaient récemment gagné des prix internationaux et reçu des éloges des sociétés de roses élites, la variété s’étant distinguée comme la première rose noire naturelle qu’on a jamais cultivée. Mais les roses me semblaient un peu morbides, car la couleur ­foncée me rappelait bien plus un enterrement qu’une fête.
Cherchant à ignorer la question de Ve, je vérifiai les plateaux de nourriture. Il y avait amplement de hors-d’œuvre, mais le gâteau d’anniversaire, la pièce centrale, n’était pas encore arrivé. Je lui donnais 10 minutes de plus, puis j’appellerais Evan Sullivan, propriétaire de la boulangerie locale, pour savoir ce qui retardait la livraison.
Autour des yeux de Ve, quelques minuscules rides se plissèrent, en même temps qu’elle baissait la tête et m’évaluait d’un air perspicace du coin de l’œil, ses sourcils cuivrés relevés. Le regard n’était adouci que par quelques longues mèches de cheveux échappées de sa pince à cheveux toujours présente qui encadraient son visage rond.
— Darcy ? Le danseur nu ?
De l’autre côté de la salle, devant le bar, trois ou quatre rangées de femmes attendaient de faire remplir leur verre. J’eus soudainement envie de me joindre à elles, mais je me contentai de lancer à Ve un regard impertinent.
— Tu ne me fais pas confiance ?
Côté apparence, tout ce que ma tante et moi avions en commun, c’était la couleur de nos yeux — bleus avec des éclats dorés. J’étais plus grande, plus mince, avec de longs cheveux noirs et un visage ovale. Mais quant à la personnalité ? Notre obstination, nos manières évasives et notre insolence mutuelles étaient parfaitement bien assorties.
— Non, répondit sèchement Ve.
C’était une sorcière futée.
Le danseur nu avait été une source de dispute entre nous, et je n’avais pas suivi exactement ses ordres comme je l’aurais dû. Il y aurait un danseur nu, oui, mais peut-être pas du genre auquel tout le monde pouvait s’attendre…
Ve et moi étions deux des nombreuses femmes dans la salle de fête du Chaudron, le pub du village. Je n’étais pas certaine de ce qui faisait le plus de chahut — la foule du vendredi soir devant le long comptoir d’acajou, ou le groupe de Harriette composé de ses amies les plus proches et les plus chères.
Le plancher vibrait sous mes pieds, à cause des basses déversées par les énormes haut-parleurs du DJ. Celui-ci paraissait un peu effrayé alors qu’il faisait jouer I Will Survive et que les femmes chantaient à pleins poumons tout en lui lançant des regards obscènes, vu qu’il était le seul homme dans la salle. Il faisait tout pour éviter les contacts visuels, alors qu’il se trouvait à porter la colère de chaque femme maltraitée sur la piste de danse. Je remarquai les trois meilleures amies de Harriette (les quatre femmes étaient collectivement connues sous le nom de « veuves malicieuses » — ou les « Malicieuses », pour faire court) qui chantaient le plus fort, et je me demandai soudain si c’était vraiment un hasard qu’elles soient veuves et non divorcées.
Mais non. C’était probablement une simple paranoïa qui me murmurait à l’oreille. Et cela m’arrivait souvent depuis les récentes enquêtes pour meurtre. Heureusement, il y avait des mois que je n’avais pas été mêlée à un homicide, et personnellement j’aurais bien aimé que cette tendance se maintienne.
Pourquoi était-ce une fête pour filles seulement, je n’en avais aucune idée. Même le mystérieux fiancé de ­Harriette n’avait pas été invité. Mais c’était peut-être parce que ­Harriette avait insisté pour que nous embauchions un danseur nu pour la fête, et non pas — comme tout le monde le soupçonnait dans le village — parce que le fiancé n’était qu’un produit de l’imagination excentrique de Harriette.
L’événement donnait bien plus l’impression d’être un enterrement de vie de fille que d’une soirée d’anniversaire, ce qui me fit me demander si Harriette préparait un mariage surprise dans un avenir proche. Cette célébration ­d’anniversaire n’était-elle au fond qu’une ruse pour se payer un enterrement de vie de fille sans le dire ouvertement ?
L’annonce récente de ses fiançailles avait fait courir des rumeurs dans la ville. Dans la librairie de ma sœur ­Harper, la Librairie envoûtée, des paris collectifs misaient sur les chances que Harriette ait inventé l&

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