Vampires d une nuit de printemps
143 pages
Français

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Vampires d'une nuit de printemps , livre ebook

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Description

Cher journal,


Désormais, mon nom est Fáil, Lía Fáil, et je suis un vampire.
Sans déconner ?

Punaise de pouvoir idiot, et tu réponds à l’écrit en prime !
Ben, depuis le temps, je sais que tu ne sais pas t’empêcher d’écrire tes tracas alors...

Ouais... pas faux...
Alors, vas-y, raconte...

En décembre dernier, je suis devenue un vrai vampire du genre « Kit complet sans les petits inconvénients ». Avec le sexy garde-du-corps écossais en prime.
Tu vas en faire des envieuses !

Ouais... surtout qu’à l’heure qu’il est, c’est le seul à ne pas vouloir ma tête pour un crime que je n’ai pas commis !
Qui est ?

Toute ma nouvelle famille m’accuse d’avoir assassiné notre Maître, celui qui m’a créée. Mais je te jure : j’ai rien fait !
Ça me rappelle quelque chose...

M’en parle pas !


***



Bourré de références cinématographiques, de traits d’humour et de rebondissements, l’auteur nous propose de suivre les pas de son héroïne, Lia Fáil, dans une enquête qui lui permet de vivre maintes péripéties. un récit moderne et original, teinté d’humour pour le moins mordant !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782919550777
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Vampires d'nNe Nnit de priNtemps
ou comment un mouchoir en tissu devint mon meilleur confident, l’épée de mon partenaire fut rendue jalouse de moi, et un porte-monnaie marchanda ses infos.
Lia Vilorë
Éditions du Petit Caveau - Collection Sang Neuf
Avertissement
Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypt ing, la mascotte des éditions du Petit Caveau. Je tenais à vous informer que ce f ichier est sans DRM, parce que je préfère mon cercueil sans chaînes, et que je ne sui s pas contre les intrusions nocturnes si elles sont sexy et nues. Dans le cas c ontraire, vous aurez affaire à moi.
Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouv ez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à nous contacter par mail ou sur le forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous chargerons d e trouver la solution pour vous, d'autant plus si vous êtes AB-, un cru si rare !
Merci à ma maman, pour m’avoir bercée de films qui continuent à m’éme rveiller, tout en étant méconnus du grand public. Et à mon frère jumeau, qui les partage toujours avec moi.
J’aurais voulu faire une référence àRock’n’Roll Wolf, ainsi qu’àTrois Noisettes pour Cendrillon. Mais pas moyen d’évoquer un perroquet humanoïde cha ntant les vertus de la foire, ou une jeune fille qui tire à l’arbalète mieux que le prince[1].
[1] C'est fait quand même
Prologue
Cette ligne est réservée aux urgences… Sans blague ! Vous croyez que j’appelle pour commander une pizza ? (Piège de cristal, John McTiernan, 1988) Paris, une nuit de fin décembre Les gyrophares et les alarmes des ambulances s’étai ent respectivement transformés en lucioles bleues sous acide et en pia illements d’un groupe de canaris hystériques. Blanc de lait : la route enneigée. Rouge bordeaux : la vision d’une des victimes de ce carambolage sinueux. — Eh bien, on peut dire que tu commences fort, toi ! chuchota une voix masculine à cette éclopée se trouvant à ses pieds. Étendue dans la poudreuse, elle reposait entre une portière arrachée et des bouts de verre éparpillés au milieu de la cohue, composée d’une centaine de blessés, de morts, de tôle froissée et de feux grégeois. Aucune autorité compétente, aucun témoin horrifié ne remarqua l’homme au manteau noir partageant son sang avec un visage meurtri parmi tant d’autres. Aucune de ces m êmes personnes ne le vit ensuite quitter les lieux de l’accident en portant dans ses bras la victime anonyme. Quant au bus qui avait transporté cette inconnue, i l s’était résolu à exploser quelques mètres plus loin.
Chapitre I : Renaissance
Elways look on the bright side of life! (Monty Python : Life of Brian, Terry Gilliam et Terry Jones, 1979) Mes mains, douées d’un instinct de survie incroyabl e, étaient agrippées aux bras du siège. Elles renfermaient une efficacité de serr es d’aigle compte tenu de mes ongles qui menaçaient de percer le tissu. Je savais que si l’avion s’écrasait, ça ne m’éviterait pas de m’écraser avec lui… mais, on se réconforte comme on peut. Bien heureusement, la nuit noire et le fait de ne pas me trouver côté hublot m’évitaient de tropimaginer le pire. — Si les dieux ne nous ontpasherdotés d’ailes, c’est pour qu’on reste sur le planc des vaches, bon sang de… — Un tel langage ne sied pas à une jeune femme, me coupa mon voisin m’obligeant à grogner la fin de mon propos. Mon interlocuteur était une illustration vivante du dandy anglais. Sa tenue noire restait toujours impeccable, et il était l’incarnat ion de l’élégance dans chacun de ses gestes ou de ses paroles. Une canne en aulne se tro uvait actuellement coincée debout entre ses genoux ; les fines mains gantées d e son propriétaire reposaient sur le pommeau d’argent. [1] Il s’appelait Maximilian Órfhlaith et était Maître de plusieurs vampires établis à Los Angeles. Un : il était mon sauveur parce que vampire de son état. Ce sang de vampire qu’il m’avait fait boire avait aussitôt guéri mes blessur es. Elles auraient autrement demandé plusieurs semaines voire des mois de soins hospitaliers… Si l’on partait du principe que je ne mourrais pas dans l’ambulance. Deux : il avait sorti l’artillerie lourde des dons surnaturels et prouvé sa condition vampirique avec son pouvoir de domination mentale. Il m’avait obligée à faire le poirier avec une main pendant quinze longues minute s ; ainsi que la récitation complète d’un poème anglais que lui connaissait, ma is pas moi, si vous voulez tout savoir. J’avais d’abord tenté de le tabasser avec une chais e en inox. Une fois calmée de force, je l’avais alors harassé de questions afin d e trouver une faille dans son histoire mégalomaniaque. Je n’en avais, hélas, révélé aucune face à tant d’assurance et de cohérence. Je sais ce que vous pensez. Quand il m’avait dit ça , moi aussi je l’aurais gentiment mais fermement envoyé sur les roses – pour être pol ie –. Hélas, cet excentrique m’avait sauvé la vie. Mais si l’on me cherchait ? m’étais-je demandé, pan iquée. Qu’allais-je dire ? Qu’allais-je faire ? Et la gagnante toute catégorie : allait-il m’abandonner là et se jeter dans un feu avec un rire dément, tel le sire de Les tat le vampire ? Heureusement pour la survie de ses tympans, il avai t su calmer temporairement ces angoisses et me convaincre de le suivre. Pourquoi m’étais-je retrouvée dans cet avion avec l ui ce soir, vous demandez-vous ? Eh bien, parce que je n’avais pas eu d’autre s choix. Il m’avait exposé qu’à cette heure-ci, je devais co mpter parmi les victimes du bus qui nous avait transportés cette nuit-là. Pour ce q ui restait de ma famille, ou de mes amis, mon cadavre serait très probablement porté di sparu. On enterrerait un cercueil vide. Inutile de vous dire que je ne prendrais plus jamai s le moindre bus, ou voiture, par
teez occupé afin de ne pasmps de neige ! Pour l’instant, j’avais l’esprit ass m’effondrer à l’idée que mon frère me croyait morte alors que c’était faux. J’avais la vie sauve et il était en bonne santé ; je ne pouvai s qu’espérer qu’il surmonterait sa peine, si peine il avait… Je jouerais les impuissan tes et vaines hystériques une fois seule. Jusque-là, je devais tenir bon. Parce que voyons le bon côté de la chose, quoi ! J’ étais en vie alors que j’aurais dû y rester ! Il y a moins de quarante-huit heures, je m’étais déjà vue avec une étiquette au gros orteil marquée de la date et l’he ure de mon décès à l’hôpital ou dans l’ambulance. Une victime de plus d’un banal ac cident de voitures ayant rapidement dégénéré en carambolage à cause de la ne ige. Pour tout dire, je ne me rappelais pas grand-chose. Mon esprit s’était mis e n vieille, car trop occupé à me transmettre mille et uns messages de douleur. Je m’ étais rapidement évanouie peu [2] après avoir avalé le sang d’une forme noire qui m’a vait rappelé la Mort en personne. Après mon réveil, après avoir vérifié que j’avais tout et au bon endroit, que tout pulsait encore – ma tête, surtout, me l’avait confirmé avec violence – Maximilian m’avait annoncé deux choses. Non, je n’étais pas une morte-vivante. Contrairemen t aux vampires d’Anne Rice ou deBuffy contre les Vampires, lorsqu’un Maître transforme un humain, le nouveau vampire n’en meurt pas. Point n’est besoin au préal able d’une énorme perte de sang ni d’être au seuil de la mort. Non. Au lieu de me t uer pour me ressusciter en vampire sorti de sa tombe, le pouvoir du sang se contentait d’arrêter l’influence dutemps sur ma personne. La définition du vampirisme était la s uivante : l’Éternité si tant narrée. « Laduréequi a un commencement, mais pas de fin ». Donc, oui, j’étais vivante, je pourrais toujours bo ire, manger, dormir. Et, en conséquence de boire et de manger, je pourrais cont inuer d’aller aux toilettes. C’est important de savoir. Oui, bientôt j’allais être tout comme lui. Quand ? Il l’ignorait, mais étant majeure et vaccin ée, ce serait sans doute dans un proche avenir. Dès lors que mon esprit aurait accep té les conséquences de vivre pour toujours. Comment je le saurais ? Il m’avait répondu : « Le moment venu. » Maximilian ne pouvait pas être plus précis car chaq ue transformation était une affaire personnelle, une expérience unique. Il se s ouvenait que sa transformation lui avait fait l’effet d’une telle gueule de bois qu’il était désormais aussi sobre qu’un chameau. J’espérais de tout cœur éviter ce funeste destin. — Pourquoi m’avoir choisie, moi ? lui demandai-je. Cette question était motivée autant par une curiosi té désespérée que pour distraire mon esprit. Celui-ci s’inquiétait d’une possible ch ute aérienne en piqué où nous mourrions finalement tous les deux. La Mort allait rattraper son coup, c’était certain ! — Tu ignores que je t’observe depuis de nombreux mo is. Un soir, flânant dans une rue rennaise, je t’y ai croisée. Ne te rappelles-tu pas avoir demandé ton chemin à un inconnu ? Tu semblais distraite. Et il faut l’être pour se perdre entre deux artères fréquentées. Alors j’ai décidé de te suivre. Il aur ait été dommage que tu fasses une mauvaise rencontre… — Comme ça ? Sur un coup de tête ? fis-je, éberluée et écarquillant les yeux sur son profil. Parce que je n’ai aucun sens de l’orien tation ? Ou alors, c’est un vampire particulièrement détraqu é !souffla ma paranoïa qui me relégua tout de suite l’avion en seconde place dans la liste des dangers les plus imminents. Son visage pivota vers le mien avec une lenteur qu’ aussitôt je pensai calculée. Le vampire me décocha un sourire qualifiable par :Je me bidonne de rire et tu ne sauras jamais pourquoi, c’est ça qui est drôle. — Pas vraiment sur un coup de tête… me répondit-il à mi-voix enrobée de mystère. Si y’a un truc que je déteste, entre autres, c’est que l’on me cache ouvertement des choses. — Pourquoi alors ?
— Tu le sauras en temps et en heure, jeune fille. Ainsi mit-il fin à la conversation sur le sujet. Il discuta ensuite avec moi des autres passagers avec un humour d’une jouissive mesquineri e gratuite qui me surprit à me [3] détendre. Parfois,il est bon d’être mauvais. Downtown, Los Engeles Onze heures et demie de vol plus tardargh ! nous atterrîmes enfin, vivants, à l’aéroport de ma ville américaine préférée. Quand elle était encore en vie, maman n’avait eu qu ’un seul rêve : passer des vacances au Pays Doré. Elle avait dit vouloir « S’y faire bronzer la pilule et croiser sur la plage des étoiles qui ne viendraient pas de la m er. » Hélas, elle était morte avant. Je m’étais alors jur é de le réaliser pour elle et avais développé la même adoration qu’elle pour la Cité de s Anges. Ceci au grand dam de mon frère aîné qui prenait tous les Américains, et surtout les Californiens, pour des gangsters. Alors oui, lorsque mon pied franco-français retrouv a enfin la terre ferme, je réalisai où mon nouveau foyer allait se situer. L.A. ! J’éta is dans la cité des anges, des cinéastes, des artistes, des gros producteurs, des plus sanglantes guerres de gangs. La cité du soleil, de la corruption et dePretty Woman ! Le théâtre flamboyant des meilleurs polars et histoires de vampires. De sang, de sexe, de mort, d’ascension et de déchéance ! Le terrain de jeu des plus belles me rveilles et des pires vices de l’Humanité ! C’était d’ailleurs un petit miracle que je parlasse suffisamment bien anglais pour le comprendre et me faire comprendre. Merci à mes étud es d’Histoire qui avaient demandé de lire une pile de documents rédigés dans la langue de Shakespeare. Merci aussi à des cours intensifs, à Internet, et à une lecture assidues decomics en version originale. Merci surtout aux cours du soir pour m’améliorer en oral. — Je ne rêve pas, je suis à L.A. ? soufflai-je donc en anglais dans le taxi qui conduisait sur un asphaltesec. Confortablement installé à mes côtés, Maximilian me glissa un regard bleu glace brillant d’amusement. Ses yeux se posèrent un bref instant sur mes doigts crispés autour du bras de la portière. — Je pensais bien que cela te ravirait. Reste cepen dant prudente ; ne te laisse pas aveugler par les projecteurs de la cité. — Bien sûr que non ! J’allais rajouter : « Je suis trop parano pour ça ! » mais quelque chose dans la mimique espiègle de mon interlocuteur me disait qu’ il le savait déjà et qu’il comptait bien dessus. — Repose-toi en ma demeure ce soir, car demain tu s eras initiée à ton nouveau monde, à ta nouvelle famille, et à tes nouveaux ami s. Heu… — Chez vous ? bafouillai-je, pas… pas à l’hôtel ? Il me sourit à nouveau. Ses lèvres douces et rosées découvrirent une dentition parfaite. — Non, pas à l’hôtel… N’aie crainte, ton honneur se ra sauf. Je sentis une rougeur incontrôlable grimper mes jou es à coup de brise-glace pour parvenir au point culminant de mon cuir chevelu. El le y vida une bouteille de whisky et y balança une allumette tout en ricanant. Le vampire eut la bonté de ne pas rire. Il se conte nta de me fixer de son regard bleu pétillant de malice, tel le chat noir qui savo ure les conséquences de sa petite farce. [4] Je le surnommai aussitôt «Caith Sith». Beverly Hills La demeure de Maximilian Órfhlaith était auxantipodesdu raffinement dégagé par l’intéressé.
Je m’étais imaginée un vieux manoir, bien caché dan s de vieilles ruelles angélines du quartier latin, au pire. Une bâtisse lugubre chi c, aussi fascinante et inquiétante que le vampire. Hélas, tout ce qui s’offrit à ma vue – et me fit revoir mon idéalisation des vampires dandys à la baisse – fut une banale maison de banlieue dans un aussi tristement banal quartier de banlieue. D’accord, je dois être difficile pour être déçue pa r une « banale maison de banlieue bien proprette » àBeverly Hills, mais tout de même ! Avec une dégaine pareille de la part du vampire, moi j’avais déjà imaginé les tapis series défraîchies et les toiles d’araignées d’un manoir anglais même dans un quarti er espagnol ! Les traditions se perdent ! — Le secret de la tranquillité est de se fondre dan s la masse, me glissa mon compagnon lorsqu’il ouvrit le portail en bois blanc devant moi. — Parce que le loup ne veut pas que les moutons sac hent qu’il est dans la bergerie, soufflai-je en hochant docilement la tête . C’était bien calculé. — Ta chambre est prête. J’ai coutume à ce que mes n ouveaux disciples restent à mes côtés jusqu’à leur transformation. Afin de les protéger et de répondre à leurs questions. En attendant cet instant, demain tu sera s initiée à notre condition, nos règles, nos traditions et nos rites. Il se tut après ça, ce dont je le remerciai en sile nce car j’étais trop exténuée pour encaisser n’importe quelle autre information, encore moins pour la commenter. Ce qui m’importa par la suite fut de m’effondrer sous la d ouche. J’y pleurai toutes les larmes de mon corps jusqu’à dessèchement des glandes lacry males et en remis une couche une fois au lit. Je pleurai non seulement parce que je venais de perdre mon frère une deuxième fois, mais aussi parce que la vérité était morte avec moi. Je m’endormis enfin au début de l’après-midi. er 1 janvier – 20h30 Une femme à la bonne quarantaine me réveilla dans l a soirée en me secouant doucement l’épaule. J’appris dans les minutes qui s uivirent qu’elle s’appelait Heather Hollway et travaillait pour Monsieur Maximilian com me maîtresse de maison. Elle était une employée en or, car elle ne me posa aucune ques tion déplacée. Discrète et efficace, elle me fournit de quoi me laver, m’aida à dénicher de quoi m’habiller et me prépara un petit-déjeuner en agissant comme de rout ine. À croire qu’elle me prenait pour la nouvelle conquête de son employeur ? Étant à son service depuis trop longtemps, elle devait être blasée. Après tout, ce jeune homme d’une vingtaine d’années avait tout pour plaire… Devant un mug de café brûlant, vêtue d’un jean noir et d’un pull de même couleur, mon esprit trouva une deuxième raison à la crise d’ apoplexie : — Mon netbook ! geins-je en me prenant la tête à de ux mains, le nez dans la vapeur du breuvage. Vous me direz que j’avais plus urgent comme préoccu pation matérielle. Pourtant, Maximilian avait commis la plus grossière erreur de calcul de sa longue vie. L’envie de me pendre pointait son nez à la seule idée de de voir réécrire tout mon travail de recherches personnelles ! Sans parler du dossier qu i avait gâché ma vie ! — Tu me blesses si tu penses que je n’ai pas envisa gé toutes les possibilités, entendis-je, alors qu’une clé USB violette apparais sait devant mes yeux. Pardonne-moi, je n’ai fait que copier tes documents. Il te f audra acheter un nouvel appareil, mais cette clé de seize gigas est cadeau. Je la pris, incrédule, avec des larmes de soulageme nt plein les yeux. Je la glissai dans ma poche avant, pendant que le vampire quittai t mon dos pour me faire face. Il avait remonté ses cheveux noirs longs et bouclés en un strict catogan discipliné qui lui donnait l’air sévère. — Prépare-toi. Nous partons immédiatement à la réun ion.
[1] Prononcé « OR-la »
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