L art de conjuguer en fang
320 pages
Français

L'art de conjuguer en fang , livre ebook

320 pages
Français

Description

Ce livre a pour but de favoriser l'apprentissage de la langue fang à partir de la maîtrise de sa conjugaison. Le lexique de 4000 verbes fang-français sera un apport indispensable à l'enrichissement du vocabulaire. Etant donné l'importante numérique de ses locuteurs dans la sous-région d'Afrique Centrale, cet ouvrage participe également à la redécouverte d'un autre aspect de la culture fang au travers de la langue, un élément fondamental du patrimoine culturel de ce peuple.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2009
Nombre de lectures 1 587
EAN13 9782296237582
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Remerciements

Je remercie d’abord Marc MVÉ BEKALE, grâce à ses
remarques, j’ai amélioré tant le fond et la forme de ce manuel.

conseils

et

Je n’oublie pas Nicolas NGOU MVÉ, pour ses encouragements et son
soutien indéfectible.

Je pense aussi à Gisèle AVOME MBA, pour ses sages conseils, son soutien
moral et son estime.

Je pense à Steeve ELLA, pour sesencouragements, conseilset sonsoutien
matériel irréfutable dansl’élaboration de cetouvrage.

J’adresse égalementmes remerciementsà Isaac MEBIAME MINKANE
MohamadouSani HAMADOU, AboubacarMOUSSA, Hanatou
HAMADOU, Asta HAMADOU, Éric LINGOMBE LIVIKOU,
MOUHAMADOU Yaya, Mariella OYANE etSynthia ÉYANG MBA pour
leursconseilsetleur soutien moral.

Je n’oublie pasmesniècesetneveuxEmma BETENI, Mimi, Arlette,
Diane, Astrid, Marie-Rita YOTSE, Zikri etAbigaïl ESSINGONE, pourleur
impérissable amour,soutien etaffection.

Je pense à LouisFulbertNGUEMA ONGBWA etHenri NGUEMA
ALLO, pourleuramitié, leursconseilspratiquesainsi que leurdisponibilité.

Jeremercie indubitablementTatiana KOUNGA, pour son aide matérielle,
sesconseilset soutien àtouslesniveaux.

Mes remerciements vontaussi à l’endroitde Clotaire MESSI ME NNANG,
Léon Modeste NNANG NDONG, Grégoire NGUEMA AMBASSA, Wilfried
BIVEGHE BI NDONG pourleur soutien moral etmatériel. Parle biaisde
certainsd’entre eux, j’ai eul’occasion devisiterlesEditionsL’Harmattan à
Paris, etmerendre compte de la non-existence despublications relativesà la
langue fang (conjugaison,vocabulaire, grammaire, etc.). Ce jourfut
déterminantpourla publication de cetouvrage.

Je pense bien entenduà Nadia ASSENGONE NKOGHE, pour ses
encouragements,sesconseils,son aide matérielle et sonsoutien àtousles
niveaux.

Je n’oublierai pasMme etM. Nathalie etRodolphe NDONG NGOUA,
pourleur soutien moral etleurestime.

Mes penséesvontaussi à l’endroitde Corine
Émeline MBOUMBA, pourleur soutien moral.

Je pense égalementà Madame
matérielle.

Anna BITOUDI etNina

Thérèse IBINGA, pour sa contribution

Sanslaisserde côté l’Association desÉtudiantesetÉtudiantsduDépartement
de l’Okano à Mitzic (ÉLAM) de l’Université OmarBongo (U.O.B), qui asu
forgermon caractère lorsde ma présidence àsatête etm’a apprisles valeurs
de lasolidarité, de l’entraide etde l’amourpourma localité, mesconcitoyens
etmon pays.

Etàtousceuxqui fontla promotion dumulticulturalisme àtraversle monde
entier, qu’ils reçoivent, ici, l’expression de ma profonde gratitude.

In memoriam :

Mon défunt père : Simon-Pierre AKOMO-ZOGHE ESSINGONE

Ma mère : Martine ANDEME OVONO OBAME

Mes défunts grands-pères: Pierre-Médard
MEZA et Charles OVONO OBAME OYE

Mes défuntes grands-mères:
Christine MEDZA ME NGOUA

Simone-Marie

Mes défuntes grandes sœurs: Merryl NZE
Pierrette BELLA AKOMO

ESSINGONE

BANG

AKOMEZOK

NDONG

MILO

et

AKOMO ZOGHE et
Marie

Mes défunts petits frères: Vivien ESSONO AKOMO et Alfred EKORE
AKOMO dit « Pompidou »

Mes défuntes tantes : PaulineÉTOUNE ÉNVOK ESSINGONE et Radegonde
NZE ESSINGONE

Mes enfants et neveux: Ayvra TrécyOBONE AKOMO, Alexandra
OTÉTÉGNE AKOMEZOGHE, Simon-Pierre AKOMO ZOGHE, Gwull
Rosdal ESSONO AKOMO, Lévitique AKOMO ZOGHE

Mes frèreset sœurs: Paul DZIME AKOMO dit «fanfan »,Isaïe
AKOULMBANG AKOMO, Bob OYONO AKOMO, Pierre-Médard ESSINGONE
AKOMO, Simone YOTSE née NENY, Radegonde NZE AKOMO, Ruth
ÉYANG AKOMO, Simone-Marie BANG AKOMO

Et à tous ceuxque j’aime.

(…) Le soir, je laisse le champ des autres
Pour revivre mon histoire
Avec lesmotsde chezmoi (…)

Pierre ClaverZeng,Massa.

Motivations

Depuis la prise de possession du Gabon, près de trente ans ont été
nécessaires pour produire les premiers éléments de la tradition orale
susceptibles d’orienter les recherches historiques sur les Fang. Il faut attendre
e
la fin du XIXsiècle, pour que les observations retiennent toutl’intérêtde la
démarche et recueillentdirectementauprèsdesintéresséslégendes, mytheset
1
coutumes. Il est vrai,selon X. Cadet, qu’entre-tempslesambitions
économiquesetpolitiquesde la colonies’accordaientmal avecune étude
minutieuse despopulations soumises ;ce n’estpas un hasardsi, audébutdu
e
XXsiècle, l’affirmation de l’autorité coloniale parl’administration complète
2
duGabon coïncide avec de nouvellesétudes. Le pasestfranchi, poursuit-il,
grâce àune nouvelle génération d’hommesdirectementimpliquésdans
l’occupation dupays, dontla curiosité pourlespopulationsqu’ilscôtoient
amène àreprendre les recherchesde leursaînés. Grâce à leurs travaux, les
connaissances surlesFang dépassentlargementlesimple cadre de
3
l’observation .
Qualifié de belliqueux, intelligent, guerrier…, «l’archéty»,pe fang
comme on le désignaità cette époque, attira aussitôtl’attention de l’épistèmê
occidentale quisouhaitaitàtoutprixdécelerle mystère qui l’entourait. C’est
danscette optique que plusieursmissionnairesfrançais,telsqu’Henri Trilles,
Samuel Galley, etd’autreschercheursaussi bien françaisqu’allemands tels
que GeorgesBalandier, Avelot, GünterTessmann, Largeau…,
affectionnèrent très tôtla culture etla langue fang aupointde laisserà cette
communauté desouvragesderéférence. C’estainsi qu’en 1863, Paul Belloni
duChaillupublieVoyages et aventures en Afrique équatoriale –rappelons-le,
il futle premierOccidental àvisiterpale «ysfang ».Il n’estpasofficier
françaismais travaille pourLibreville : en mars1850, il estcompté parmi le
4
personnel ducomptoir. Ses récits trahissent, comme lesouligne X. Cadet,un
espritd’aventure doublé d’unerecherche desensationnel, quitte à amplifierla
5
nuance quand l’émotion est tr. Il compop faiblete intégrerlescercles
scientifiquesen pénétrantle premieraucœurde l’Afrique etenrapportant
6
desinformationsinédites surleshommesetl’histoire naturelle .
Ce faisant, en mêmetempsque Largeau, le père Henri Trilles se penche
surleslégendesetmythes, et vientconforterl’hypothèse d’une origine
orientale desFang. Affecté auGabon le 15 août1893, ce missionnaire
spiritain estd’abord nommé à Lambaréné. L’annéesuivante, il estchargé du
7
ministère extérieurchezlesFang dansl’Estuaire . Seslongs séjoursauprès

1
X. Cadet,Histoire des Fang, peuple gabonais,Paris, L’Harmattan,2009, p.253.
2
Idem.
3
Idem.
4
Ibidem,p. 49.
5
Ibidem,p. 51.
6
DuChaillu, cité parX. Cadet,op. cit.,p. 51.
7
X. Cadet,op. cit.,p.262.
11

desFang, certifie X. Cadet, lui permettentd’apprendre la langue, derecueillir
les traditions, coutumes, contes, légendes, devinettes, pourconstituerla plus
riche descompilationsde littérature orale fang qu’il publierégulièrementlors
deses séjoursen France. Cependant, malgréune connaissance approfondie
desFang et un attachementévidentauxpopulationsgabonaises, il ne peut
8
s’extraire ni ducontexte colonial ni desa mission évangélisatrice .
En 1901, Largeau, cité parX. Cadet, publieuneEncyclopédie Pahouine,
ouvrage monumental, dontl’ambition estde compilerl’ensemble des
connaissances surle groupe,sousla forme d’un dictionnaire dontlesentrées
sont traduitesphonétiquementen fang parlatranscription ensignesetlettres
de l’alphabetfrançais. Iltraite notammentdesquestions religieuses, de
l’organisationsociale, de la cosmogonie et rapporte quelqueslégendesà
caractère historique,signantlàun ouvrage qui demeure à ce jour très
9
précieuxpourlarecherche .
H. Trillespublie en 1905,Proverbes, contes et légendes fangdansle but
de comprendre nonseulementlavision cosmogonique desFang mais
égalementleurfaçon detransmettre lespansde leurculture parle biaisde
l’oralité.
En 1907, l’Allemand GünterTessmanns’installe en Guinée espagnole. Il
entame auprèsdes« Pangwappellae »,tion germanisante desPahouins, la
première mission ethnographique qu’ilréussità faire financer, notamment,
parle musée ethnographique de Lübeck contre l’envoir&#

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents