Les Grand Auteurs en Economie des Organisations
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Description

Longtemps sujet marginal en économie, car considérée comme une " boîte noire ", l'analyse des organisations suscite désormais un foisonnement de travaux et de débats.

Comment comprendre que la science économique ait pu pendant si longtemps se désintéresser des phénomènes organisationnels et focaliser ses analyses sur le fonctionnement des marchés ? Quelle est la vision des économistes contemporains sur l'efficacité des organisations ? Quels sont les débats entre les économistes sur ce sujet ? Qu'est-ce qui les oppose et qu'est-ce qui les rassemble ? Comment peut-on envisager un dialogue entre l'économie et les autres sciences des organisations ? Des précurseurs (Coase, Simon, Penrose) aux plus contemporains (Aoki, Demsetz, Jensen, Hart, Holmstrôm, Nelson & Winter et Williamson) en passant par des auteurs qui stimulent l'analyse économique de leur remarques et critiques (Chandler, Clark et Mintzberg) chaque grand auteur présenté dans cet ouvrage fait l'objet d'un chapitre spécifique.

Ainsi le lecteur pourra tout à la fois saisir la cohérence de l'œuvre et être invité à découvrir les différences qui les opposent. L'ouvrage s'adresse à tous ceux (étudiants, praticiens, économistes, gestionnaires, sociologues et ingénieurs...) qui veulent comprendre les apports actuels de l'économie sur le terrain des organisations.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 65
EAN13 9782847692693
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0172€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Grand Auteurs en Economie des Organisations

Didier Chabaud
Jean-Michel Glachant
Claude Parthenay
Yannick Perez
Le logo qui figure sur la couverture de ce livre mérite une explication. Son objet est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine du droit, d’économie et de gestion, le développement massif du photocopillage.
Le Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée dans les établissements d’enseignement supérieur, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
© Éditions EMS, 2008
Nous rappelons donc qu’il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit le présent ouvrage sans autorisation de l’auteur, de son éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris (Code de la propriété intellectuelle, articles L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2).
9782847690903
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Avant-propos - Claude Ménard, Centre d’Economie de la Sorbonne Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) Une introduction aux grands auteurs en économie des organisations - Didier Chabaud, Jean-Michel Glachant, Claude Parthenay et Yannick Perez L’entrée dans la boîte noire, à la recherche des causes de l’efficience organisationnelle
I - Ronald H. Coase La diversité des formes d’échanges entre les agents : de la firme aux institutions II - Les contributions d’Edith Penrose (1959) III - Herbert Simon : rationalité limitée, théorie des organisations et sciences de l’artificiel
La construction de paradigmes alternatifs à l’analyse néo-classique de la firme
IV - Oliver E. Williamson : de la théorie des coûts de transaction à la nouvelle économie institutionnelle V - Nelson et Winter : une théorie évolutionniste de la firme basée sur les capacités cognitives organisationnelles VI - Masahiko Aoki : Une lecture informationnelle de la firme et des institutions
La nouvelle micro-économie de l’organisation, vers un nouveau « mainstream » ?
VII - Harold Demsetz : Droits de propriété, information imparfaite et rationalité des agents VIII - Michael Jensen : La théorie positive de l’agence et ses applications à l’architecture et à la gouvernance des organisations IX - Bengt Holmström : les incitations au cœur de l’économie des organisations X - Oliver Hart : la théorie des contrats incomplets
La théorie économique des organisations face à des approches alternatives : challenges et enrichissements mutuels
XI - Alfred Chandler : un débat avec les économistes de l’organisation XII - Kim B. Clark : la firme, l’objet, le manager XIII - Henry Mintzberg : les défis d’une théorie descriptive des organisations
Les auteurs
Avant-propos
Claude Ménard, Centre d’Economie de la Sorbonne Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne)
La fréquentation des grands auteurs impose toujours une même leçon au lecteur : la modestie. Lorsqu’on se confronte à plusieurs auteurs majeurs, comme le permettent les contributions de l’ouvrage qui suit, il convient de changer d’échelle : on prend plutôt la mesure de toute la distance parcourue, de toutes les dettes accumulées !
L’économie des organisations est une discipline nouvelle, bien que plongeant ses racines chez les ‘classiques’, Adam Smith pour sûr, et même Mandeville. Sa nouveauté tient aux thèmes qu’elle a introduits, non sans mal, dans le corpus central de l’économie, tout en irriguant des disciplines voisines et en y puisant largement. Elle continue de se heurter à nombre de résistances, en partie parce qu’elle n’a pas encore un nœud satisfaisant de concepts unificateurs, malgré les progrès dans cette direction. Les présentations des treize auteurs sélectionnés pour cet ouvrage témoignent de la richesse de ce chantier, de la dynamique des recherches entreprises, mais aussi de flottements inhérents à tout paradigme émergent.
La diversité des contributeurs qui se sont attelés à cette tâche est à cet égard un atout. Elle permet une perception plus juste, moins unilatérale, des apports d’auteurs aussi différents que Williamson, Jensen, ou Aoki, pour n’en mentionner que quelques uns. Cela ne prévient nullement des comparaisons, voire des divergences d’appréciation, parfois accentuées par les préférences individuelles. Après tout, les contributeurs font tous état de l’hypothèse de rationalité limitée, due en particulier à des capacités cognitives restreintes, et on peut légitimement penser qu’ils l’admettent aussi pour eux-mêmes. Dans l’ensemble, et compte tenu des contraintes d’espace, les synthèses seront particulièrement appréciées pour leur capacité à aller au cœur d’auteurs pour la plupart prolifiques (Simon en est l’illustration exemplaire), pour d’autres au contraire avares de publications mais posant des problèmes d’interprétation non triviaux (ce qui est le cas de Coase). A en juger par la structure relativement homogène des divers chapitres, on saura gré aux responsables du projet de les avoir ainsi cadrés, de sorte qu’on retrouve à chaque étape, outre la présentation des principales pierres apportées à l’édifice, une discussion des tentatives que chacun a pu faire pour explorer des territoires moins assurés, et un examen des influences et réactions que chacun a pu susciter. On va ainsi du connu au moins connu. Si on prend les exemples des Williamson et Aoki, dont l’importance des contributions à l’économie des organisations est incontestable, on trouve à la fois un bon récapitulatif de l’approche transactionnelle et de l’explication de l’arbitrage entre « faire » et « faire faire » pour l’un, de l’analyse comparative du modèle « japonais » et du modèle « américain » pour l’autre, mais aussi une exploration d’aspects moins connus, par exemple l’effort de Williamson pour élargir son cadre d’analyse de manière à intégrer la dimension technologique ou l’impact des institutions sur le mode d’organisation, ou l’effort d’intégration d’arrangements de type « hybrides », échappant à ses deux modèles polaires, dans le cas d’Aoki. Et puis il y a bien sûr le plaisir de découvrir des facettes qu’on ignorait : j’ai ainsi beaucoup appris sur la diversité des contributions de Jensen ou l’évolution de Kim Clark (bien que, personnellement, je ne classerais peut-être pas ce dernier au même plan que les autres « sélectionnés », et que j’aurais sans doute préféré le traitement de quelques grands absents, par exemple Chester Barnard, James March ou … Michel Crozier, plus apprécié et cité dans le monde anglo-saxon qu’en France. Mais il y a inévitablement des choix discutables dans ce type de projet).
Sur le fond, je ne voudrais pas répéter ici l’exercice difficile auquel les coordonnateurs se sont livrés dans leur introduction : caractériser en les mettant en parallèle les apports et différences de ces treize auteurs, si distincts par ailleurs. Ils le font avec allant et utilement, nonobstant les désaccords que chacun ne manquera pas d’exprimer en son fors intérieur ou de soulever lors de discussions avec les contributeurs. Leur analyse aide à inscrire les heureux sélectionnés dans la dynamique longue du développement de la théorie des organisations.
Je me contenterai de dégager ce qui, à la lecture de ces treize chapitres, me paraît être au cœur de la recherche contemporaine en théorie des organisations -sans bien sûr que ce relevé soit exhaustif. Un premier aspect , transversal à plusieurs chapitres et « grands auteurs » (de Coase à Williamson, Aoki, et Clark), a trait à la nature même de l’organisation, qui n’est pas seulement un mécanisme d’allocation des ressources alternatif au marché, mais aussi et surtout un lieu d’émergence, d’innovation, à la fois de techniques de production, de produits, et, dimension non négligeable mais trop négligée, d’arrangements organisationnels inédits (qu’on pense aux formes matricielles, ou au développement de la modularité, sans parler des formes complexes que prennent les arrangements inter organisationnels, malheureusement ignorés ici). Il y a là en jeu des dispositifs complexes et encore mal connus, qui conduisent à s’interroger sur les liens entre dépendance de sentier, apprentissage, imitation ou routines, et « créativité », liens à saisir dans leur ancrage organisationnel, comme ont tenté de l’esquisser Nelson et Winter. Un deuxième axe dont on peut esp

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