Rencontre entre Science et Foi
436 pages
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Description

François Vannucci est professeur de physique émérite à l'université de Paris. Chercheur expérimentateur, actif en particulier au CERN de Genève, il a longtemps travaillé sur les propriétés des neutrinos. Il a écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation sur la physique des deux infinis. Il n'est pas hostile à parler de spiritualité. Youcef Messaoudene s'intéresse de près à la physique moderne et se présente comme chercheur autodidacte. Il a lu tous les livres de vulgarisation scientifique qui paraissent. Il décide ainsi un jour de discuter de son idée avec le professeur Vanucci: les neutrinos sont invisibles et pesants, les djinns de la religion musulmane sont invisibles et pesants; les neutrinos ont été créés à partir d'une énergie colossale, les djinns aussi, dans un feu ardent; les neutrinos traversent toute la matière, les djinns de même; les neutrinos oscillent, idem pour les djinns: n'existe-t-il pas un rapport entre les deux entités? Lorsqu'un musulman passionné de sciences et un authentique chercheur discutent de la création et des mondes invisibles, cela donne un dialogue fascinant et spontané, où précision scientifique et ouverture d'esprit se conjuguent pour offrir un débat passionnant, instructif et inspirant, prouvant que science et foi ne sont pas incompatibles, bien au contraire. François Vannucci est professeur de physique émérite à l'université de Paris. Chercheur expérimentateur, actif en particulier au CERN de Genève, il a longtemps travaillé sur les propriétés des neutrinos. Il a écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation sur la physique des deux infinis. Il n'est pas hostile à parler de spiritualité. Youcef Messaoudene s'intéresse de près à la physique moderne et se présente comme chercheur autodidacte. Il a lu tous les livres de vulgarisation scientifique qui paraissent. Il décide ainsi un jour de discuter de son idée avec le professeur Vanucci: les neutrinos sont invisibles et pesants, les djinns de la religion musulmane sont invisibles et pesants; les neutrinos ont été créés à partir d'une énergie colossale, les djinns aussi, dans un feu ardent; les neutrinos traversent toute la matière, les djinns de même; les neutrinos oscillent, idem pour les djinns: n'existe-t-il pas un rapport entre les deux entités? Lorsqu'un musulman passionné de sciences et un authentique chercheur discutent de la création et des mondes invisibles, cela donne un dialogue fascinant et spontané, où précision scientifique et ouverture d'esprit se conjuguent pour offrir un débat passionnant, instructif et inspirant, prouvant que science et foi ne sont pas incompatibles, bien au contraire.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mai 2015
Nombre de lectures 121
EAN13 9782342037319
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0094€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait













Rencontre entre
Science et Foi







Youcef Messaoudene
François Vannucci










Rencontre entre
Science et Foi

Dialogue entre un physicien
et un chercheur autodidacte musulman














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IDDN.FR.010.0120312.000.R.P.2015.030.31500




Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2015




Avant-propos



François Vannucci (F.V.) est professeur de physique
émérite à l ’université de Paris. Chercheur expérimentateur, actif
en particulier au CERN de Genève, il a longtemps travaillé
sur les propriétés des neutrinos. Il a écrit plusieurs ouvrages
de vulgarisation sur la physique des deux infinis. Il n ’est pas
hostile à parler de spiritualité.

Youcef Messaoudène (M.Y.) est chef de cuisine à la
retraite. Sa spécialité est le pot-au-feu. Il est musulman
pratiquant, faisant ses cinq prières journalières et fréquentant
la mosquée le vendredi. Il s ’intéresse à la physique moderne et
se présente comme chercheur autodidacte. Il a lu tous les
livres de vulgarisation scientifique qui paraissent.

Un jour, M.Y. arrive dans le bureau de F.V. portant toutes
les publications de ce dernier sous le bras. Il veut discuter de
son idée : les neutrinos sont invisibles et pesants, les djinns de
la religion musulmane sont invisibles et pesants ; les
neutrinos ont été créés à partir d ’une énergie colossale, les djinns
aussi, dans un feu ardent ; les neutrinos traversent toute la
matière, les djinns de même ; les neutrinos oscillent, idem
pour les djinns : n ’existe-t-il pas un rapport entre les deux
entités ?

Un dialogue s ’ensuit que voici dans toute sa spontanéité.
11


Les deux voies de la connaissance



F.V. : Youcef, tu viens me voir pour me citer des versets du
Coran, et tu cherches à faire coïncider les découvertes récentes
de la physique avec ce qui est écrit dans ton Livre saint. Je ne
tiens pas à te contredire, mais pour moi, science et religion
appartiennent à deux domaines répondant à des approches très
différentes. Je t’accorde qu’il serait beau de trouver des points
de rapprochement mais, pour le moment, les deux recherches
me semblent utiliser des modes opératoires bien éloignés.
Il est vrai que le but final de toute quête est peut-être le
même. À un moment ou à un autre de la vie, chacun se pose la
question du pourquoi de son existence. Mais, pour répondre à
cette interrogation, les religions se fondent sur une foi,
c’est-àdire un ensemble de croyances issues de la tradition ou d’un
texte révélé, prêt à l’emploi, à prendre ou à laisser. La science
a une approche pragmatique totalement différente ; elle tente
simplement de comprendre comment fonctionne au quotidien la
Nature qui nous entoure, en prolongeant les informations que
nous pouvons recueillir grâce à nos sens par l’utilisation
d’instruments adaptés.

M.Y. : Les temps sont révolus où on pouvait d’autorité
séparer science et religion au motif qu’aucune ne pouvait rien pour
l’autre. Aujourd’hui, grâce aux nouvelles recherches et
découvertes, notamment en physique des particules, on accepte mieux
l’idée que la vérité ne puisse faire l’économie d’un certain
intérêt à accorder au point de vue métaphysique dans la conduite du
débat et même de la recherche en laboratoire.

F.V. : Je ne suis pas sûr que tous mes collègues soient
d’accord avec ce que tu avances ! Précisons les éléments du
problème. Les deux approches dont on parle amènent à deux
13 explications du monde qui peuvent sembler antagonistes.
Communément, on les appelle les points de vue objectif et subjectif
portés sur les choses. L’approche objective, bottom-up pour
utiliser le jargon des sciences, est nécessairement la même pour
tous, ce qui, tu l’avoueras, est un point très fort. C’est
l’approche scientifique qui se fonde sur l’observation des faits,
et qui tente de les ramener à une théorie sous-jacente. Et si
deux hypothèses concurrentes s’affrontent, il suffit de laisser
parler la Nature, en la soumettant à la manipulation, pour
décider de la justesse de l’une ou de l’autre. Au contraire,
l’approche subjective, top-down, commence par admettre un
certain nombre de croyances qu’on ne cherche pas à prouver et
qui reposent sur une conviction personnelle qu’on ne discute
pas. À partir de là, elle impose une vision du monde qui dépend
de l’individu, elle reflète sa culture et les traditions de son
milieu. Je respecte les convictions personnelles, mais il est clair
pour moi que les deux approches diffèrent radicalement.

M.Y. : Pour espérer atteindre un niveau de connaissance très
approfondi en science empirique, les physiciens sont obligés de
recourir à un paradigme nouveau sans lequel le modèle en
vigueur tant en physique théorique qu’en mécanique quantique
serait considéré comme incomplet, voire bancal pour ne pas dire
obsolète.

F.V. : Excuse-moi, Youcef, mais là, je ne comprends pas ta
remarque ?

M.Y. : Je m’explique. Avec l’atome des philosophes grecs,
tout allait bien. Il n’y avait aucune ramification philosophique
ou théologique…

F.V. : Tout de même, il s’agissait de savoir si la structure de
la matière était de nature continue ou discontinue, ou pour
mieux dire quantifiée. Deux écoles de pensées s’affrontaient.
L’hypothèse de discontinuité était la suggestion atomique de
Démocrite qui se vérifia beaucoup plus tard.

M.Y. : Oui, je suis d’accord, mais avec l’atome de
Rutherford, qui rappelle le système solaire avec un noyau en son
14 centre, les choses commencent à devenir un peu plus
compliquées. Mais avec l’atome de Niels Bohr, on entre dans la
révolution de la mécanique quantique. Il a donné naissance au
principe d’incertitude de Heisenberg et celui-ci nous interpelle
par les résultats et les observations qui en découlent.

F.V. : Je suis d’accord sur le fait que la mécanique
quantique qui, rappelons-le, gère les comportements des objets dans
l’infiniment petit, pose un problème de compréhension. Nous
aurons l’occasion de revenir là-dessus, mais sois plus précis
dans tes remarques. Il faut que notre entretien soit
compréhensible par monsieur Tout-le-Monde, dans la mesure du possible.

M.Y. : Avec l’atome de Bohr, on se trouve devant un choix
philosophique, théologique, cultuel et culturel comme jamais
auparavant. Si on croit en un Dieu omnipotent et omniscient, on
doit renoncer à prendre le principe d’incertitude de Heisenberg
pour vérité car ce principe, basé sur la probabilité, interdit la
mesure de la vitesse et de la position d’une particule en même
temps. Ce qui veut dire que Heisenberg dénie le droit de regard
au Créateur de l’Univers sur le monde microscopique. Et là, le
choix est vite fait : on est soit avec Heisenberg, soit avec Dieu.

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