Réponse à Stephen Hawking
103 pages
Français

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Réponse à Stephen Hawking , livre ebook

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Description

Qu'un physicien parle de physique, quoi de plus normal. Qu'il expose sa conception du monde - Pourquoi pas. On quitte alors le domaine de la physique et on lui ajoute une métaphysique implicite. Le professeur Wolfgang Smith, dans sa réponse à Stephen Hawking, nous montre que l'on peut penser le réel et lui donner un sens rationnellement acceptable, en évitant les écueils des réductions idéalistes ou matérialistes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2013
Nombre de lectures 42
EAN13 9782296535466
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection Métaphysique au quotidien
dirigée par Bruno Bérard et Annie Cidéron
La collection Métaphysique au quotidien entend diffuser auprès d’un public élargi des doctrines métaphysiques vivantes ou, d’une certaine façon, « vécues » par ceux qui les exposent.
Fondée par une démarche philosophique – ouverte, par définition –, la collection encourage le dialogue avec d’autres domaines de la science comme la psychologie, la physique, la logique, la cosmologie, l’éthique…
Pour faciliter la communication, les trois modes d’exposition principaux retenus sont le dialogue, l’ouvrage collectif et le récit-témoignage.

DÉJÀ PARU :

François CHENIQUE, Souvenirs métaphysiques d’Orient et d’Occident , Entretiens avec Christian Rangdreul, 2009.
Qu’est-ce que la métaphysique ? , par Bruno BÉRARD, Jean BIÈS, Jean BORELLA, François CHENIQUE, « Martin HEIDEGGER », Aude DE KERROS, Kostas MAVRAKIS, PAMPHILE, Alain SANTACREU, Wolfgang SMITH, Emmanuel TOURPE, Jean-Marc VIVENZA, 2010.
Bruno BÉRARD, Jean BORELLA, Métaphysique des contes de fées , 2011.
Jean BIÈS, Le soleil se lève à minuit, initiation aux sagesses du quotidien , 2011.
Georges BRUNON, L’art sans l’histoire de l’art , 2011.
Henri GIRIAT, Gleizes l’initiateur , 2013.
Métaphysique et psychanalyse , par Bruno BÉRARD, Alain BRUN, Michel CAZENAVE, Paul DAWALIBI, David LUCAS, Dominique RÉNIERS, 2013.
Titre
Wolfgang SMITH




RÉPONSE À STEPHEN HAWKING
De la physique à la science-fiction




Traduit de l’anglais par Ghislain Chetan

Préface de Jean-Jacques FLAMMANG


MÉTAPHYSIQUE AU QUOTIDIEN
Copyright

© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harm attan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-66514-6
PRÉFACE
Dieu n’a cessé d’interpeller la raison et le cœur de l’homme, et l’homme n’a cessé de parler de Dieu.

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? L’ancienne question métaphysique, reprise par tant de penseurs à travers les siècles et remise à l’honneur au début du XX e siècle par la pensée heideggérienne, n’a pas laissé indifférents même ceux qui prétendent savoir qu’il n’y a pas de Dieu. Et des réflexions approfondies sur l’être en général et sur l’être en tant qu’être reviennent de nos jours sur ce que la tradition occidentale avait coutume d’appeler l’être parfait, le summun ens , le ipsum esse subsistens , ou encore pour faire bref Dieu .

Ainsi un penseur original et génial comme Maxence Caron a su dans La Vérité captive libérer la Vérité de l’emprise d’une certaine pensée philosophique pour redire la Différence fondamentale et mieux faire comprendre pourquoi elle a été rendue captive et pourquoi elle recommence toujours à captiver l’esprit humain. Celui qui se met à penser à la suite de ce que l’histoire occidentale lui a légué ne peut se complaire dans ce « transcendement » caractéristique de la pensée du XX e siècle, mais à y regarder de près incohérent. Si le fait d’aller toujours au-delà laisse apparaître une certaine dynamique de l’esprit humain, le bien-fondé de ce transcendement reste impensé : il faudrait dépasser l’autolimitation que s’est imposée sans raison suffisante la pensée moderne et repenser non pas le simple transcendement, mais bien la Transcendance elle-même qui n’est autre que le Dieu Trinité, entrevu depuis la pensée grecque, affirmé par la Révélation biblique, pensé par la théologie philosophique chrétienne jusqu’à son apogée au XIII e siècle, avant d’être négligé, oublié, voire nié par une pensée moderne qui veut tout comprendre sans arriver à vraiment se comprendre elle-même. Jamais ressaisie en sa propre source, la réflexivité de la pensée humaine est alors ou bien intégrée à ce qui est en réalité en deçà d’elle, comme le proposent Descartes, Kant, Nietzsche, Heidegger, ou bien cette réflexivité est mise elle-même au pinacle sans que son fond ontologique soit véritablement dégagé, comme le font Fichte, Hölderlin, Hegel, Husserl. Maxence Caron rend bien compte de ces incohérences de la pensée moderne. Libérant la Vérité tenue captive, il revient à une nouvelle affirmation de Dieu dont l’oubli avait entraîné la négligence de penser l’acte de penser et l’être de l’être.
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Cette question exige une approche théoriquement aussi exacte que possible. Lorenz B. Puntel s’est mis à cette réflexion théorique exigeante. Dans Struktur und Sein 1 , il formule les bases solides pour parler de l’être et pour reformuler une démonstration correcte de l’existence de Dieu. Son approche ne s’arrête pas aux dogmes ontologiques du XX e siècle, mais continue de façon logiquement correcte la pensée de l’être pour arriver à redire sa bidimensionnalité d’être contingent et d’être absolu. Ainsi, la voie à une authentique réaffirmation théorique de Dieu est à nouveau ouverte.

On pourrait citer bon nombre d’autres penseurs contemporains qui par la pensée philosophique théorique redonnent des conditions de possibilité pour une juste affirmation de Dieu : Borella, Ladrière, Smith, Berchem, Bréard, Collins, Splett, Swineburne, Tourpe, Blanchette, von Kutschera, Moreland,...
Souvent peu ou pas informés de ces études philosophiques, certains scientifiques, inspirés d’un athéisme reçu d’ailleurs que de leurs recherches scientifiques, prétendent répondre à la question de l’être sans recourir à Dieu, voire en niant explicitement son existence.
L’ouvrage de Stephen Hawing Y a-t-il un architecte dans l’Univers ? avec en traduction française le sous-titre Dieu et la science est un exemple frappant. Revenant sur la notion douteuse de multivers, le grand physicien, qui aux yeux de beaucoup serait pour son génie et sa popularité l’Einstein de nos jours, fait comprendre que sa nouvelle M-théorie serait la réponse correcte aux questions millénaires : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pourquoi existons-nous ? Pourquoi ces lois particulières et pas d’autres ? Ne connaissant plus les anciennes approches philosophiques, Dieu étant devenu une hypothèse inutile, cette nouvelle théorie prétend se baser exclusivement sur les découvertes scientifiques qui à elles seules auraient le droit de relever « le flambeau de notre quête du savoir » qu’aurait perdu à juste titre la philosophie, « morte, faute de n’avoir pas pu suivre les développements de la science moderne, en particulier de la physique ».

D’aucuns pourraient se laisser impressionner par le grand savoir scientifique du médiatique Stephen Hawking pour admettre sans critique suffisante ses conclusions hâtives sur Dieu et le monde.

Ils se trompent. C’est ce que montre avec brio et compétence le présent ouvrage de Wolfgang Smith qui a l’art de détromper tous ceux qui trop vite auraient souscrit aux thèses pseudo-scientifiques de Hawking. Car tout se qui est affirmé dans Y a-t-il un architecte dans l’Univers ? est loin d’être du ressort de la science physique.
Mathématicien et physicien brillant, Wolfgang Smith a l’avantage sur d’autres scientifiques de très bien connaître non seulement les sciences physiques et leur histoire récente, mais aussi les pensées philosophiques et théologiques de l’humanité. Ses nombreux ouvrages sur la science et ses relations avec les autres branches du savoir en témoignent. Fin connaisseur de la physique quantique, il a ouvert dans ses recherches encore trop peu connues un nouveau cadre ontologique pour aborder et résoudre les paradoxes gênants de cette belle théorie physique.
Avec la rigidité, la compétence et la clarté dans l’exposé qui lui sont propres, Wolfgang Smith entreprend ici une honnête critique des théories de Hawking. Il distingue clairement ce qui est du domaine de la science de ce qui est du domaine de l’idéologie matérialiste qui trop souvent est l’apriori non justifié des travaux scientifiques contemporains.
Stephen Hawking a la prétention de montrer dans son livre qu’« à l’instar de Darwin et Wallace expliquant l’émergence app

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