Maranatha !
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Description

Jésus revient !


Sur quoi donc se fonde cette espérance ?


Qu'est-ce qui a donné au petit groupe de croyants, un moment interdits devant le spectacle de la crucifixion de leur maître, une assurance si vive, une espérance si forte, qu'ils ont bouleversé le monde ?

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Informations

Publié par
Date de parution 06 juillet 2016
Nombre de lectures 5
EAN13 9782857433965
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Éditions Vie et Santé
60, avenue Émile Zola
77190 Dammarie-les-Lys, France
www.viesante.com
Tous droits de reproduction totale ou partielle et de traduction réservés.

Edition des versions numériques : IS Edition
Illustration de couverture : Shutterstock

ISBN (livre) : 978-2-85743-395-8
ISBN (eBooks) : 978-2-85743-396-5

L'auteur assume toute la responsabilité pour l’exactitude de tous les faits et des citations exposés dans le livre.
Sauf indication contraire, toutes les références bibliques sont tirées de la Bible à la Colombe.
PRÉFACE
Il n’y a rien de pire dans ce monde qu’une vie sans espérance. Qui a perdu tout espoir devient fataliste et s’enferme dans l’immobilisme ou sombre dans le découragement, parfois jusqu’au suicide.
Mais, la Bible offre la plus forte des certitudes, la plus ferme des espérances : celle du retour de Jésus en gloire. Jésus l’a prophétisé, il l’a promis, il en a fait le serment au prix de sa vie : « Désormais – disait-il –, vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la Puissance (de Dieu) et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26.64).
Le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse de Jean, s’achève encore, vers la fin du premier siècle, sur ce témoignage de Jésus ressuscité : « Oui, je viens bientôt ». Ce à quoi Jean et l’Église tout entière avec lui répondent « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! ». La prière que prononce quotidiennement tout croyant n’est-elle pas : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.10) ? Avec la seconde venue de Jésus se lève l’aube d’un jour nouveau.
Mais, quand et comment Jésus reviendra-t-il ? Comment puis-je partager la certitude de son retour et m’ouvrir à la joie qu’elle procure ? Cette étude de la Bible veut offrir au lecteur un cheminement personnel lui permettant d’entrer dans l’intimité de Jésus et de s’ouvrir à ce que l’apôtre Paul appelle « la bienheureuse espérance » (Tite 2.13).
Richard Lehmann
ÉTUDE N°1 – UN RETOUR ANNONCÉ
L’attente d’un retour imminent de Jésus-Christ est un des faits les plus marquants de l’Église chrétienne primitive. Lorsque les premiers chrétiens d’origine juive et de langue araméenne se sont réunis pour prier en communauté, ils prononçaient une prière dont le contenu était si fort que l’apôtre Paul la reprendra dans sa forme originale araméenne bien qu’il écrive en grec : « marana tha » (1 Corinthiens 16.22), ce qui veut dire « Seigneur ! Viens ! ». L’apôtre Jean, vers la fin du siècle, reformulera en grec cette prière, et s’en servira comme conclusion de ses fantastiques visions apocalyptiques : « Celui qui atteste ces choses (Jésus) dit : Oui, je viens bientôt. (Et l’Église répond) Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22.20). {1}
Cette attente si vive, si joyeuse, qui remplissait le cœur des croyants a été appelée par Paul « la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ » Tite 2.13. Il la mentionne de façon récurrente dans ses épîtres. {2} Et l’apôtre Pierre en ravive la flamme en s’opposant à ceux qui se mettent à douter en raison du temps qui passe et disent : « Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères se sont endormis dans la mort, tout demeure comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3.4). Pour lui, « Le Seigneur ne retarde pas l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le pensent… le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. En ce jour-là, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront et la terre, avec ses œuvres, sera mise à découvert » (2 Pierre 3.9, 10).
Sur quoi donc se fonde cette espérance ? Qu’est-ce qui a donné au petit groupe de croyants, un moment interdits devant le spectacle de la crucifixion de leur maître, une assurance si vive, une espérance si forte, qu’ils ont bouleversé le monde ?
Tout d’abord sur la résurrection de Jésus. Ce Jésus qu’ils avaient fréquenté, admiré, aimé pendant trois ans et demi était bien mort sur la croix, mais il était ressuscité. Il s’est montré à Marie-Madeleine (Jean 20.11-18), à deux disciples se rendant à Emmaüs (Luc 24.13-35), aux disciples réunis avec les apôtres dans la chambre haute (Luc 24.36-43), à Pierre, à Jacques, à plus de cinq cent personnes à la fois (1 Corinthiens 15.5-9) et à Paul sur le chemin de Damas (Actes 9.3-9). Pour eux, Jésus était donc vivant. Il en rend témoignage par sa présence dans l’Église, dans leur cœur, dans leur vie.
Or, ce Jésus avait fait une promesse. Lorsqu’il était dans la chambre haute avec les onze apôtres, après que Judas soit parti, il leur avait fait une magnifique promesse. « Que votre cœur ne se trouble pas. Mettez votre foi en Dieu, mettez aussi votre foi en moi » avait-il dit (Jean 14.1). Les disciples étaient effectivement inquiets. Jésus venait de leur dire qu’il n’était encore avec eux que peu de temps, qu’il allait partir et qu’ils ne pourraient pas venir avec lui (Jean 13.33). Mais il les rassure. Aussi vrai et aussi fort que vous croyez en Dieu, croyez en moi et à ce que je vais vous dire. « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père (Il y a de la place pour beaucoup de monde). Sinon, vous aurais-je dit que je vais vous préparer une place ? (Si ce n’était pas vrai, je ne vous aurai pas laissé dans l’illusion). Si donc je m'en vais vous préparer une place, je reviens vous prendre auprès de moi, pour que là où, moi, je suis, vous soyez, vous aussi » (Jean 14.2, 3).
Après avoir pris toutes les précautions pour que le doute ne s’insinue pas dans l’esprit des disciples, Jésus a déroulé devant leurs yeux la plus belle des espérances : être toujours avec lui. Et la phrase est formulée de telle sorte qu’il n’y ait pas d’ambiguïté : « là où, moi, je suis ». Il s’agit bien de se retrouver avec le grand « Je suis » révélé au Sinaï, dans la communion de Dieu.
Les apôtres n’avaient peut-être pas bien compris la prophétie qu’il avait prononcée devant les murailles de Jérusalem. Toutes ces pierres seraient un jour renversées et seraient témoins d’un événement à venir encore plus grand. « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. Il enverra ses anges avec une grande trompette, et ils rassembleront des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu'à l'autre, ceux qu'il a choisis » (Matthieu 24.29-31). Marc et Luc n’ont pas manqué de reprendre cette prophétie tant elle avait parue troublante. {3} Un jour, un événement inimaginable allait survenir : tous les repères servant aux hommes à conduire leurs affaires (il n’y avait pas de GPS et l’on se repérait sur les astres) allaient être bouleversés et Jésus reviendrait pour rassembler tous ceux qui ont cru en lui, morts ou vivants (1 Thessaloniciens 4.13-18).
Mais il y a plus. Revoyons les raisons pour lesquelles Jésus a été condamné à mort par la plus haute cours de justice de l’époque en Israël, le Sanhédrin. Le grand prêtre lui pose la question suivante : « Je t'adjure par le Dieu vivant de nous dire si c'est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu » (Matthieu 26.63). Il s’agit pour Jésus, sur la foi du serment, de dire qui il est. Mais Jésus ne se contente pas de la déclaration du prêtre. Il veut préciser quel Christ et quel fils il est. Il fait donc allusion à une scène bien connue par tous et qui se trouve au chapitre sept du livre du prophète Daniel {4} . « Jésus lui répondit : C'est toi qui l'as dit. Mais, je vous le dis, désormais vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26.64). Venir sur les nuées du ciel, c’est affirmer participer du divin. Lors des théophanies (manifestations de Dieu), comme au Sinaï, Dieu s’entoure de nuée (Exode 19.16). Être assis à la droite de Dieu, c’est &

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