nadiadjakouane

Nadia Djakouane dessine depuis l’âge de douze ans ; dans l’absence d’une mère qui l’a abandonnée au soin d’un père célibataire avec son frère. Cet art lui permet d’abord de combler un manque, puis de le contempler pour pouvoir l’admettre comme une composante d’elle-même.
A 22 ans, dans la déception d’une idylle amour, elle se met à écrire, sans forme, le fond de ses pensées. Auprès de cet amour mourant, elle réalisa que l’écrit complétait les non-dits de ses dessins et en fit une manie amie.
D’amours en déceptions, à 24 ans, elle fut internée pour crise de maniaco-dépression dont elle sort bouffie de peau et amorphe de nerf. L'illumination responsable, la guidera dans l’adoption d’un regard neuf sur elle-même et sur l’esprit contemporain qui l’afflige.
Refusant de subir les effets amoindrissant des antidépresseurs, elle se soigne en s’étudiant à travers la physiologie, la psychologie, la philosophie, la sociologie et surtout la littérature. Trouvant dans ses lectures les causes de son mal, elle s’enseigne à le canaliser par le biais des arts et achève, à 29 ans, son auto-thérapie en regroupant ses écrits dans ce recueil intitulé « Larmes d’âme ».