Il y a maintenant 50 ans, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme publiait son rapport final. Fruit de recherches innovantes et de consultations publiques dans tout le pays, truffé de données et de concepts, celui-ci traçait la route pour l’établissement d’une politique cohérente de bilinguisme officiel, qui allait changer profondément et durablement le visage du Canada. À la volonté d’affirmer le caractère officiellement bilingue du pays s’est greffée celle, non moins persistante, de faire du français la langue commune des Québécois. Cet ouvrage jette un regard critique sur le contenu et les conséquences du rapport. Il résulte de la tenue en 2013, un peu partout au pays, d’une série de conférences explorant l’impact de ces travaux. On y retrouve donc des analyses portant sur le processus de la Commission, sur ses principaux acteurs ainsi que sur le contenu particulier de certains volumes du rapport. Le livre se présente en trois parties : en premier lieu, les progrès accomplis depuis la parution du rapport et les défis à surmonter tels qu’ils sont appréhendés par les contributeurs, ce qui ne cesse pas de provoquer des débats; dans une deuxième partie, des analyses et des études portant sur des problématiques abordées par la Commission, pour vérifier le chemin parcouru depuis; et enfin, des témoignages, dont une conversation fascinante entre le premier commissaire aux langues officielles, M. Keith Spicer, et le commissaire en poste au moment de la parution de l’ouvrage, M. Graham Fraser. À la fois politique, érudit et mémoriel, ce livre saura captiver toute personne qui s’intéresse aux débats linguistiques au Canada et dans le monde. Il apporte une contribution originale et précieuse à l’étude d’un moment fondateur de l’évolution du Canada.Il y a maintenant 50 ans, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme publiait son rapport final. Fruit de recherches innovantes et de consultations publiques dans tout le pays, truffé de données et de concepts, celui-ci traçait la route pour l’établissement d’une politique cohérente de bilinguisme officiel, qui allait changer profondément et durablement le visage du Canada. À la volonté d’affirmer le caractère officiellement bilingue du pays s’est greffée celle, non moins persistante, de faire du français la langue commune des Québécois. Cet ouvrage jette un regard critique sur le contenu et les conséquences du rapport. Il résulte de la tenue en 2013, un peu partout au pays, d’une série de conférences explorant l’impact de ces travaux. On y retrouve donc des analyses portant sur le processus de la Commission, sur ses principaux acteurs ainsi que sur le contenu particulier de certains volumes du rapport. Le livre se présente en trois parties : en premier lieu, les progrès accomplis depuis la parution du rapport et les défis à surmonter tels qu’ils sont appréhendés par les contributeurs, ce qui ne cesse pas de provoquer des débats; dans une deuxième partie, des analyses et des études portant sur des problématiques abordées par la Commission, pour vérifier le chemin parcouru depuis; et enfin, des témoignages, dont une conversation fascinante entre le premier commissaire aux langues officielles, M. Keith Spicer, et le commissaire en poste au moment de la parution de l’ouvrage, M. Graham Fraser. À la fois politique, érudit et mémoriel, ce livre saura captiver toute personne qui s’intéresse aux débats linguistiques au Canada et dans le monde. Il apporte une contribution originale et précieuse à l’étude d’un moment fondateur de l’évolution du Canada.
Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
50 ans bilinguisme oîciel DéIs, analyses témoignages
Fifty Years
of Oîcial Bilingualism
bilinguisme oIciel de
50 ans
, sld
P. Foucher et
INVENIRE
INVENIRE NVENIREun institut de recherche spécialisé dans l’étude de la est I gouvernance collaborative et dustewardshiple siège social est dont à Ottawa.INVENIREses auteurs offrent des réponses créatrices et et pratiques aux défis et opportunités auxquels les organisations complexes d’aujourd’hui font face.
INVENIRE invite les contributions les plus diverses – depuis les réflexions davantage conceptuelles et théoriques, en passant par les études de cas et les travaux ethnographiques, les actes de conférences et de symposia, jusqu’aux travaux de nature très pratique – qui traitent de problèmes et de problématiques de gouvernance et destewardship. INVENIREpublie des travaux en anglais et en français.
Cet ouvrage est le vingt-sixième publié parINVENIRE.
IN VENIREassocié au Centre d’études en gouvernance de est l’Université d’Ottawa, et publie aussi, en collaboration avec le Centre, une revue trimestrielle en format électronique, www.optimumonline.ca, qui rejoint plus de 10 000 abonnés.
Comité éditorial Caroline Andrew Robin Higham Ruth Hubbard Daniel Lane Gilles Paquet (directeur)
La liste des livres publiés parINVENIREprésentée à la fin de est l’ouvrage.
50 àNs debILINgUIsmE ofîciel
Déîs, analyses etTémOIgNàgEs
SouS la direction de : Richard Clément École de psychologie et Institut des langues ofîcielles et du bilinguisme Université d’Ottawa et de Pierre Foucher Faculté de droit Université d’Ottawa
I N V EN IR E Ottawa, Canada 2014
Les Presses de l’Université d’Ottawa (PUO) sont fières d’être la plus ancienne maison d’édition universitaire francophone au Canada et le plus ancien éditeur universitaire bilingue en Amérique du Nord. Depuis 1936, les PUO enrichissent la vie intellectuelle et culturelle en publiant, en français ou en anglais, des livres évalués par les pairs et primés dans le domaine des arts et lettres et des sciences sociales.
www.Presses.uOttawa.ca
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Titre: 50 ans de bilinguisme officiel : défis, analyses et témoignages / sous la direction de : Richard Clément, École de psychologie et Institut des langues officielles et du bilinguisme, Université d’Ottawa et de Pierre Foucher, Faculté de droit, Université d’Ottawa. Autres titres: Cinquante ans de bilinguisme officiel Noms: Clément, Richard, 1951- éditeur intellectuel. | Foucher, Pierre, éditeur intellectuel. Description: Édition originale : Ottawa, Canada : Invenire, 2014. | Comprend des références bibliographiques. Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20220285527 | Canadiana (livre numérique) 2022028556X | ISBN 9782760338975 (couverture souple) | ISBN 9782760338982 (PDF) | ISBN 9782760338999 (EPUB) Vedettes-matière: RVM: Canada. Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. | RVM: Bilinguisme—Canada. Classification: LCC FC145.B55 C52 2022 | CDD 306.44/60971—dc23
Ce livre a initialement été publié par Invenire Books en 2014. Il a été réédité par les Presses de l’Université d’Ottawa. La conception initiale de la couverture et la mise en page ont été réalisées par Sandy Lynch. Les Presses de l’Université d’Ottawa ont assuré ce nouveau tirage du livre grâce au soutien d’Ontario Créatif.
Invenire Invenire Books, maison d’édition d’Ottawa active entre 2010 et 2019, était spécialisée en gouvernance et en gestion collaboratives. Invenire et ses autrices et auteurs proposaient des réponses créatives, pratiques et stimulantes aux défis et aux possibilités qui se présentent aux organisations. Les Presses de l’Université d’Ottawa gèrent désormais le fonds Invenire. Profession: Public Servant Tackling Wicked Policy Problems: Equality, Diversity and The Entrepreneurial Effect: Practical Ideas from Your Own Sustainability Virtual Board of Advisors 50 ans de bilinguisme officiel : défis, analyses et témoignages La flotte blanche : histoire de la compagnie de navigation Unusual Suspects: Essays on Social Learning du Richelieu et d’Ontario Probing the Bureaucratic Mind: About Canadian Federal Tableau d’avancement II : essais exploratoires sur la gou- Executives vernance d’un certain Canada français Tableau d’avancement III : pour une diaspora canadienne-The Entrepreneurial Effect: Waterloo française antifragile The Unimagined Canadian Capital: Challenges for the Autour de Chantal Mouffe : le politique en conflit Federal Capital Region Town and Crown: An Illustrated History of Canada’s The State in Transition: Challenges for Canadian Federalism Capital Cities as Crucibles: Reflections on Canada’s Urban Future The Tainted-Blood Tragedy in Canada: A Cascade of Gouvernance communautaire : innovations dans le Canada Governance Failures français hors Québec Intelligent Governance: A Prototype for Social Coordination Through the Detox Prism: Exploring Organizational Driving the Fake Out of Public Administration: Detoxing Failures and Design Responses HR in the Canadian Federal Public Sector Cities and Languages: Governance and Policy – An Tableau d’avancement IV : un Canada français à ré-inventer International Symposium A Future for Economics: More Encompassing, More Villes et langues : gouvernance et politiques – symposium Institutional, More Practical internationalPasquinade en F : essais à rebrousse-poil Moderato Cantabile: Toward Principled Governance for Building Bridges: Case Studies in Collaborative Governance Canada’s Immigration Policy in Canada Stewardship: Collaborative Decentred Metagovernance and Scheming Virtuously: The Road to Collaborative Governance Inquiring Systems A Lantern on the Bow: A History of the Science Council Challenges in Public Health Governance: The Canadian of Canada and its Contributions to the Science and Experience Innovation Policy Debate Innovation in Canada: Why We Need More and What We Fifty Years of Official Bilingualism: Challenges, Analyses Must Do to Get It and Testimonies Challenges of Minority Governments in Canada Irregular Governance: A Plea for Bold Organizational Gouvernance corporative : une entrée en matières Experimentation Pasquinade in E: Slaughtering Some Sacred Cows
Les Presses de l’Université d’Ottawa sont reconnaissantes du soutien qu’apportent, à leur programme d’édition, le gouvernement du Canada, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de l’Ontario, Ontario créatif, la Fédération canadienne des sciences humaines, par l’entremise du programme Prix d’auteurs pour l’édition savante et l’entremise du Conseil de recherches en sciences humaines, et surtout, l’Université d’Ottawa.
TabledesmaTières
PréfaceGraham Fraser
PROgRès ET DéfIs 1. Cînquante ans plus tard : L’hérîtage de la Commîssîon royale d’enquête sur le bîlînguîsme et le bîculturalîsme Graham Fraser 2. Le françaîs, langue commune du Québec Pîerre Curzî 3. Le bîlînguîsme a-t-îl un avenîr au Canada? Stéphane Dîon 4.ans après la Commîssîon Laurendeau-Dunton : 50 le parcours de l’Ontarîo françaîs FranÇoîs Boîeau 5. Une perspectîve manîtobaîne sur la Commîssîon BB Roger Turenne 6.bîlînguîsme au Canada : déis d’avenîr Le Raymond-M. Hébert 7. Le bîlînguîsme oficîel : un échange équîtable? Sherry Sîmon
Études et thèmes particuliers 8.de la Commîssîon Laurendeau-Dunton L’hérîtage et le prîncîpe d’égalîté culturelle Mîchee Landry 9. L’împact du Lîvre IV duRapport de la Commîssîon royale sur le bîlînguîsme et le bîculturalîsmesur les droîts fondamentaux et le multîculturalîsme au Canada Ingrîde Roy 10. La langue de travaîl dans l’admînîstratîon fédérale : où en sommes-nous aujourd’huî? Matthîeu LeBanc 11. Retour sur les dîsparîtés salarîales entre les hommes francophones et anglophones au Nouveau-Brunswîck : que s’est-îl passé depuîs 1971? Érîc Forgues et Maurîce Beaudîn
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12. Un retour sur le cînquîème lîvre duRapport de la Commîssîon royale d’enquête sur le bîlînguîsme et le bîculturalîsme :quels progrès dans l’offre de servîces provîncîaux et munîcîpaux dans la capîtale fédérale? Mark Power, Perrî Raon et Abert Noette
lEs TémOIgNàgEs 13. Les répercussîons de laLoî sur les langues oficîelles et le rôle du commîssaîre aux langues oficîelles dans le contexte canadîen Extraîts d’une conversatîon entre Keîth Spîcer et Graham Fraser Réîsée par Rîchard Cément 14. Le bîlînguîsme et la réalîté polîtîque au Manîtoba en 1983 Andy Anstett
Notices biographiques
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lisTedesauTeurs
Andy Anstett, ancîen mînîstre du Cabînet et député à ’Assembée égîsatîe du Manîtoba Maurîce Beaudîn, professeur tîtuaîre d’économîe et de géographîe, Unîersîté de Moncton, campus de Shîppagan FranÇoîs Boîeau, commîssaîre aux serîces en franÇaîs de ’Ontarîo Rîchard Cément, professeur tîtuaîre de psychoogîe et dîrecteur de ’Instîtut des angues oficîees et du bîînguîsme, Unîersîté d’Ottawa Pîerre Curzî, acteur, commentateur poîtîque et présîdent, Mouement démocratîque pour une constîtutîon du Québec
Stéphane Dîon, député de Saînt-Laurent–Cartîerîe Érîc Forgues, dîrecteur généra, Instîtut canadîen de recherche sur es mînorîtés înguîstîques Pîerre Foucher, professeur tîtuaîre de droît, Unîersîté d’Ottawa Graham Fraser, commîssaîre aux angues oficîees du Canada Raymond-M. Hébert, professeur émérîte, Unîersîté de Saînt-Bonîface Mîchee Landry, professeure de socîoogîe, Unîersîté de Moncton, campus de Shîppagan Matthîeu LeBanc, professeur agrégé, Département de traductîon et des angues, Unîersîté de Moncton Abert Noette, aocat, Fîed LLP, Edmonton Mark Power, assocîé, Jurîstes Power, Ottawa Perrî Raon, aocate, Jurîstes Power, Ottawa Ingrîde Roy, chargée de cours à a Facuté de droît de ’Unîersîté de Montréa et de ’Unîersîté de Sherbrooke Sherry Sîmon, professeure, Département d’études franÇaîses, Unîersîté Concordîa Keîth Spîcer, premîer commîssaîre aux angues oficîees du Canada Roger Turenne, anayste poîtîque
Préface
epuîs ongtemps, je suîs înspîré par a Commîssîon royae d’enquête sur e bîînguîsme et e bîcuturaîsme. J’aî u D aec grand întérêt e journa întîme d’André Laurendeau, tenu durant a Commîssîon, et, en fonctîon de recherches pour un îre, j’aî aussî u e journa écrît par son coègue, F. R. Scott. Ces deux hommes étaîent, comme Guy Laforest ’a faît remarquer, deux émînences grîses : Laurendeau, rédacteur-en-chef natîonaîste et humanîste du journaLe Devoîr, et Scott, aocat socîaîste, défenseur des droîts de a personne, poète, constîtutîonnaîste et doyen de a Facuté de droît de ’Unîersîté McGî. Je me reporte souent aux écrîts de ces deux hommes pour trouer un équîîbre entre es besoîns d’une communauté mînorîtaîre et es prîncîpes de ’égaîté. Je remarque que a recherche, es obseratîons et es recommandatîons de a Commîssîon sont toujours pertînentes pour tous ceux quî s’întéressent aux questîons înguîstîques. Les séances pubîques de a Commîssîon ont conirmé ’écart quî exîstaît entre a compréhensîon des enjeux au Canada franÇaîs et au Canada angaîs. LeRapport préîmînaîredaté de férîer 1965 annonÇaît d’aîeurs ce quî suît : « […] e Canada traerse actueement, sans toujours en être conscîent, a crîse majeure de 1 son hîstoîre . » Deux ans pus tard, dans e premîer rapport, André Laurendeau contrîbuaît à ce qu’on contînue d’appeer « es fameuses pages beues » où î déinîssaît es termes et es concepts se rapportant à une socîété bîîngue. Dans ce même rapport, es commîssaîres recommandaîent que e Parement conirme que ’angaîs et e franÇaîs sont es deux angues oficîees au Canada jouîssant d’un statut éga, que e poste de commîssaîre aux angues oficîees soît créé et que son détenteur soît ’« ombudsman înguîstîque » et a « conscîence actîe » de a duaîté înguîstîque.
1 Rapport préîmînaîre de a Commîssîon royae d’enquête sur e bîînguîsme et e bîcuturaîsme, Ottawa, Imprîmeur de a Reîne, 1965, p. 5.
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50 ans de bilinguisme ofîciel : Déîs, analyses et témoignages
Le projet de oî sur es angues oficîees a été déposé en 1968 et aLoî sur es angues oficîees (LLO) a été adoptée en 1969. Je suîs e sîxîème commîssaîre et j’aî a responsabîîté de eîer à ce que es înstîtutîons fédéraes respectent eurs obîgatîons déinîes dans aLoî. Donc, c’est aec paîsîr que j’aî partîcîpé à une sérîe de conférences organîsées aec des unîersîtés canadîennes pour e céébrer e 50 annîersaîre de a créatîon de a Commîssîon. Je oudraîs remercîer Rîchard Cément de ’Instîtut des angues offîcîees et du bîînguîsme (ILOB) et Serge Baîs du Centre de formatîon contînue de ’Unîersîté d’Ottawa pour eur coaboratîon et eur traaî. Cette sérîe mémorabe de conférences a démontré ’asymétrîe des enjeux înguîstîques au Canada et es dîfférences entre es communautés francophones. À a conférence înîtîae, Keîth Spîcer, premîer commîssaîre aux angues oficîees, a faît a preue qu’î n’aaît rîen perdu de sa fougue nî de sa passîon, en manîfestant ’énergîe et ’esprît îf quî e caractérîsent depuîs qu’î a occupé e poste de commîssaîre. Ces quaîtés ressortaîent encore dans a conférence donnée à ’Unîersîté d’Ottawa, suîîe par une conersatîon que nous aons eue sur son expérîence comme commîssaîre. Je me permets d’ajouter que a sérîe a aîssé des souenîrs înoubîabes. Égaement à ’Unîersîté d’Ottawa, Ingrîde Roy a anaysé ’încîdence du quatrîème îre de a Commîssîon sur ’apport cuture des autres groupes ethnîques. Ee a îndîqué que es constatatîons portant sur es probèmes écus par es groupes ethnîques sont toujours d’actuaîté. « Sî a réaîté et e îsage de ’îmmîgratîon ont beaucoup changé et contînuent de modîier e paysage de a socîété canadîenne, es probèmes écus par es groupes ethnîques demeurent, quant à eux, essentîeement es mêmes. » À ’Unîersîté McGî, aant de commencer son aocutîon, Pîerre Curzî a regardé ’assîstance et dît : « Maîs personne ne porte d’écouteurs? », croyant qu’î y auraît de ’înterprétatîon sîmutanée. Une oîx proenant de ’assîstance uî a répondu : « C’est parce que tout e monde pare franÇaîs. » Cea donne une îndîcatîon des changements surenus dans a communauté angophone mînorîtaîre au Québec. I y a 50 ans, au moment de a créatîon de a Commîssîon, une tee réponse auraît