In: La Forêt Privée, 1999, 248, pp.55-60. Les conceptions les plus récentes remettent en cause les schémas traditionnels reliant les propriétés physico-chimiques des sols à la géologie, au climat et à la végétation. Si l'on veut comprendre les effets à long terme des changements climatiques, de la pollution, des pratiques sylvicoles sur les sols, on doit prendre en compte de nombreux phénomènes biologiques se déroulant dans la rhizosphère, au sein des couches de litière, à la surface des particules minérales, etc ... Une importance croissante est accordée à la biologie dans des phénomènes tels que l'érosion, l'altération minérale, la formation des croûtes latéritiques et des alios, et de façon générale dans les phénomènes mettant en jeu la structure du sol.