Fiche d'information: Objectif 4 - FAO: FAO Home

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• Publié par: avygezem
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• Langue: Français

Extrait

L’OMD n°4 vise à réduire des deux tiers la mortalité des enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015. On estime que la sous-alimentation est à l’origine de plus d’un tiers de tous les décès d’enfants de moins de cinq ans. Améliorer

L’ACTION DE LA FAO

1: Éradiquer la pauvreté extrême et la faim 2: Assurer l’éducation primaire pour tous 3: Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

OBJECTIF 4: RÉDUIRE LA MORTALITÉ INFANTILE

5: Améliorer la santé maternelle 6: Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies 7: Préserver durablement l’environnement 8: Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

la nutrition est un moyen significatif de réduire la mortalité infantile.

Les efforts de réduction de la sous-alimentation et de la mortalité infantiles ne peuvent traiter les enfants de manière isolée, en dehors du contexte familial. L’analyse des tendances récentes confirme que la mortalité infantile a diminué plus vite dans les pays qui ont le

plus progressé dans la réduction de la faim. Il faut que les activités de développement social et économique soient couronnées de succès et que l’accès à l’instruction soit élargi pour que les populations soient en bonne santé et bien nourries, et constituent un facteur essentiel du processus de développement.

La FAO conçoit et met en oeuvre desprix abordables. Les programmes d’éducation Amélioration de l’alimentation d’appoint programmes pour garantir aux ménages etnutritionnelle parrainés par la FAO ont montré La FAO s’emploie à améliorer l’alimentation aux communautés pauvres un accès à une qu’une éducation nutritionnelle pratique et d’appoint des jeunes enfants, c’est-à-dire des nourriture adéquate sur le plan nutritionnel,des conseils diététiques pour les mères sont aliments ajoutés à l’allaitement, comme moyen améliorer leurs apports alimentaires et leurdes moyens efficaces et durables d’améliorer essentiel de prévenir la dénutrition et de réduire bien-être nutritionnel et réduire la dénutritionles apports alimentaires des jeunes enfants la mortalité infantile. Il est essentiel d’offrir aux infantile. Citons parmi ses activités:et de prévenir la dénutrition infantile, en enfants en bas âge des nutriments essentiels Les initiatives réalisées au niveau desparticulier lorsqu’ils sont associés aux jardins ▪ variés en quantité suffisante pour promouvoir communautés, qui recourent à des approchesfamiliaux, à l’élevage de petits animaux et à leur croissance et le développement de leur participatives pour encourager et inciterd’autres interventions renforçant l’accès des plein potentiel et de leurs capacités futures. À les ménages à prendre une part active à laménages à des aliments nutritifs. En reliant la partir de six mois, l’allaitement ne suffit plus conception et l’exécution des activités;sécurité alimentaire des ménages à l’éducation et les enfants doivent recevoir des aliments ▪ La mise au point et la diffusion de matérielsnutritionnelle, on peut améliorer l’alimentation d’appoint préparés à partir d’ingrédients de formation sur la sécurité alimentaire etd’appoint avec les aliments disponibles, énergétiques et de micronutriments, en la nutrition des ménages à l’intention desmême là où les ressources sont rares. particulier des aliments d’origine animale, des institutions locales et du personnel de terrain; légumineuses, des fruits et des légumes. ▪ L’élaboration et la mise en oeuvre de Quelques faits et chiffres programmes d’éducation nutritionnelle Si la dénutrition infantile est diffuse chez les pour donner aux familles les moyens de Environ 130 millions d’enfants de moins enfants de 6 à 24 mois dans de nombreux cultiver et transformer des aliments et de de cinq ans ont un poids corporel pays, c’est essentiellement en raison d’apports préparer des repas équilibrés et nutritifs; insuffisant et 195 millions souffrent d’un alimentaires insuffisants, dus eux-mêmes Des programmes de formation pour ▪ retard de croissance (UNICEF, 2009). à un ensemble de facteurs, dont un accès renforcer les capacités du personnel national inadéquat à des aliments variés, un manque et local en matière de nutrition; et Un enfant né dans un pays en développement de connaissances et de compétences pour La promotion d’un forum sur la sécurité ▪ a 13 fois plus de probabilités de mourir dans préparer des repas riches en substances alimentaire des ménages et la nutrition ses cinq premières années qu’un enfant né nutritives à partir d’aliments disponibles, des communautés, prévoyant des réunions dans un pays industrialisé (PNUD, 2008). et un mauvais état de santé, ainsi qu’un informelles, des consultations d’experts, accès limité à l’eau potable et aux services des réseaux et des sites Internet interactifs, L’Afrique subsaharienne compte pour d’assainissement. Dans de nombreux pays, les afin de faciliter l’échange d’informations, environ la moitié de tous les décès nourrissons et les jeunes enfants sont nourris encourager la collaboration et partager d’enfants de moins de cinq ans du monde avec des bouillies de céréales mélangées à les enseignements tirés entre les experts, en développement (PNUD, 2008). un peu de sel ou de sucre; ces gruaux leur organismes et institutions de développement remplissent l’estomac sans leur offrir les et les organisations non gouvernementales. calories et les micronutriments nécessaires De 1990 à 2006, quelque 27 pays – à leur croissance et à leur développement essentiellement en Afrique subsaharienne À noter deux initiatives récentes: et sans réussir à prévenir les retards de – n’ont fait aucun progrès dans la réduction Amélioration de l’alimentation d’appoint pour ▪ croissance, aussi bien physiques que mentaux. de la mortalité infantile (PNUD, 2008). les nourrissons et les enfants en bas âge ▪ le programme REACH (Partenariat La FAO encourage les pays à élaborer des visant à éliminer la faim et la directives nationales et à renforcer les capacités malnutrition chez les enfants) locales pour permettre aux familles d’améliorer l’alimentation d’appoint de leurs jeunes enfants à partir d’aliments disponibles sur place, à des www.fao.org