Aimer ou Détester

Description

Bingo ! Jackpot !J'ai tiré le gros lot .Surprise, j'accepte mon cadeau. Cadeau volé, coeur brisé. A quoi bon gagné si ce n'est que pour pleurer ? Cadeau ensanglanté, ensorcelé, piégé. On ne peutrefuser un cadeau, ni le revendre ou le donner, ni même l'oublier dans un coin du placard à balais. On ne peut que vivre avec, souffrir, agoniser, suffoquer maisne jamais l'oublier. On ne peut pas, non, faire ça à cette personne là. On lui sourit, la remercie. On se rend soudainement compte de notre incroyable talentd'actrice.J'entends déjà l'acclamation du public lorsque je reçois mon premier césar de la meilleure actrice. Meilleure menteuse. Le premier césar, mais pas le dernier. J'enaurait profité pour la remercier, cette personne qui m'offre se si merveilleux cadeau. Un faux sourire, de fausses larmes de joies, une belle robe, mais trop serrécar en tan que star on connait les meilleurs restaurants de la capitale , et les régimes miraculeux ne sont pas autant rapide que l'on voudrait. J'aurai fini mondiscours en lui avouant que finalement, son cadeau, elle pouvait se le garder, que je n'en voulai pas. Je ne le supporte pas, garde-le, reprend-le, détruit-le, etmême mange-le. Fais de lui ce que bon te semble, puisque de toute façon il ne m'a jamais vraiment appartenu. Tu étais son seul bourreau, son seul maître. Tu eset tu resteras son propriétaire. Alors reprend ce qui t'appartient, reprend-le et fuis-moi. Laisse moi m'anéantir. Laisse (moi là, comme ce ...

Informations

• Publié par: coroze
• Publié le: 23 mai 2011
• Nombre de lectures: 215
• Langue: Français

Extrait

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O2PA)CONTENTS

LCompObjVSPELLINGHtoi.

Mais, en ralit, je ne serai jamais sur scne pour rcuprer mon csar, non bien trop froussarde, bien trop

minable.

Alors, je reste l, devant toi,

te sourire,

te regarder, t'admirer, t'aimer et te regarder m'offrir ce cadeau

qui compte tan pour toi. De nous deux, tu es sans doute celle qui prouve le plus de plaisir

offrir tandi

s que moi, receveur menteur, je ris et remercie salement, dans un hlant de talent hollywoodien naissa

nt. Naissant tout comme moi. Petit bb, qui se voit confi un cSur, mais qui n'est pas rellement le sien.

Reprend-le, il ne m'appartient pas, tu es son crateur, alors reprend ta crature, ta cration. Maman, repr

end mon petit cSur de bb, car une fois que tu l'auras remplis d'amour, tu le dtruiras et je ne serai au fi

nale que dtruite et abandonner. Maman, reprend ce cadeau empoisonner, prend le tant qu'il est encor

e temps de sauver ta fille. Prend le et sauve moi. Prend le et pargne moi.

Mais maman est bien trop fire, bien trop aveugle pour comprendre qu'elle va dtruire sa propre fille. Al

ors, sa petite fille va grandir, l'aimer, l'admirer et puis

finalement, s'auto-dtruire.

Je ne suis ne que pour mourir.

Je ne suis l, que pour toi.

Et je partirai

cause de toi.

*

* * *

*

Oh, maman, si seulement tu savais, si seulement tu avais vu combien tu m as dtruite et comment il a

su me reconstruire.

Oh, mon amour, si seulement j avais su, si seulement j avais su que tu allais m abandonner, me dtrui

re comme elle l avait fait auparavant.

Oh, mon dieu, qui suis-je

prsent ? Qui suis-je pour tre abandonner par les deux seules personnes qu

e j ai aime ?

*

* * *

*

Dans un lan de bont tu me regarderas, m'aimeras mais tu finiras par me laisser l. Comme un vulgaire

petit chien que l'on abandonne si souveCHNKWKS LTEXTTEXTd4FDPPFDPP8FDPCFDPC:STSH

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pte tan pour toiBingo ! Jackpot !

J'ai tir le gros lot .

Surprise, j'accepte mon cadeau. Cadeau vol, cSur bris.

A quoi bon gagn si ce n'est que pour pleurer ?

Cadeau ensanglant, ensorcel, pig. On ne peut refuser un cadeau, ni le revendre ou le donner, ni mm

e l'oublier dans un coin du placard

balais. On ne peut que vivre avec, souffrir, agoniser, suffoquer ma

is ne jamais l'oublier. On ne peut pas, non, faire a

cette personne l. On lui sourit, la remercie. On se r

end soudainement compte de notre incroyable talent

d'actrice.

J'entends dj l'acclamation du public lorsque je reois mon premier csar de la meilleure actrice. Meilleur

e menteuse. Le premier csar, mais pas le dernier. J'en aurait profit pour la remercier, cette personne

qui m'offre se si merveilleux cadeau. Un faux sourire, de fausses larmes de joies, une belle robe, mai

s trop serr car en tan que star on connait les meilleurs restaurants de la capitale , et les rgimes mirac

uleux ne sont pas autant rapide que l'on voudrait. J'aurai fini mon discours en lui avouant que finalem

ent, son cadeau, elle pouvait se le garder, que je n'en voulais pas. Je ne le supporte pas, garde-le, re

prend-le, dtruit-le, et mme mange-le. Fais de lui ce que bon te semble, puisque de toute faon il ne m'a

jamais vraiment appartenu. Tu tais son seul bourreau, son seul matre. Tu es et tu resteras son proprit

aire.

Alors reprend ce qui t'appartient, reprend-le et fuis-moi. Laisse moi m'anantir. Laisse (moi l, comme c

e chien abandonner. Que la pluie s'abatte sur moi, que la foudre me contemple, que les passants m'v

itent comme la peste. Evites-moi comme la peste, le cholra, le sida. Je ne suis pour toi, qu'un fardeau

. Fuis-moi tant qu'il en ai encore temps. Reprends ce foutu cadeau, je n'en veux pas, pas plus que de

nt sur le bord de la route. On le laisse l, sans se retourner, sans lui expliquer qu'il ne reprsente rien po

ur les personnes qu'il aime dmesurment. Non, petit chien, tu n'tais, n'est et ne seras jamais rien pour

eux.

Car tu n'es que toi.

a ne leur suffit pas, ils en veulent plus, toujours plus. Jamais satisfait. Jamais assez. Se ne sera pas t

oi, l'lu de leurs cSurs. Non, petit chien, tu n'es rien. Rien de bien.

Alors, parfois, quand le cSur y est, tu cours aprs la voiture qui s'enfuit

toute vitesse. Tu aboies jusqu'

vider tes petits poumons si fragiles qui respirent l'air empoisonn du pot d'chappement de cette satan

voiture qui roule toujours plus vite devant toi. Cours, cours derrire elle, cours

en perdre haleine. Cour

s. Toujours plus loin.

Mais peu

peu tes pas se font moins grands, moins rapides, tout comme ton espoir, qui diminue au fu

r et

mesure que cette voiture s'loigne. Car oui, tu n'arrives pas

la rattraper, tu n'es pas assez rapide,

pas assez convainquant avec tes jrmiades d'enfants. Tu n'es pas assez "tout", et trop "rien"

la fois. Vi

lain chien. Alors reste l, sur la route.

Reste l, avec le peu que tu as, le peu que tu es. Tu n'es rien. Tu n'as rien. Rien de Rien.

Chien abandonner. Sale Chienne ! Sale Chienne ! Tu n'es qu'une chienne !

Oui, je sais. Je ne suis qu'une chienne,

prsent abandonner. Sale Chienne ! Je sais. Tu n'as cess de

me le rpter.

Comme un discours d'au revoir, d'adieu douloureux. Tu tais l, moi pleurant et toi criant. Nous tions l, e

nsemble et pourtant si loigner, si indiffrent l'un envers l'autre. Comme de

vulgaires trangers. Vulgaire chienne !

Vulgaire, vulgaire, vulgaire. Tu as d me le dire 3 fois, oui, 3 fois. Moi aussi, avant tout a, je t'avais rpte

r quelques mots 3 fois.

Maman m'avait toujours dit : "si c'est vraiment la vrit, alors regarde-moi dans les yeux et rptes-le 3fois

" 1, 2, 3. Pas plus, pas moi. Juste trois fois, juste la vrit.

Alors je m'tais plonger dans le vert de tes yeux, et d'une voix timide et fragile : je t'aime, je t'aime, je t'

aime. Doucement, amoureusement, craintivement. A toi et seulement toi, je ne l'avais dit que 3 fois. T

oi, mon trois, mon tout. Moi, ton trois, ton rien.

Je ne veux plus jamais te revoir, plus jamais ! Jamais, tu m'entends ? Oui, jamais. Trois fois. Jamais.

Je sais.

Jamais plus de cSur qui palpite en te voyant, de regard merveiller et fier en te regardant, de papillon

dans le ventre, de jambes guimauves

chacun de tes baisers. J'ai compris.

Jamais plus, de moi heureuse.

Adieu mon amour. Prends mon bonheur , mon honneur et mon cSur. Prends les, ils t'appartiennent.

Non, je ne le redirais pas, pas une 3eme fois. Car je sais, qu'au fond de moi,

je ne veux que toi, toi et moi

jamais. Toi et moi pour toujours. Mais toi tu es plutt "jamais" que "toujou

rs", contrairement

moi. Toi tu es de ceux qui abandonnent sur la route.

Tandis que moi je suis de celle qui sont abandonnes. A notre faon nous sommes complmentaires. No

us avons au moins a. & pourtant a ne me suffit pas. Sans toi rien ne va.

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai.

Alors reste l, sur la route. Reste l,

avec le peu que tu as, le peu que tu es. Tu n'es rien. Tu n'as rien. Rien de Rien.

Chien abandonner. Sale Chienne ! Sale Chienne ! Tu n'es qu'une chienne !

Oui, je ;$&(*Z\2*f4nL!$&''&()**+L-^/@011B3466`6b6d6(2"'( ) @S$$2'$(((*+*,,-6.^///00.0@0N022b2n26

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2 - Dure :

La location commencera le 02/07/11

partir 12h pour se terminer le 16/07/11

12h

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