Le Village de mes rêves de Higashi Yoichi
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Le village de mes rÍves Eno nakano bokuno mura de FICHE FILM Fiche technique
Japon - 1995 - 1h52 Couleur
RÈalisateur : Yoichi Higashi
ScÈnario : Yoichi Higashi Takehiro Nakajima dÕaprËsLe village de mes peinturesde Seizo Tashima
Musique : Musique ancienne Caterina
InterprËtes : KeigoetShogo Matsuyama (Seizo et Yukihiko) Mieko Harada (La mËre)
L E
Keigo et Shogo Matsuyama
(Seizo et Yukihiko)
D O C U M E N T
Critique
Seizo ou Yukihiko ? Yukihiko ou Seizo ? Impossible de les diffÈrencier. Deux jumeaux, la cinquantaine avancÈe. LÕu habite la banlieue de Tokyo : lÕautr celle de Kyoto. Les frËres Tashima sont illustrateurs de livres pour enfants. On les voit rÈunis le temps dÕun week-en ils comparent leurs derniers dessinsÉ ´CÕest ici que jÕai pÍchÈ ma premiË Ècrevisseª, dit Seizo, pointant un dÈtail du dessin de son frËre. Leurs regards sÕemplissent de nostalgieÉ Nous voici au lendemain de la Guerre, ‡ Kochi, riant petit village entourÈ de forÍts et traversÈ par une riviËre. Rien nÕÈvoque la dÈfaite ou la reconstructio Seizo et Yukihiko, jouÈs par deux jeunes jumeaux de 9 ans, vivent avec leur sÏur aÓnÈe et leur mËre, institutrice de lÕÈcol locale. Leur pËre, fonctionnaire, a d˚ rester en ville. CÕest le temps de lÕins ciance, des parties de pÍche et de cache-cache, des cabanes en bois, Le temps des farces, aussi. Chaque soir, Seizo et Yukihiko se font sermonner. Quand ils nÕont pas saccagÈ les plant tions dÕun paysan, ils ont volÈ les piËge ‡ anguilles des voisinsÉ A la campagne, toutes les enfances se ressemblent, et plus dÕun spectate occidental se retrouvera dans ce film que Yoichi Hioashi a tirÈ duVillage de mes peintures, recueil de souvenirs de Seizo Tashima, MÍme plaisir ‡ battre la campagne, mÍme malice ‡ faire les quatre cents coups, Seizo et Yukihiko sont les cousins nippons deMarcel et Petit Paul, les gamins deLa Gloire de mon pËre, de Marcel Pagnol. Pourtant, point de garrigue ici, mÍme si les cigales sÕen donnent ‡ cÏur joie. L point commun, cÕest le bonheur d enfant. Le village de mes rÍvesest de films qui semblent dÈpourvus de scÈ rio, alors quÕils racontent mille histoi Celle de Senji, le garÁon mal vÍtu sort dÕune maison de redressemen
devient la tÍte de Turc de lÕÈcole. Cell de Hatsumi, la petite ÈcoliËre qui tra vaille dans une fabrique de papier, tan dis que ses camarades se baignent dan la riviËre. LÕenfance, dit Truffaut, cÕest temps des ´premiËres foisª. Seizo e Yukihiko vont dÈcouvrir lÕinÈgalit IÕinjustice, la honte. Ils dÈcouvrent le corps, aussi, dans une scËne ‡ la foi pudique et dÕune franchise totale, o˘ l mËre leur explique la diffÈrence de sexes. Constamment, Yoichi Hitashi mÍle rÈa lisme, burlesque et fantastique. Troi vieilles femmes perchÈes dans un arbr commentent lÕaction, qui bascule dan la fantasmagorie. Car, comme dans le contes, la nature est peuplÈe de gÈnies quand Seizo manque de se noyer, il entend une voix venue des profondeur de la riviËre. qui lÕappelle dÕun ton en leur (´Viens te battreÉ viens te battreÉ´). Parfois. cÕest un sous-titr malicieux (´Tu ne mÕattraperas pasª. qui apparaÓt sur lÕimage dÕun poiss rÈcalcitrant. La complicitÈ des deux frËres est totale mais Hiashi suggËre quÕil nÕest pas f cÈment drÙle dÕavoir son double parfait au cours dÕune partie de pÍche o˘ leu lignes se sont emmÍlÈes, les enfant sont saisis dÕun accËs de colËre qui frÙl lÕhystÈrie. Le plan final nous ramËne au prÈsent On retrouve les deux illustrateurs dan leur jardin. Une derniËre fois, les troi commËres qui ont commentÈ leur frasques dÕantan apparaissent dans l ciel, symbole dÕun passÈ rÈvolu. L magie de lÕenfance sÕenvole. Du villa bien aimÈ, il ne reste que des dessins Au cinÈma comme dans la vie, les par ties de campagne sÕachËvent dans l mÈlancolieÉ Bernard GÈni
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Propos du rÈalisateur
Le village de mes rÍvessÕinspire de lÕÏuvre de Seizo Tashima (É). Ce qui mÕa frappÈ dans ce livre, cÕest une approche du monde dÕune grande sen-sualitÈ (É). JÕai essayÈ de traduire cette sensualitÈ dans mon film. (É) JÕai voulu montrer comment deux personnes, en lÕoccurrence des enfants, peuvent ‡ la fois se ressembler et Ítre diffÈrentes par leur personnalitÈ. JÕai voulu aussi montrer le mode de communication unique ‡ deux Ítres qui sont trËs proches : des jumeaux. (É) Les trois vieilles femmes ont deux fonctions : ce sont de vieilles commËres qui vivent dans ce village. Mais la faÁon dont elles observent les personnages a aussi une dimension surnaturelle. (É) Il existe au Japon une minoritÈ de gens appelÈs ´Burakuminª, (É) discriminÈs depuis des dÈcennies car ils se sont spÈcialisÈs dans les mÈtiers du cuir et de lÕabattage des animaux, ce qui est contraire ‡ la religion shinto-bouddhiste. La petite fille, Hatsumi, est une ´Burakuminª. Quant ‡ Senji, (É) per-sonne ne connaÓt ses origines. CÕest un ´mare-bitoª (É). La sociÈtÈ japonaise, basÈe sur lÕappartenance ‡ la commu-nautÈ, discrimine plus lÕÈtranger par crainte que les ´Burakuminª. Senji est un personnage Ètrange, presque divin, fascinant pour les enfants, car il semble avoir une force surnaturelle. Pour moi, la musique est lÕÈlÈment le plus important (É). JÕai senti que les musiques contemporaines classiques ou traditionnelles japonaises ne correspon-draient pas. En visualisant les scËnes du film, jÕai pensÈ ‡ la musique mÈdiÈvale europÈenne.
D O C U M E N T
Le rÈalisateur
NÈ en 1934 ‡ Wakayama, Yoichi Higashi a rÈalisÈ seize longs mÈtrages ‡ ce jour. Il dÈcouvre dËs lÕ‚ge de cinq ans le cin ma ‡ travers les films japonais qu lÕemmËne voir son pËre. A lÕÈcole, professeur lui fait connaÓtre le cinÈm franÁais - Renoir, Duvivier, RenÈ Clair qui lÕÈmerveille. Il est en particulier bo leversÈ par la vision dÕOrphÈe. En 1954, il est diplÙmÈ de lÕuniversitÈ d Waseda mais pendant ses annÈe dÕÈtude il a compris son manque dÕin rÍt pour la politique et le commerce. Seule sa carriËre artistique semble l motiver et il est convaincu que le cinÈ ma serait le mode dÕexpression qui l conviendrait le mieux. Il rÈussit un exa men dÕentrÈe dans la sociÈtÈ de produ tion de films Iwanami et, en 1962, il devient rÈalisateur indÈpendant. DËs 1965, il signe son premier cour mÈtrage,A face. Il fonde en 1969, ave Ryutaro Tagaki, les Productions Higashi ‡ lÕoccasion de la sortie du long mÈtrag documentaireLes Óles Okinawaqui obtient un vif succËs. En 1971, il es choisi comme ´rÈvÈlation de lÕannÈe par la Guilde des RÈalisateurs japonais pour sa premiËre Ïuvre de fiction,Th gentle Japanese.A boy called thir baseen 1978 lui vaut plusieurs pri dans divers festivals et une rÈcompens du MinistËre de la Culture. Depuis, le films de Higashi ont ÈtÈ primÈs dans d nombreux festivals au Japon comm dans le monde entier, en particulierL fleuve sans pontetLe village d mes rÍves, respectivement en 1992 e 1996. Fiche AFCAE promotio
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