Le mythe du trou noir
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Le mythe du trou noir par Miles Mathis L’aigle sait-il ce qui se trouve dans le trou – Ou bien vas-tu aller de- mander à la taupe? – William Blake Maintenant que j’ai montré les erreurs mathématiques contenues dans la Relativité Spéciale et dans la Relativité Générale, je suis en position de commenter le travail théorique réalisé sur la bête cosmologique désignée sous le terme de « trou noir ». En titrant cet article Le mythe du trou noir, je ne suggère pas que l’idée d’un trou noir est un mythe in toto. Je suggère, et montrerai, que la théorie actuelle des trous noirs est en grande partie soit fausse, expérimentalement non confirmée ou scientifiquement suspecte. Je laisse ouverte la possibilité que les trous noirs existent sous certaines formes et qu’une partie des données astronomiques a été interprétée correctement. Mais la plus grande partie de la spéculation actuelle ne peut être désignée que comme délirante, et peut être démontrée comme illogique. LE MYTHE DU TROU NOIR L’erreur centrale de la théorie courante des trous noirs concerne la singularité qui est supposée habiter le centre du trou. Cette singularité est le résultat des mathématiques de la Relativité Générale, mais j’ai attaqué ces maths sous diffé- rents angles dans un grand nombre d’articles. Premièrement, j’ai montré que la singularité est un zéro et qu’un zéro ne peut exister dans aucune mathématique différentielle.

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Publié le 16 février 2014
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Langue Français

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Le mythe du trou noir
parMiles Mathis
L’aigle sait-il ce qui se trouve dans le trou – Ou bien vas-tu aller de-mander à la taupe? –William Blake
Maintenant que j’ai montré les erreurs mathématiques contenues dans la Relativité Spéciale et dans la Relativité Générale, je suis en position de commenter le travail théorique réalisé sur la bête cosmologique désignée sous le terme de «trou noir». En titrant cet articleLe mythe du trou noir, je ne suggère pas que l’idée d’un trou noir est un mythein toto. Je suggère, et montrerai, que la théorie actuelle des trous noirs est en grande partie soit fausse, expérimentalement non confirmée ou scientifiquement suspecte. Je laisse ouverte la possibilité que les trous noirs existent sous certaines formes et qu’une partie des données astronomiques a été interprétée correctement. Mais la plus grande partie de la spéculation actuelle ne peut être désignée que comme délirante, et peut être démontrée comme illogique.
LE MYTHE DU TROU NOIR
L’erreur centrale de la théorie courante des trous noirs concerne la singularité qui est supposée habiter le centre du trou. Cette singularité est le résultat des mathématiques de la Relativité Générale, mais j’ai attaqué ces maths sous diffé-rents angles dans un grand nombre d’articles. Premièrement, j’ai montré que la singularité est un zéro et qu’un zéro ne peut exister dans aucune mathématique différentielle. Un domaine mathématique conduit à la prédiction d’un trou noir, et des domaines mathématiques ont conduit à toutes les spéculations actuelles sur les propriétés des trous noirs. Dans mon article sur lesfondations du calcul diffé-rentiel, j’ai montré qu’une confusion axiomatique, provenant tout droit d’Euclide, est la cause de cette incompréhension, et j’ai aussi montré précisément comment cette confusion a affecté et a été répandue par Descartes, Newton et beaucoup d’autres. En un mot, le point peut exister uniquement dans un champ réel, mais jamais dans un champ mathématique quelconque. Le point, de dimension zéro, ne peut entrer dans une équation définie par des nombres cardinaux. Cette erreur a infecté le calcul depuis les débuts et elle infecte toujours toutes les mathématiques et les sciences contemporaines, puisque toutes les mathématiques supérieures sont fondées sur des équations différentielles. Cette erreur est à la racine de la renor-1 malisation dans l’EDQcomme des inconsistances à l’intérieur de la Relativité Générale.
J’ai précisément montré où elle affecte lesmaths de la Rélativité Générale, en re-2 tournant aux articles originaux d’Einstein. Einstein a essayé d’exprimer la RGen termes de mouvements de points massiques dans un espace à quatre dimensions, mais puisque les points massiques ne peuvent exister physiquement, ses maths implosèrent au niveau fondamental (comme les maths de l’EDQ implosèrent peu après). Les points ne peuvent pas exister dans des équations, et des «points mas-siques » ne peuvent exister dans des équations ni dans le monde réel. Le terme « point massique » est un oxymore, car une « masse » demande une extension et des « points » n’en requièrent pas. La RG exige une sorte de renormalisation, quoique personne ne l’ai jamais dit de cette façon. Dans la RG, la renormalisation est cachée dans l’idée de « force de champ », et le manque de précision n’est en général même pas noté. Mais le manque de force de champ complète est causé par le fait d’essayer de forcer les équations afin qu’elles contiennent des entités qu’elles ne peuvent contenir logiquement : des points.
Ce problème apparaît en fait dans les maths des trous noirs, car ces maths com-mencent à cracher des zéros et des infinis ne pouvant être rattrapés que par une sorte de renormalisation. Comme avec l’EDQ, on a dévoué énormément de temps et d’énergie à essayer de faire en sorte que les équations exprimant les actions des trous noirs puissent continuer à avoir du sens. Mais j’ai montré que tous ces efforts furent du gâchis, puisque ce sont justement toutes ces manipulations d’équations dans le but de les faire coïncider avec les faits qui constituent l’erreur de base. Les axiomes à la base de ces maths étaient contradictoires. Pour résoudre ce gâchis,
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1. ÉlectrodynamiqueQuantique. 2. RelativitéGénérale.
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vous devez corriger les axiomes. Aucune manipulation mathématique ne pourra transformer des hypothèses fausses en hypothèses vraies. C’est uniquement en ba-sant vos maths sur des hypothèses ou des axiomes corrects que vous pourrez créer des équations n’ayant plus besoin de correction future ou de renormalisation.
Une fois que le point a été jeté par dessus bord des maths supérieures, tous ces pro-blèmes ésotériques s’évaporent simplement. Nous commençons par baser le calcul sur la différence constante — une différence qui n’est pas, et ne peut pas être zéro. Nous redéfinissons alors les maths de la RG, et recherchons le mouvement d’une certaine masse ou d’un certain volume donné. Cette masse ou ce volume peut être aussi petit que nous le voulons, mais il ne peut pas être nul. Ceci cause plusieurs changements fondamentaux et importants aux maths de la RG, mais le premier de ces changements est bien sûr la disparition de la singularité de toutes les solutions. Des équations qui ne contiennent pas de zéro ou des points ne peuvent pas nous donner des solutions qui sont des zéros, des points, des instants ou des singulari-tés. Par conséquent, le «fait »central du trou noir doit être abandonné. Ce qui se trouve au centre d’un trou noir, quoi que ce soit, ne peut être une singularité.
Il y a beaucoup d’autres problèmes spécifiques aux maths des trous noirs, des problèmes concernant non pas les axiomes, mais les fonctions et les termes eux-mêmes. Dans les années 1930, Chandrasekhar utilisa les équations de champ d’Einstein pour calculer les densités et les accélérations à l’intérieur d’une super-étoile en effondrement. John Mitchell avait le premier suggéré l’idée d’une étoile sombre en 1783, mais Chandrasekhar fut le premier à effectuer les calculs réels. Cette mathématique suggère une singularité au centre, ainsi que d’autres caracté-ristiques qui sont toujours acceptées pour définir un trou noir. Einstein lui-même contredit les conclusions de Chandrasekhar (bien qu’Einstein, à cette occasion, fut une fois de plus ignoré). L’argument d’Einstein contre Chandrasekhar était plus théorique que mathématique, mais historiquement ça ne fait pas de différence — sauf en tant qu’exemple de politique entrant dans la physique. Ça ne fait pas de différence parce que les maths d’Einstein, comme celles de Chandrasekhar, étaient fausses. Au-delà du fait d’utiliser des points massiques dans la RG, Einstein fit plusieurs autres erreurs de base — erreurs que Chandrasekhar ne corrigea pas — erreurs qui n’ont jamais été corrigées jusqu’à ce que je les découvre. Une des plus importantes de ces erreurs est le termegamma, qui, commeje l’ai démontré, est erroné. Du fait qu’Einstein assigna mal plusieurs variables de longueur et de temps 3 dans la RSles assignant à des mauvais systèmes de coordonnées ou à aucun système de coordonnées spécifique — ses équations commencèrent à manquer la cible très tôt. Il sauta tout un système de coordonnées, atteignant deux degrés de relativité là où il pensait en avoir atteint un seul. Du fait que ses transformations enxet entétaient compromises, sa transformation de vitesse le fut, elle aussi. Il importa cette erreur dans les transformations de masse, ce qui les infecta elles aussi. Ce problème infecta dès lors le calcul tensoriel et la RG.
3. RelativitéSpéciale.
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Dans certaines situations expérimentales,gammaest presque correct, ce qui ex-plique pourquoi ce terme a tenu pendant un siècle. Mais dans la majorité des situations,gammaéchoue, parfois très spectaculairement. Cela explique les nom-breuses anomalies, variations et prétendues violations dans la Relativité.Gamma est un terme central dans la RG ainsi que dans la RS, et sa falsification a des conséquences mathématiques importantes. Tout spécialement dans des situations comme celle du trou noir, un petit changement dans ce terme peut altérer radi-calement le champ. Cet effet est doublé et triplé une fois que vous réalisez que gammaest aussi le terme principal dans l’équation d’augmentation de masse. Pour calculer des volumes ou des densités dans un champ, vous devez calculer à la fois des longueurs et des masses, et le terme intervient dans les deux. J’ai montré que c’est faux dans les deux cas.
La mécanique newtonnienne est également utilisée dans les équations de champ du trou noir, et mes corrections de Newton interviennent là aussi. J’ai montré com-2 ment le rayon de Schwarzschild utilise/ra = v, une équation qui contient beau-coup de confusion, pour le dire gentiment. Une autre preuve que la mécanique orbitale est très mal comprise peut être trouvée dansmon article sur ce sujet, où je montre la fusion historique de la vitesse tangentielle avec la vitesse orbitale. Ceci juste pour montrer que les équations de Chandrasekhar pour le «trou noir» échouent de toutes sortes de manières, et qu’une nouvelle solution demande de 4 recommencer tout depuis le début. Même avec toutes mes corrections, il est pro-bable qu’il existe d’autres erreurs dans les équations de champ que personne n’a encore trouvées.
Pour cette raison, je crois que tous les travaux ultérieurs sur les trous noirs ont été une perte de temps. Du fait que les équations de champ d’Einstein ne sont pas correctes, la solution de Schwarzschild de 1917 n’est pas correcte, la solution non-tournante d’Israel n’est pas correcte, la solution tournante de Kerr n’est pas correcte, la solution « sans cheveux » de Penrose, Hawking, Carter et Robinson n’est pas correcte, et tout le tripotage depuis lors n’est pas correct non plus. Tous ces gars auraient mieux fait de passer leur temps à examiner les équations de champ à la loupe plutôt que de partir en mêlée dans une chasse d’un siècle au Snark. Je dis ceci avec une certaine chaleur, car le plus acclamé d’entre eux, Haw-king, a proclamé depuis que cette chasse au fantôme — ainsi que toutes les autres chasses similaires à l’inexistant — les ont amenés au bord même de l’omniscience physique. Cet affirmation remplie d’hubris est si révoltante qu’elle excuse toute la chaleur qui peut venir de ma personne, ou de n’importe quel autre critique.
Reliée étroitement à cette erreur mathématique est la supposition erronée que la matière entrant dans un trou noir s’échappe de notre univers. C’est la façon dont est exprimée cette idée dans presque tous les livres populaires, les articles et les entrées d’encyclopédies (y compris Wikipédia). Mais il n’y a, et il ne peut
4. Lanouvelle théorie de la gravastar ne corrige, elle non plus, aucune de ces erreurs ; elle peut donc être considérée comme inutile.
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y avoir, aucune preuve que cela soit vrai. Cette affirmation n’est tout simplement rien d’autre qu’un désir de créer du mystère. La science-fiction est désormais bien plus sexy que la science, et la théorie des trous noirs s’est depuis longtemps trans-formée en science-fiction. La majorité de la théorie n’est rien de mieux que du récit, et cette idée de matière s’échappant dans une autre réalité constitue le pre-mier chapitre d’un long livre d’histoires à dormir debout. Il est fort douteux que nous sachions quoi que ce soit sur de réels trous noirs, mais si nos données as-tronomiques ont été lues correctement, la seule chose que nous sachions est que toute matière, y compris la lumière, ne peut s’échapper du puits gravitationnel d’un trou noir. Si cela est vrai, cela signifie seulement que nous ne pouvons pas voir ou mesurer quoi que ce soit de cette matière ou de cette lumière; mais ça ne veut pas dire que cette matière ou lumière s’est échappé de notre univers. Lorsque j’éteins la lumière le soir, je ne peux plus voir la TV, mais ça ne veut pas dire que la TV s’est échappée de l’univers, ou même de la pièce. Tout ce que cela signifie est que les rayons lumineux ne peuvent plus me parvenir. La même chose est vraie pour les trous noirs. La matière et la lumière se trouvent toujours dans le puits gravitationnel, juste comme la TV se trouve toujours dans la pièce. C’est en tout cas la supposition logique. Si nous désirons faire une quelconque hypothèse moins logique, nous devrions avoir une bonne raison pour le faire. Nous ne pouvons pas faire d’hypothèse plus sexy juste parce que c’est plus sexy.
Il est apparent que cette propagande est basée principalement sur le mot «trou ». Une telle appellation dénuée de rigueur a trompé non seulement une génération de lecteurs paresseux et crédules, mais il a trompé également une génération de physiciens mal éduqués. C’est doublement surprenant, car les mauvaises mathé-matiques qui ont créé la singularité auraient du interdire de parler de trou — emmenant vers d’autres dimensions ou pas, ceci parce qu’une singularité, par dé-finition, est opposée à un trou. Même si un trou noir contenait une singularité, il n’y aurait aucune raison de la relier à un univers, parallèle ou autre. Une sin-gularité est une singularité, pas un trou. Par définition, un trou doit posséder un volume, et par définition une singularité ne possède pas de volume. Vous ne pou-vez entrer dans un univers parallèle à travers une singularité. S’il y a bien une chose qui vous empêchera d’entrer dans un univers parallèle, en supposant qu’une telle chose existe, c’est bien une singularité. Rien ne peux mieux fermer un trou qu’une singularité.
Mais les lecteurs, les théoriciens et les vulgarisateurs tendent tous à ignorer une logique comme celle-ci. Ils suivent le trou et pas la singularité, préférant baser leur récit sur un titre imprécis plutôt que sur des fausses mathématiques. Ils pré-fèrent croire qu’un trou noir est vraiment un trou, malgré le fait que ce nom a été choisi pour des raisons de relation publique et pas pour des raisons scientifiques. 5 Les astronomesqui inventèrent ce terme et le popularisèrent n’avaient aucune intention de perpétuer une erreur, mais d’une façon ou d’une autre cette erreur
5. Conduitspar John Wheeler en 1969.
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a pris vie elle-même, et maintenant même les astronomes se trompent dans leurs théories. Tout se passe comme si un nom avait plus de pouvoir qu’une théorie; ce n’est pas vraiment surprenant, puisque la théorie n’a jamais eu beaucoup de contenu, dès le commencement. Le char a dépassé le cheval, et le désir des lec-teurs pour des salades colorées a conduit les théoriciens à leur apporter l’histoire la plus intéressante, plutôt que la plus vraisemblable.
Toute analyse rationnelle du trou noir doit montrer que l’étoile en effondrement qui le crée devient simplement plus dense. À une certaine densité, aucune matière ou lumière ne peut s’échapper. La densité peut augmenter dans une progression infinie, mais cette progression ne peut atteindre l’infini. Cette phrase est logique et repose sur la définition de «infini ».Une progression infinie est infinie précisé-ment parce qu’elle est sans fin. Si elle se terminait, elle ne serait pas infinie. Une progression de densité qui finirait par une singularité ne serait pas infinie. Ce serait une progression finie qui se terminerait en singularité. De la même façon, un trou noir peut devenir plus petit en devenant plus dense, mais la taille comme la den-sité peuvent continuer toutes deux à changer pour toujours, tout en ne parvenant jamais mathématiquement ni physiquement à zéro ou à l’infini. Zéro et l’infini ne peuvent être atteints, par définition. Une densité infinie ne peut pas être atteinte, par définition, et précisément de la même façon, zéro ne peut pas être atteint. En matière de logique, de physique et de mathématique, une chose peut devenir plus petite ou plus dense ou les deux, mais elle ne peut être infiniment petite ou infini-ment dense. Vous ne pouvez pas atteindre la fin de l’infini, puisque l’infini est sans fin. La combinaison des mots « infiniment petit » est comme la combinaison des mots «noirement blanc» ou «vivement plat». C’est une erreur et rien d’autre.
Ce que cela signifie est que même si les trous noirs sont créés à peu près de la façon dont nous le pensons, ils ne peuvent pas contenir de singularité et ne peuvent pas être des chemins vers d’autres dimensions, univers ou domaines. On ne peut même pas dire qu’ils contiennent de mystérieux sous-domaines qui divergent d’une façon ou d’une autre de notre univers connu. Une fois que les maths et les axiomes sont corrigés, la seule chose que l’on peut affirmer de façon sûre est que l’intérieur d’un trou noir est un champ à très hautes accélérations, accélérations qui doivent égaler ou excéder la vitesse de la lumière. Cela est en soi suffisamment étrange, étant donnés les postulats de la Relativité. En fait, c’est la contradiction majeure jamais adressée : les équations des trous noirs viennent directement de la RG — une théorie fondée sur le postulat que rien ne peut égaler ou excéder la vitesse de la lumière — et pourtant l’accélération centripète d’un trou noir doit égaler ou ex-céder la vitesse de la lumière de manière à la nier ou à la vaincre. Et si c’est le cas, alors toute matière tombant à l’intérieur d’un trou noir atteindrait immédiatement une masse infinie. Il n’est pas clairement dit comment des morceaux d’une masse infinie pourraient être collectés en un volume fini ou augmenter de densité, et en-core moins disparaître dans une singularité. Ce n’est pas l’univers tel que nous le connaissons qui s’engouffre dans un trou noir, ce sont les maths et les postulats de la Relativité qui s’y engouffrent. En d’autres termes, les suppositions qui mènent
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à des mathématiques qui mènent à la théorie du trou noir ne fonctionnent pas à l’intérieur du domaine créé. Ce n’est pas un mystère, c’est une progression logique fautive. Ce n’est pas un paradoxe, c’est un effondrement.
Si les données récentes de l’astronomie sont vraiment des preuves visibles de trous noirs et ne doivent pas être lues d’une autre façon, alors le travail de première im-portance des théoriciens est de résoudre la contradiction ci-dessus. Jusqu’ici, cette contradiction a été cachée par d’autres contradictions. Par une sorte de tour de passe-passe, l’attention du lecteur a été focalisée ailleurs, vers des problèmes plus alléchants mais moins fondamentaux. L’astronome conduit sa troupe de visiteurs à travers des trous de ver, les fait enfourcher des tachyons, les fait entrer en collision avec des paires de particules virtuelles et arrive — par des sauts quantiques capri-cieux et desià des champs de bosons massiques à 11-trajectoires non-linéaires — dimensions dans des univers parallèles, tout cela afin d’éviter cette contradiction centrale. La RG est-elle correcte ou non? L’aspect limitant de c détermine-t-elle la Relativité ou non ? Si non, comment est-il possible de baser les mathématiques des trous noirs sur les mathématiques de la RG? Si les postulats de la RG sont faux dans les trous noirs et que les maths de la RG s’effondrent aussi, alors quel sens y a-t-il à proclamer que la théorie des trous noirs dérive des équations d’Einstein? Il pourrait être possible de sauver la RG et les trous noirs, mais par en ignorant de façon si extravagante les axiomes et les résultats des deux.
Ce qui m’amène à ma critique finale du mythe du trou noir. Depuis le début, les recherches ont été faites à l’envers concernant les trous noirs. Les trous noirs sont parmi les premières entités cosmologiques — et sont certainement les plus fa-meuses entités — prédites avant d’avoir été observées. Depuis lors, cette progres-sion est devenue la pratique standard, et nous recherchons maintenant beaucoup d’entités, cosmologiques et quantiques, qui doivent tout simplement remplir les brèches théoriques. Mais jusqu’à récemment, la physique était la tentative d’ex-pliquer des choses que nous avions observées ou découvertes. En d’autres termes, nous les découvrions d’abord, puis nous essayions de les expliquer. Depuis le trou noir, nous expliquons des choses puis nous essayons de les découvrir.
Il est clair que cette méthode doit fausser la recherche. Lorsque vous avez un clou, tout commence à ressembler à un marteau. Lorsque vous avez une théorie fameuse siégeant dans votre observatoire, tout ce qui est vu au télescope commence à res-sembler à une confirmation. Chaque nouvelle émission devient un signe révéla-teur d’un horizon d’événements, chaque zone sombre devient une bouche béante, chaque attraction ou mouvement mystérieux est un trou dans l’univers. Le trou noir est désormais utilisé pour remplir toutes les brèches et répondre à toutes les questions. Nous pourrions en avoir un au centre de la Terre, pour expliquer la gravité terrestre. Des bébés trous noirs sont proposés comme sources des taches solaires, de l’évènement de la Toungouska, du Triangle des Bermudes. Bientôt, il va expliquer la perte de cheveux et les problèmes d’érection.
C’est l’effet prévisible d’une théorie qui a distancé l’observation. C’est l’effet pré-
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visible de théories et de théoriciens glorifiés bien au-delà de leurs mérites. C’est l’effet prévisible de la popularisation des sciences, qui est maintenant de la totale expurgation. C’est l’effet prévisible d’essayer d’impressionner une audience, plu-tôt que d’essayer de rester dans le domaine de nos connaissances. L’audience des sciences populaires est comme du goudron, et les physiciens et astronomes ont été pris dans sa vulgarité collante. Le domaine tout entier est devenu goudronné par son propre succès marketing. La science a ricoché sur les attentes orientées du milieu, et se trouve maintenant sur une étrange trajectoire déviant de la vérité. La science est devenue infectée par de la non-science et le virus a déjà presque tout détruit.
La science passe une grande partie de son temps libre à attaquer la religion, les affirmations paranormales et autres pseudo-sciences, ignorant le fait que les fon-dations comme le sommet de la science contemporaine sont aussi des pseudo-sciences. J’ai montré précisément à quel point c’est vrai dans beaucoup de sous-domaines comme la Relativité, l’EDQ, la théorie des cordes, le calcul différentiel et autres maths supérieures, mais c’est absolument transparent dans la théorie des trous noirs. Certains des domaines que je viens de citer comportent de larges sec-tions d’information utilisable, mais dans le domaine des trous noirs, très peu est confirmé ou confirmable. Ce n’est pas confirmable, non parce que nous ne pou-vons voir au-delà de l’horizon des évènements, mais parce qu’il est impossible de confirmer de l’illogique. Aucune quantité de données ne peut confirmer ou in-firmer une phrase contradictoire. Comme beaucoup de choses dans la physique contemporaine, la théorie des trous noirs est un bric-à-brac irrationnel. Les livres fameux écrits par des physiciens célèbres et respectés comme Stephen Hawking ne sont que non-sens. Ils ne sont pas seulement de la métaphysique, dans le sens positif ;ils sont irrationnels. Ils sont remplis de phrases n’ayant aucun sens phy-sique possible. Ces livres sont juste des récits à la sauce physique. Hawking leur donne un glaçage mathématique et ésotérique, aspergeant ses apartés avec des équations que peu de monde peut pénétrer, et ses lecteurs s’imaginent qu’il a dit des choses profondes. Il s’est simplement présenté comme super-intelligent. Mais ceux qui savent ce que signifient tous ces mots et symboles dans les phrases et équations le reconnaissent comme un faussaire.
Voici un exemple tiré du plus fameux des livres de Hawking,Une brève Histoire du Tempsexiste certaines équations de la RG dans lesquelles il est possible: « Il pour notre astronaute de voir une singularité nue : il peut être à même d’éviter de heurter la singularité, et plutôt tomber à travers un trou de ver puis sortir dans une autre région de l’univers ». Hawking ne justifie pas cette phrase. Elle arrive au début de son chapitre sur les trous noirs et il ne clarifie ni ne justifie le moins du monde cette affirmation. La phrase suivante n’est rien d’autre que l’admission en passant que « ces solutions peuvent être instables ». Bien sûr, il ne perd pas son temps à nous expliquer comment il est possible de voir une singularité nue — qui est un néant; comment un astronaute peut éviter de heurter un néant (ou bien comment il peut savoir qu’il a évité de heurter un néant — il me semble,
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moi, que vous pouvez heurter des tas de néants sur toute trajectoire), ou pourquoi le trou de ver se trouverait à côté, mais pas dans, la singularité. Tout comme le restant du livre, il s’agit juste de spéculation pure. Ce n’est même pas de la bonne spéculation, car ça ne suit aucune progression logique ou rationnelle. Il n’existe pas d’argument ou d’explication, juste de pures affirmations.
Certains ont affirmé que ce livre est difficile pour les non initiés, parce que Haw-king argumente vite et suppose une familiarité avec le sujet. C’est faux. On suppose que l’argument est développé autre part dans le livre, mais ce n’est pas le cas. La théorie ne possède pas de développement : elle est tout aussi farfelue et spécula-tive dans les périodiques professionnels, et aucune des brèches n’a jamais été rem-plie (et ne le sera jamais). Ni Hawking ni personne d’autre ne peut répondre à une critique rigoureuse ou à des questions sérieuses, parce que ces théories contem-poraines ne sont que des mots dénués de sens — des mots qui ne se fondent sur rien et usuellement ne se réfèrent même pas à quelque chose de démontrable, de réel ou de mathématique. Ce ne sont que des idées enfantées par des cerveaux désœuvrés, nées de rien d’autre que de fantaisies vaniteuses.
Voici un autre exemple du livre célèbre de Hawking, un exemple grâce auquel je peux prendre au piège Hawking et Feynman. Dans cet exemple, Hawking évite de dire des choses insensées uniquement en disant quelque chose d’absolument négligent. Il nous parle des nécessités à l’intérieur des théories unifiées et il com-mence avec l’utilisation par Feynman des passés sommés. Il croit que toute future théorie des champs unifiés utilisera ces passés sommés, même s’il ne nous donne pas la raison pour laquelle il croit cela. Une fois de plus, il ne fait qu’affirmer. Mais ce n’est pas l’aspect le plus négligent de cet exemple. Il nous dit que le truc de la renormalisation de Feynman dans ces sommations est de sommer les passés des particules dans un temps imaginaire plutôt que dans le temps réel. Cela donne la réponse correcte et évite les plus importantes difficultés techniques qui consistent à essayer de faire la somme dans le temps réel. Ces plus importantes difficul-tés techniques sont aussi considérées comme une forme de renormalisation, mais elles requièrent une renormalisation infinie, ce qui est évidemment très embêtant. Le problème est que ni Feynman ni Hawking ne semblent comprendre pourquoi leur trucage fonctionne; en fait ils l’admettent. Une renormalisation de quelque sorte que ce soit est généralement considérée comme une heuristique, ce qui veut dire que la logique des manipulations mathématiques n’est pas comprise. Mais Feynman et Hawking semblent avoir la mémoire courte. La raison pour laquelle la sommation doit être réalisée dans un temps imaginaire est que Minkowski avait assigné le temps à l’axe imaginaire, pour commencer. C’est ce que représente le champ à quatre vecteurs dans la RG. Donc, ce n’est pas Feynman qui utilise du temps imaginaire; il utilise du temps réel qui a été assigné à l’axe imaginaire. Minkowski avait assigné le temps à cet axe pour des raisons purement mathé-matiques : afin de rendre le champ symétrique. C’est une facilité mathématique, pas une nécessité physique ou un fait. Mais une fois que cela est fait, ça ne peut être défait. Ce qui signifie que si vous utilisez les équations de champ d’Einstein
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comme fondement de base de vos mathématiques, vous héritez automatiquement de toutes les suppositions et assignations de ce champ.
Feynman et Hawking devraient savoir cela, et il est possible qu’ils le sachent. Mais ils semblent préférer prétendre qu’ils n’en savent rien. Ils préfèrent traiter chaque manipulation comme un trucage mystérieux, car cela les fait passer pour des sortes de nécromanciens plutôt que des physiciens ou des mathématiciens. Un vrai phy-sicien tenterait de faire disparaître l’aspect mystérieux de son domaine, parce qu’il essayerait de transformer le mystère en science. Mais le physicien contemporain se vante du mystère, parce que c’est le mystère qui se vend le mieux. Regardez juste le sous-titre du plus fameux livre de Feynman :EDQ, l’étrange théorie de la lumière et de la matière. Feynman n’essaye pas de rendre compréhensible le mystérieux, de transformer le paranormal en normal ou de tourner l’ignorance en science. Il essaye de vendre la science comme si c’était de la magie. Il passe un temps énorme à essayer de convaincre le lecteur que la Nature n’a pas de sens. Hawking fait la même chose. C’est comme cela qu’il a hérité de la couronne de Feynman, le dési-gnant comme le physicien qui se vend le mieux. Hawking a passé la plus grande partie de sa carrière à la poursuite des détails du Big Bang et du Trou Noir préci-sément parce qu’ils sont porteurs des plus grands mystères. Ce sont les domaines les plus sexy.
Malheureusement, les détails étaient tous dépendants des fondations, et les fon-dations étaient toutes fausses. Ce qui veut dire que, excepté l’argent et la gloire, tout ce travail a été vain. Ce fut un palace étincelant construit sur une sablière.
Le physicien théoricien contemporain n’est plus un scientifique, il est désormais un escroc très malin et très technique, un escroc qui sait parfaitement comment faire beaucoup d’argent dans son domaine. Comme un vendeur de voitures d’oc-casion, il est avant tout un maître es relations publiques. Il ne sait pas comment fonctionne l’univers, comment fonctionne la logique, comment fonctionnent les mathématiques ou comment fonctionne la mécanique, mais il connaît la politique de son domaine. Il est l’initié le plus important, le moyeu d’une roue vendue par d’autres vendeurs de cycles. Les physiciens sont certainement meilleurs pour se souvenir de longues listes de fausses équations et de mots impressionnants — et pour utiliser ces équations et ces mots afin de faire dévier toute critique — mais hormis cela leur supériorité par rapport à un vendeur de vieilles voitures n’est pas très claire.
✧ ✧ ✧
Pour terminer, je voudrais vous donner une idée de la solution à la contradiction centrale du trou noir. Ceux ayant lu mes autres articles sauront que je n’ai pas rejeté la RS ou la RG, que ce soient les postulats ou la majorité des maths. J’ai corrigé la Relativité, mais je ne l’ai pas jetée par dessus bord. J’ai affiné les maths et
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LE MYTHE DU TROU NOIR
les postulats, rendant la Relativité plus consistante et plus sûre. Par conséquent, cet article ne doit pas être lu comme une attaque oblique d’Einstein ou de la Relativité. Je crois que la Relativité est vraie des deux côtés de l’horizon des évènements.
La contradiction centrale est résolue en reconnaissant que la Relativité est une théorie d’observation et de mesure, pas une théorie de l’existence. Cela signifie que la Relativité est opérationnelle, pas existentielle. Spécifiquement, cela veut dire que les transformations de masse et de vitesse sont effectuées sur les don-nées, pas sur des particules. Une masse donnée peut apparaître comme augmen-tant, d’une certaine distance, mais localement il n’existe pas d’augmentation de masse. Une vitesse donnée peut avoir l’air de diminuer, d’une certaine distance, mais localement il n’y a pas de changement. La Relativité ne s’applique pas locale-ment. Einstein lui-même l’affirma explicitement et implicitement en de nombreux endroits, comme je l’ai montré dans d’autres articles, mais il n’était pas toujours consistant dans ses interprétations. Et les interprétations qui ont suivi n’ont pas gardé cette distinction. Le modèle standard interprète maintenant la Relativité de manière existentielle, proclamant que les changements relatifs sont en fait des changements absolus. Ce qui signifie que la masse et la vitesse changent non seule-ment en mesure, mais localement — pour les particules elles-mêmes. Mais je peux souligner que s’ils étaient des changements absolus et existentiels, Einstein n’aurait pas appelé la Relativité «Relativité ».Un changement relatif requiert une relation — une distance, un point de vue. Les mesures locales sont des auto-mesures où il n’existe pas de distance, de relation et pas de relativité. Localement, il n’y a pas de 6 transformation, pas d’augmentation de masse et pas de changement de vitesse.
Cela change tout, regardant la théorie des trous noirs. Nous ne pouvons plus demander à un observateur extérieur à quoi ressemble ou comment est mesuré quelque chose, puisqu’il n’existe pas de donnée possible. L’horizon des évènements est un mur opérationnel. Les transformations ne peuvent prendre place à travers cet horizon, et toutes les équations, les transformations et les problèmes par la pensée doivent prendre place entre les particules à l’intérieur du trou. Si cette méthode est scrupuleusement suivie, alors la logique peut être maintenue et les contradictions évitées. La trou reste un endroit étrange, mais il n’est plus un en-droit où la Relativité, la logique ou les règles universelles sont violées.
Étant donné ceci, je pense que la plupart des lecteurs peuvent créer leur propre nouvelle histoire à l’intérieur du trou, une histoire logique et intéressante en même temps. J’offrirai ma propre version de l’histoire dans un article ultérieur. Pour l’ins-tant, j’ai d’autres problèmes plus pressants à résoudre. À mon avis, les énigmes des trous noirs sont surtout fabriquées ou proviennent de mauvaises mathématiques. Il est fort probable que le trou noir est juste une étoile très dense, et la seule réelle question est quand et pourquoi il explose plus tard. De cette manière, ce n’est qu’une variation du problème des supernovæ, la seule différence étant que
6. Certainsphysiciens comme Feynman avaient compris ceci (parfois), comme je le montre dans mes articles le concernant.
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