Toits verts et durables - CEBQ
30 pages
Français

Toits verts et durables - CEBQ

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
30 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

  • cours - matière potentielle : construction
  • cours - matière potentielle : maîtrise
  • exposé
  • cours - matière potentielle : sur le climat
  • polystyrène
  • toit plat à parapets
  • superficie de l'espace bâti de montréal
  • point de transition vitreuse
  • durables table des matières prologue
  • classification des membranes souples
  • membranes
  • membrane
  • toits verts
  • ancrage mural
  • accumulation de mousses

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 34
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

TOITS
VERTS ET DURABLES
par: Claude Frégeau, architecte
Claude Frégeau, architecte - 1 - Décembre 2010Auteur
Claude Frégeau, Architecte.
Infographie
Diane Coté-Frégeau, infographe.
Correction
Louise Gagné, correctrice-réviseuse.
Photographie
La majorité des photos ont été prises par l’auteur ou ses employés.
Éditeur
eClaude Frégeau Architecte, 300, 14 Ave, Deux-Montagnes, Qc, Canada, J7R 3W 4,
Tél: 514-448-2680, Fax: 514-667-2460. http://www.fregeau.info
Im pression
Trans-graphique, 4057 rue Lavoisier, Boisbriand, Qc, Canada, J7H 1N1
Tél: 514 990-0525, Fax: 514 990-6160. trans-graphiquejessica@bellnet.ca
_____
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
et de Bibliothèque et Archives Canada
Frégeau, Claude
Toits verts et durables :
Considérations pratiques pour concevoir des toitures vertes et durables
Comprend des réf. bibliogr.
1. Toits végétalisés. 2. Toits - Conception et construction. I. Titre.
SB419.5.F73 2011 635.9'671 C2011-940098-7
_____
ISBN 978-2-9812323-0-4
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2011
Claude Frégeau, architecte - 2 - Décembre 2010 TOITS VERTS ET DURABLES
Nous possédons toute la technologie nécessaire afin de réaliser des bâtiments écologiques
et durables, pourtant, en pratique, la résistance au changement semble toujours présente.
Photo courtoisie: NASA.
Claude Frégeau, architecte - 6 - Décembre 2010 TOITS VERTS ET DURABLES
PRÉFACE DE CLAUDE PARISEL
Je dois d’abord dire que je suis très fier et honoré que Claude Frégeau ait songé à moi pour écrire cette
préface. J’espère que je serais au niveau de ce livre passionnant et pertinent.
Je ne peux pas écrire cette préface sans faire un retour sur ma perception du métier d’architecte pour
lequel j’ai toujours vécu une passion. Je trouve que c’est un des plus beaux métiers, parce qu’étant
curieux de nature, il m’a toujours été difficile de choisir entre les domaines de connaissance, choix qui
sous-entend d’abandonner les autres. L’architecture m’est apparue comme un des rares moyens de
garder un intérêt tant pour la philosophie, l’art, l’histoire, l’économie, la sociologie que pour la science,
la physique, la chimie ou les mathématiques. C’est un métier qui est un peu à l’image de l’informatique,
une sorte de non spécialisation ce qui veut dire, pour moi, une spécialisation dans beaucoup de
domaines. Un généraliste m’apparaît être un spécialiste dans beaucoup de domaines et non quelqu’un
qui connait rien sur tout comme on dit couramment.
C’est pourquoi, j’ai toujours cru que l’architecture devait permettre toutes sortes d’activités et
d’approches à l’encontre de la formation actuelle qui met l’accent presqu’uniquement sur la conception
architecturale, laquelle est comprise comme l’expression d’idées personnelles qui fait l’objet de beaux
discours sur les intentions sous-jacentes et la signification du geste. Claude Frégeau est un bon
exemple de cette diversification des intérêts en architecture. Architecte depuis toujours, sa rigueur l’a
amené à approfondir la conception de l’enveloppe et particulièrement des toitures. Il en est devenu un
spécialiste et une véritable référence sur le sujet, sans pour cela perdre la vue d’ensemble nécessaire
à l’exercice de l’architecture.
30 ans d’enseignement m’ont appris l’importance d’une approche rationnelle aux différents problèmes
que la conception et la construction des espaces de vie des hommes peut poser.
Comme étudiant en architecture, mes cours de construction consistaient plus ou moins à reproduire les
exemples du Graphic Standard, la bible du moment. Ça se fait comme cela, ou encore, voilà ce qu’il
faut faire! Pourquoi? Cela était une autre question! Comprendre les lois physiques, les phénomènes
de transfert de chaleur ou d’humidité dans l’enveloppe, l’effet des vents et plus encore, les modéliser
pour les prévoir étaient du domaine des scientifiques puisque cela impliquait l’usage des
mathématiques. Il était bien évident que les architectes étaient des artistes et, donc, ne pouvaient être
des scientifiques!
Cependant la conception raisonnée commande de pouvoir prévoir. Je me souviens d’un atelier sur
design de bâtiment de type solaire passif, ou l’on comprenait bien que si on vitre du côté sud on avait
des gains solaires mais, en même temps des pertes plus accentuées du fait de la faible isolation des
fenêtres par rapport aux murs. Pour faire un choix judicieux fallait-il pouvoir mesurer, quantifier les
effets. En conclusion, le besoin d’avoir une réponse à ce problème de conception m’a obligé à ouvrir
un livre de thermodynamique à la page 1 et, pendant une année sabbatique, programmer les différents
modèles de comportement pour, finalement, monter un cours sur le climat et l’architecture, qui n’existait
pas, imaginez, suivi d’un cours de maîtrise en thermique du bâtiment.
En conception, on met beaucoup l’accent, aujourd’hui, sur l’imagination. J’entends l’imagination libre,
gratuite, l’expression personnelle. Dans cette lignée on privilégie l’esthétique, celle de la chapelle de
ceux qui pensent comme untel. Même pas celle des vrais artistes qui sont les yeux du monde et nous
font voir ce que nous n’avions pas remarqué, et encore moins l’esthétique comme résultat, celle qui
découle de la performance et non comme objectif. Je me souviens du lancement de la DS 21 de Citroën
et de tous les quolibets dont elle a fait l’objet, l’horrible grenouille entre autre, avant de devenir un objet
d’art digne des musées et unanimement encensée.
J’admire la médecine ou l’ingénierie comme profession. Ils ont su, comme dans presque toutes les
professions, cumuler les connaissances et les diffuser. Un médecin, quelque part au monde, trouve une
façon plus efficace de faire l’ablation de la vésicule biliaire, il publie les résultats de son travail et 2 ans
Claude Frégeau, architecte - 7 - Décembre 2010 TOITS VERTS ET DURABLES
après, au plus, tous les chirurgiens du monde ont adopté cette façon de faire. En architecture, on en
est encore à répéter les erreurs faites par nos collègues il y a 50 ans par méconnaissances des
résultats qu’ils ont obtenus. Quel bureau publie ses détails de construction?
Regardez les revues d’architecture. Vous y trouverez les images (apparence) du projet nouvellement
inauguré, les discours (intentions) des concepteurs plus ou moins farfelus sur le sens profond de cette
disposition, mais jamais, au grand jamais, la performance prévisible de cette construction. Vous y
trouverez encore moins une évaluation de sa performance réelle quelques années plus tard!
Le seul critère devrait être celui de l’efficacité dans tous ses aspects qu’elle soit techniques financières
ou utilitaire…
La seule assurance de cette efficacité pour l’innovation est celle de l’expérimentation mesurée.
Malheureusement, les laboratoires et les instruments de mesure, ne fusse qu’un thermomètre, ne sont
pas du ressort des écoles d’architecture. On laisse cela aux scientifiques et aux ingénieurs.
Les toits, à Montréal, m’ont toujours fasciné. Montez sur le toit d’un duplex et vous serez frappé par la
superficie de l’espace bâti de Montréal apparaissant comme un nouveau sol, doté d’une vue magnifique
jusqu’à l’horizon, un immense potentiel, inexploité. Déjà Le Corbusier en avait pris conscience dans son
concept de cité radieuse qui recréait le sol sur le toit.
Le toit, c’est un problème oui puisqu’il doit assurer la protection, mais c’est un potentiel aussi puisqu’il
a une situation unique, celle du dernier étage.
Pour y répondre, il faut de l’imagination. Mais, il y a des barrières à l’imagination. La responsabilité
professionnelle nous pousse à abandonner d’éventuelles bonnes idées en raison de notre
incompétence devant l’inconnu. Et l’inconnu qui offre le plus de risque est bien la toiture. C’est
pourquoi les habitudes restent bien ancrées… et rétrogrades par rapport à ce que l’on pourrait faire.
Montréal s’est voulu une ville où il fait bon vivre. Notre latinité nordique a permis l’explosion des
terrasses l’été dès que la réglementation l’a permise. Mais les exemples du bord de la méditerranée ne
sont pas importables dans notre rude climat sans adaptation. L’innovation est incontournable. Il nous
reste à conquérir les terrasses et les balcons. La conjecture économique, le réchauffement climatique
et la prise de conscience éc

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents