La lenteur - Fiche de lecture

Maroui

Description

La lenteur - Fiche de lecture

Sujets

• Lettres et linguistique

Informations

• Publié par: azerilyl
• Nombre de lectures: 163
• Langue: Français

Extrait

Fiche de lecture La lenteur La lenteura été écrite par Milan Kundera, en 1995. C’est son premier livre écrit en français et, est la suite de L’immortalité. Il est publié en 1995 par les éditions Gallimard. Résumé : Dans un château-hôtel à la fin du XXème siècle, Milan Kundera et son épouse Vera passent la nuit durant laquelle un congrès entomologique est organisé. C’est ici qu’au XXVIIIème siècle Vivan Denon, écrivain libertin français y fait se dérouler le récit de madame de T. partant avec son amant, un jeune chevalier. On peut suivre leur histoire d’amour qui se déroule avec « lenteur ». Kundera n’y est qu’observateur d’occasion et c’est le récit de Denon qui lui fournit un tremplin pour des réflexions désabusées sur les petits drames du congrès. C’est un défilé de protagonistes, tous différents les uns des autres mais réunis à ce congrès pour diverses raisons. Un entomologiste tchèque, Cechoripsky, qui après l’effondrement du communisme, doit abandonner ses recherches sur les mouches. Il est l’invité tant attendu du congrès mais lors de sa prestation, tellement ému par l’ovation que lui réserve les congressistes et le fait d’être là il en oublie de dire son discours. Mais cela ne le rend en aucun cas honteux, au contraire, il en sort grandi et glorieux. Un intellectuel, Berck dans ces jours de gloire, formidable « danseur » (expression tant appréciée de Pontevin pour parler des politiciens qui se jettent sur le devant de la scène tel un danseur), mais il est totalement dépassé par l’insoutenable harcèlement d’Immaculata une ancienne camarade de classe qu’il avait auparavant convoitée. Celle-ci, humiliée par cet homme qui la repousse violemment, tente de se suicider dans la piscine du château. C’est près de cette piscine que Vincent, un jeune entomologiste invité au congrès, fait l’amour avec passion et sans pudeur avec Julie, une jeune dactylo rencontrée au congrès.  Kunderaobserve tout ceci de la fenêtre de sa chambre d’hôtel. Il songe au fait que les gens ne tombent amoureux et n’ont de plaisir que par intérêt et dénonce l’oisiveté.