Mes Songes Obscurs

G.N Paradis

Description

Quelques poèmes

Sujets

• Poésie
• Songe
• Mélancolie
• Nature

Informations

• Publié par: G.N.Paradis
• Publié le: 24 février 2012
• Nombre de lectures: 104
• Langue: Français

Extrait

Nuées d'Adieu " Vold'espoir, Des hirondelles embrasent tes mots, Enchantant ton Coeur si noir, Par delà tes rancoeurs et tes maux.

Nulle Flamme ne germe plus sous tes paupières, Nulle battement ne retentit plus entre tes seins, Mais tes ailes se déploient vers la Lumière, Auréolant ton âme de ce Feu d'Amour qui ne s'éteint pas." ........................................................................................ II. Ouvrir, ouvrir une porte fermée sans clé Au cœur d’un sombre labyrinthe, Là où la flamme illumine la nuit Pour l’atteindre d’une main au moins, D’un doigt peutêtre, Mais déjà les ténèbres m’attirent en arrière. Je dévale les couloirs, muré dans le noir, M'agrippe aux contours flous de mes geôliers. Les voilà, ricanant à nouveau Me happant loin de la porte, Encore une fois, «De nouveaux combats m’attendent dans les Bois.» ........ III. Broyé, projeté dans la ruelle, Que restetil de cette Rose d’Eden, Sinon l’espoir de voir s’illuminer l’éternelle Bougie, l’éternelle flamme ? Une tâche à accomplir, Un fardeau sur mes frêles épaules. Rien de tel, pourtant, sinon l’incapacité De courir vers les autres et s’ouvrir. Peutêtre même un simple mirage sur cette page. Me voilà seul avec ma plume et mon imagination, comme un mage Dont les pouvoirs, seuls, ne font pas de lui un heureux,

Mais un donneur rêveur et malheureux Qui, jamais, ne pense à recevoir Sinon à émouvoir par ses histoires En laissant croire qu’un conte se bat contre le Noir. Ô oui, âme de pouvoir, Penser, aimer, créer, Mais tu peux seulement regarder avec un sourire ému Ces danseurs qui s’amusent sans le secours muse. Tu n’as que cela, oui, rien que cela, Un peu d’imagination pour faire rêver Pour apprendre à aimer, toujours à distance Loin de ceux qui comptent pour toi Pour ne pas les enfermer avec toi et perdre la clé. Seul, tu voles, tu sais, tu vois Tout d’une hauteur vertigineuse depuis ton toit Oui, tu vois la vie qui file loin de toi, «De nouveaux combats m’attendent dans les Bois.» Extrait de mon recueil,Sur le Seuil de la Porte;poèmes ajoutées un an plus tard et tirées de la troisième partie, intitulée : Sur Le Chemin de Mes Errances ..................................................................................................................................................... Mes Songes Obscurs 1. Messagers du Ciel, L’éveil est à l’Aurore, Là où la Lumière et les Ténèbres Se livrent une lutte éternelle. L’Amour et la Haine s’affrontent à travers la plaine, Dans les tourments d’une Lune pleine. Au Cœur d’une Aube Mortelle, La Blanche Nacrée étend ses ailes, A travers ces immensités cruelles, Elle affronte l’Obscurité avec son Cœur et sa peine. Depuis le commencement originel, La Lumière a été la seule à répondre à l’appel. La bataille, en mon cœur, fait rage, Mon navire fait naufrage, Entraînant avec lui les Ombres qui pullulent, Jusqu’au Crépuscule.

L’ombre change de face, Devenant d’une cruauté de glace, Elle taille sans relâche dans mon Coeur… 2. Des Monts de feu de Zeus, Des pieds du Grand Arbre Ygdrasil, Jusqu’aux Pyramides de Soleil et de Lune,… Le Sphinx et les Minotaures, Les hybrides et les centaures, Les Héros de légendes, Suivent les méandres de la Lande. Dans une pluie d’étincelles, Les dieux et leurs murmures déroutants S’affrontent dans des gerbes de sang, Se foudroyant dans les bourrasques de Ciel… Au travers de l’espace et du temps, La Mort surgit du néant… Dans des coups de sa faux ciselée de sang, Elle tranche les vies au cœur des rafales de Vent. 3. Les Dragons et leurs flammes primitives, Survolant le Monde de leurs ailes blafardes, S’entrechoquent dans les éclairs Que crachent les dieux en colère. Le Crépuscule s’incline dans un déferlement de sang, Et la plaine, aux reflets vermeils, Théâtre des Tragédies du plus Grand Orgueil, S’enfonce dans l’Obscurité indicible qui précède le Néant. Le Carnage des Guerres en l’honneur de l’Ennemi, Ont laissé destraces Jusqu’à l’obscur infini. Alors que les armées se font face, Le gong céleste retentit… Les Ténèbres et La Lumière se lient dans une spirale éternelle… Les Ombres brandissent leurs faux de Douleur Mortelle… La Blanche Nacrée lève la croix de mes épopées… Avant d’être projetés par delà les nuées étoilées, Les deux armées sont avalées par la Terre, Ainsi, le Monde devient envers… Silence. .......................................................................................

Nature d'Amour Le Monde et ses Colombes, La vague sèche des longues blondes ; Cette étendue de douceur et de mort, Ces déserts fertiles où la vie dort. Qu’elle est jolie, la Dormeuse, Vallonnée dans sa pudeur, Avec ses tendres ailes d’or ; Son manteau vert, la cacheuse De Trésor. Elle est Fidèle, Traîtresse et mortelle, Cette pluie diluvienne. Si pure La vierge dans son voile Immature. Mais l’Ombre terre a tout recouvert, De son voile d’Envers, Réduisant au silence sa tendresse, Faisant fané cette pauvresse… Mais Elle; vit dans mon Cœur, A la lueur de cette belle torpeur, Une pluie d’étoiles a envahi mon Nid douillet, Venant à bout de cette obscurité qui me ravageait… Entre ses feuilles aux milles délices, Dans ses yeux d’Aube émeraude, Je me suis perdu dans ses isthmes A elle; auquel mon amour n’a pu chanté son Ode. Extrait de mon premier recueil de poème,Sur le Seuil de la Porteécrit aux environs de mes seize ans. Je n'ai jamais cherché à le faire publier. Nature d'Amour est dans la première partie du recueil, "Aubes des Amours Envolés" .Mes Songes Obscursest situé dans la deuxième partie, "Crépuscule des Batailles Éternelles… ".